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 “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad

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ElevenEleven


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MessageSujet: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyMar 7 Nov - 10:26






formulaire d'intro


Type du sujet : [] Flash-Back [x] Présent
Date du rp : nuit du 22 au 23 octobre 1984
Matin, après-midi, soir : Du soir au lendemain matin
Météo (approximative) : Plutôt frais et humide
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [] oui [x] non
Commentaire :








“La souris a peur du chat et Eleven de Papa.”
Galahad et Eleven



Elle s’était précipitée dans la nuit, après avoir échappé de justesse à ses hommes « mauvais ». Elle s’enfonçait dans la forêt, courant à perdre haleine, ne faisant pas cas aux petites branches cinglantes qui lui fouettait les bras, le cou, le visage et les jambes. S’accrochant parfois à ses vêtements. Ce tee-shirt un peu trop grand que l’homme gentil lui avait offert. Les yeux brûlants par les larmes de paniques, le corps meurtri par la fatigue et le froid, elle continuait à s’enfoncer totalement à l’aveuglette dans la végétation. Par moments elle tournait la tête panique, dans ses yeux bruns se lisait clairement la peur.
Elle s’immobilisait et tendait l’oreille, mais cela faisait un moment qu’elle n’entendait plus les pas, les voix, qu’elle ne percevait plus le bruit de ses poursuivants.
Elle avait peut-être réussi à les semer dans ce bois sombre et épais.

Elle tremblait de tout son être, était ce que la peur ? le froid humide de cette époque de l’année . Ou alors un peu des deux. Son haleine produisait des petits nuages de buées, elle n’y voyait pas grand-chose, ce qui n’était en rien rassurant. Pourtant elle préférait limite être totalement gelé et perdue au milieu de cette végétation inquiétante que de retourner là-bas avec lui. Un peu moins affolée mais surtout très fatiguée, elle se remit en route, mais sans courir cette fois à l’aveuglette. Sous ses pieds nus blessés par les cailloux et les branches mortes, elle fit bruisser le tapis de feuilles mortes.
Tâtant un peu les obstacles, se heurtant encore à des souches, repoussant des branches épaisses. Elle se fraya lentement un chemin. Tout autour d’elle des arbres, des troncs, des buissons, plus ou moins épais, rien d’autre à part l’obscurité. Pourtant elle avançait, ignorant la direction, ignorant où ses pas aboutiraient.

Et alors qu’elle sentait ses pieds tellement engourdis, ses doigts aussi, son regard capta une lumière dans cet écrin de ténèbre. Une forme rectangulaire orangé, plus chaleureuse, comme un phare brillant dans la nuit et guidant le bateau en dérive. C’est ainsi que sans trop se poser de questions, elle suivit ce point lumineux, jusqu’à déboucher dans un vaste espace dégagé. La forêt était derrière elle, sous ses pieds, un gazon régulier. Elle s’approcha d’une barrière et s’immobilisa juste derrière. Des habitations, des maisons, ce qui l’avait guidé c’était une fenêtre éclairée.

Elle déglutit lentement, hésitante, ses yeux remplis d’inquiétude et de peur. Cependant… elle avait froid, elle était fatiguée. Au final elle franchit cette barrière et s’avança dans ce jardin qui bordait ses deux maisons mitoyennes. Cependant elle évita celle à la fenêtre éclairée, car elle remarqua une ouverture dans l’autre, une ouverture en son bassement. Il s’accroupit devant la lucarne entre ouverte, elle était suffisamment grande pour qu’elle puisse s’y glisser.
Elle s’y pencha, écouta, sonda prudemment, évaluant les risques. Et au final elle s’y faufila silencieusement. Tout doucement elle se laissa glisser dans une sorte de cave. Un lampadaire extérieur en éclairait sommairement quelques recoins. Elle put alors s’y repérer un peu, se faufilant dans le bazar, les cartons, les vélos entassés, les outils, des pots de peinture, une piscine gonflable, tout un bric-à-brac encore utile apparemment pour les occupants de la maison juste au-dessus. Elle repéra un coin où étaient empilés pleins de vieilles couvertures. C’est là qu’elle s’y installa, en dépliant quelques-unes, ne faisant as cas de la poussière et des araignées. Elle s’enveloppa dans une un peu rêche mais relativement épaisse. Puis se recroquevilla dans ce coin, ce lit sommaire et improvisé. Fatiguée, elle posa sa tête contre un vieux coussin de fauteuil déchiré. Elle observa la lumière du réverbère par la lucarne qui lui avait servi d’entrée. Un peu rassuré par le calme, le silence de la nuit, elle finit par doucement se laisser aller à l’épuisement.
Ses paupières s’alourdirent, elle lutta quelques instants et lentement son visage s’abaissa, fermant totalement les yeux… Et… le sommeil eut raison d’elle pour de bon.

©️ HELLOPAINFUL



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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyJeu 9 Nov - 0:11


Le pompier était toujours à la caserne, tout juste de retour sur une intervention, un accident de la route. Ce n'est pas ce qui arrive le plus dans le coin, mais la longue nationale et souvent traite, les gens roulent vite et il suffit qu'un animal sorte des champs pour que ce soit l'accident. C'était le cas ce soir. Une biche n'avait pas réussi à éviter la voiture, à moins que ce soit la voiture qui n'est pas pu l'éviter malgré le coup de frein qui a marqué la route avec le gomme noire des pneus. Le véhicule a fini de l'autre côté dans le fossé, la pauvre bête toujours en sang sur le pare brise. C'est ce qu'on peut appeler un triste accident, aussi bien pour le conducteur que la bête.

Quand Galahad était arrivé sur les lieux, la biche était encore vivante, son corps tressautant par moment. Ce genre de vision, il n'aime pas ça, voir la souffrance... que ce soit chez un animal ou un humain, c'est d'une tristesse. Et bien sûr, personne n'en avait rien à faire de cette bête agonisante dans de terrible douleur. Tout le monde se pré-occupait de l'homme bloqué dans sa voiture. Lui, il était entier, son front un peu amoché du au choc de sa tête contre le volant, mais la ceinture -et heureusement qu'il l'a portait- lui avait sauvé la vie. Sinon, c'est un cadavre qu'il aurait retrouvé au milieu de la route, ayant traversé le pare brise à la vitesse d'un projectile. Sa portière était coincée, en fait, il était prisonnier de sa voiture et le rôle des pompiers allaient d'être de le désincarcérer pour laisser les paramédic l'emmener à l’hôpital. Plusieurs gars étaient déjà sur le coup pour découper la portière, Gale était totalement inutile. Du coup, il se concentra sur la bête. Son regard reflétait la panique et la peur. Alors, il posa sa main sur son cou et la caressa. L'apaiser c'est ce qu'il y a de mieux à faire, essayer de lui faire oublier la douleur. L'un de ses collègues lui siffla qu'il ne pouvait rien faire pour l'animal. C'est vrai, mais ça ne justifie pas de l'abandonner comme ça. Si cela aurait été possible, il aurait aimé abréger ses souffrances. Vous pouvez trouver ça cruel, mais en réalité c'est juste humain. Souffrance c'est inhumain et injuste. Lentement, l'étincelle de vie dans ses yeux finit par s'éteindre, la mort l'emportant dans son sillon. Le conducteur fut libéré et envoyé à l’hôpital pour être soigné. L'équipe des soldats du feu disposa du sable sur la route pour absorber l'huile qui avait coulé du moteur. La dépanneuse se chargera de prendre le véhicule pour le mettre à la fourrière.

Voilà sa fin de journée... ça aurait pu être plus positif si l'animal n'était pas mort. Gale n'avait même pas envie de parler, il prit sa douche se changea et s'en alla en direction de la maison. Lui qui pensait retrouver tout le monde... il n'y avait personne, un mot sur la table indiquait qu'il était partie manger au restaurant, mais qu'il y avait de quoi manger dans le frigo. C'est certainement mieux comme ça. Alors qu'il s’apprêtait à sortir de quoi manger, on vint frapper à sa porte. Quoi encore ? Le jeune asiatique ouvrit pour découvrir sa voisine, la vieille Mme Malcolm qui s'inquiétait. Celle-ci racontant avoir entendu du bruit provenant de sa cave. Bref, elle s'imaginait que ce genre de monstre que les gens disaient avoir vu. Bien sur ! Galahad se contenta de sourire pour la rassurer, il allait jeter un œil.

La maison était fait sur le même modèle que celle des Walker, il n'était donc pas surprit. Mme Malcolm n'avait pas osé revenir, du coup elle était réfugiée chez Gale. La porte de la cave se trouvait dans le couloir, comme chez lui. Ne croyant pas plus que ça à cette histoire de monstre et n'étant pas facilement impressionnable, le pompier descendit les escaliers dans le noir, seulement muni d'une lampe torche, car la l'ampoule de la cave ne marche pas, histoire de mettre un peu l'ambiance. Cet endroit regorgeait de tout un tas de conneries. C'était vieux, poussiéreux et ce n'est sûrement pas la vieille qui pourra s'en resservir un jour, même ses petits enfants ne s'en serviront pas, elle devrait faire de la place et jeter tout ça. Sans faire attention, il se prit les pieds dans un truc et faillit tomber. Un juron lui échappa et en se relevant, sa lumière éclaira ce qui semblait une enfant qu'il venait de réveiller. Depuis quand Mme Malcolm séquestre des enfants dans sa cave ? Bon sang, pourquoi c'est cette première idée qui lui était venue en tête ? Toujours surpris, il n'osa pas bouger, le temps de réaliser tout ça sûrement. Finalement, il s'approcha doucement. "Hey, qu'est-ce que tu fais là ? T'inquiète pas, je vais pas te faire de mal !" Bizarrement, cette fillette lui rappelait un vieux souvenir. Son crane rasé, la manière craintive qu'elle a de l'observer, on dirait Avalon. Mais ce n'est pas elle, Ava doit avoir son âge à présent. Du coup, que fait cette enfant ici ? "J'imagine que ce n'est pas Mme Malcolm qui t'as fait entrer, hein ?" demande-t-il, quoi que c'était plus une supposition pour lui-même.
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ElevenEleven


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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyJeu 9 Nov - 9:56



“La souris a peur du chat et Eleven de Papa.”
Galahad et Eleven



Épuisée elle avait fini donc par s’endormir ici, elle s’était engouffrée dans une cave grâce à cette petite lucarne ouverte. Malgré sa prudence, elle avait fait un peu de bruit. Découvrant un lieu encombré de boîtes, de vieux vélos, d’affaires poussiéreuses, elle en avait bousculé quelques boîtes, quelques objets. Était donné que la maison était silencieuse, que la nuit était très calme par ici, forcément le moindre petit bruit devait sans mal se répercuter et s’entendre dans toute la maison. Eleven n’ayant jamais connus ce genre de vie, ne pouvait pas réellement le réaliser.
Puis elle était si épuisée, qu’elle n’avait plus la force de vraiment faire attention, ou de tenter de comprendre les choses ou les risques. Elle avait repéré un coin pour dormir, c’était tout ce qui comptait. Elle dormirait juste un peu là avant de repartir au lever du jour, voilà son objectif. Au moins elle espérait avoir semé les « méchants ».
S’installant sur des vieilles couvertures et des vieux manteaux comme coussins, elle s’enroula dans une et s’endort très vite. Ses deux jours d’errance totale étaient venus à bout de son énergie. Dormir à même le sol dans la forêt, ne permet pas de bien dormir réellement. En même temps même au laboratoire elle avait le sommeil léger. Ces expériences la mettaient tellement à vif, qu’elle avait du mal à dormir sereinement. Quand elle fermait les yeux, il y avait ses images… En boucle…

Laissant la fatigue alourdir ses paupières, glissant sur le côté pour se mettre en position de fœtus, elle vit vaguement une petite souris passer à quelque distance. Le rongeur s’immobilisa, se dressa un peu sur ses pattes, sembla évaluer ce qu’elle était, reniflant l’air. Sa vue se troubla, la souris ne devint qu’une tâche floue et puis plus rien, le noir total. Elle prenait un repos salvateur, même si… son esprit ne demeurait jamais en total repos. Chaque fois… elle revivait ces derniers jours, en boucle, s’ajoutant ses nouvelles terreurs. Inconsciemment dans son sommeil elle agrippa la couverture grise qui couvrait le sol. Ses yeux roulaient sous ses fines paupières. L’alarme du labo en panique résonnait. Puis comme dans un nuage de fumé, elle voyait la forêt la nuit, tout autour des arbres, leurs silhouettes sinistres se découpant plus sombres et plus tordus encore dans la nuit, puis derrière elle toujours cette même alarme du laboratoire, mais bien plus lointaine. Elle entendait son souffle saccadé, affolé alors qu’elle courait. Oui elle rêvait encore de sa fuite, cette dernière expérience… Le petit restaurant encore, cet homme barbu plutôt gentil lui donnant à manger, cette femme à la porte et … PAN!!

Eleven sursauta et se réveilla d’un coup, ébloui par un faisceau de lampe. Son cœur comme un petit oiseau paniqué s’affola, elle se redressa vivement, recula aussitôt dans le coin du mur derrière elle et leva un regard paniqué vers cette voix, cette silhouette qu’elle distinguait mal avec cette torche trop brillante. Elle rassembla ses jambes, se tassa sur elle-même comme pour être invisible, mais… c’était bien trop tard maintenant, on l’avait découverte.

"Hey, qu'est-ce que tu fais là ? T'inquiète pas, je vais pas te faire de mal !"

Il avait beau parler d’une voix douce et tenter de la rassurer, elle demeurait tendue et terrifiée face à lui. Sa lampe s’abaissa un peu, elle cligna des yeux, moins aveuglée du coup et fixa ce visage inconnu.

"J'imagine que ce n'est pas Mme Malcolm qui t'as fait entrer, hein ?"

Insista-t-il malgré son mutisme. Elle le fixait longuement, puis tout doucement finit par remuer négativement de la tête. Instinctivement elle tourna son regard vers la lucarne toujours ouverte juste au dessus d'une table, un vieil établi à outils qui lui avait permis de descendre jusqu’ici sans trop de difficulté. Puis après avoir donné un peu l’explication seulement avec son regard, elle le fixa à nouveau sans un mot, toujours un peu recroquevillé mais avec un peu moins de terreur dans le fond de ses yeux.


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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyVen 17 Nov - 0:24


Le jeune pompier n'est pas du genre à avoir peur, en fait, lui-même ne sait pas vraiment ce qui pourrait l'effrayer. En soit, le danger fait parti intégrante de sa vie, sinon, il pourrait difficilement se jeter dans les flammes pour sauver des innocents pris au piège. Alors, le feu n'est certainement pas un élément qui lui fait peur. D'ailleurs, il ne pense pas aux risques, comme mourir brûlé ou asphyxié. Penser à ça, c'est certainement ce qui pourrait le faire stresser et encore. La nuit et l'obscurité n'ont rien de flippant. Ce sont des éléments naturels, après tout. Les insectes ? Ils ont le droit de vivre eux aussi. Certes, il ne va pas dire qu'il voue un grand amour aux arachnides, mais en voir une ne va pas l'obliger à crier et fuir à l'autre bout de la maison. Oui, c'est difficile de savoir en quoi il a peur. Perdre sa famille, c'est sûrement ce qu'il pourrait y avoir de plus terrifiant, sauf que ça lui semble être quelque chose de normal et pour tout le monde. Ça serait inhumain de ne pas réagir à la mort d'un être cher. Du coup, descendre dans la cave en pleine nuit, le lieu le plus flippant d'une maison en dehors du grenier, ça ne lui fait pas particulièrement peur. Ce n'est pas comme si un grand vilain clown allait sortir de derrière des cartons, hein ? Oh tient ! Les clowns ! C'est certainement la chose qui effraie le plus Galahad. Pourtant, il n'y a pas de raison, mais les voir avec leur petit visage peinturluré, leur petit rire machiavélique... oh non ! Rien que d'y penser un frisson lui parcours l'échine. Que les clowns disparaissent à tout jamais ! Heureusement que ce n'est pas le genre de personne qu'on peut croiser à n'importe quel coin de rue. Le pauvre se souvient des anniversaires de ses amis, quand les parents avaient la si bonne idée d'inviter des clowns. C'était là, le pire cauchemar du jeune garçon. Une fois, l'un d'entre eu avait voulu lui faire un animal en ballon et le lui donner. Gale l'avait mis K.O avec un retourné circulaire. Une sale histoire, vraiment ! Ce fut une fête d'anniversaire mémorable et depuis ce jour, il n'a plus jamais été invité par ce petit garçon. Qu'est-ce qu'on peut faire contre une phobie ? Il est coulrophobe malgré lui !

En bas de cette cave, ce n'est pas un clown qu'il trouva, fort heureusement, mais une enfant. A vu d'œil, il lui donnerait une dizaine d'années tout au plus. Son crâne rasé était assez inhabituel, mais c'est son air effrayé qui le frappa. Elle semblait avoir l'air de vouloir fuir, mais quoi qu'il arrive, elle était coincée par le jeune homme. Se rendant compte que sa lumière braquée sur elle pouvait être gênante, il finit par baisser le faisceau lumineux. A aucun moment il ne réussit à entendre le son de sa voix, mais ce n'était pas grave. Visiblement, elle semblait comprendre ce qu'il disait. D'ailleurs, elle montra le petit soupirail pour dire qu'elle était entrée par là. Gale se montra impressionné, c'est qu'il ne faut pas être gros pour pouvoir passer par là. "Tu es plutôt courageuse d'être passée par là, surtout dans un endroit comme la cave," souligne-t-il en observant l'endroit. "Tu n'as pas à avoir peur de moi. Tu as un nom ? Moi c'est Galahad... c'est un peu bizarre comme non, je sais. C'est mon père qui a insisté pour me donner le nom de l'un des chevaliers de la table ronde !" explique-t-il pour essayer de la rassurer et d'établir le contact avec elle. "Tu peux me surnommer Gale, c'est plus simple et rapide." Un sourire et son regard balaye de nouveau l'endroit, c'est quelque peu sinistre. "Je ne sais pas ce que tu fais là, mais il fait pas super chaud ! Tu veux pas venir avec moi ? Est-ce que tu as faim ? Je n'ai pas encore mangé, je vais sûrement en faire trop, il y en aura assez pour nous deux." Doucement, il avance sa main vers elle dans le seul but qu'elle l'attrape. "Enfin... si tu veux bien venir avec moi ?" Il n'a pas l'intention de la brusquer, les enfants sont fragiles et sensibles. Ce n'est pas la première fois qu'il croise un gosse apeuré pour x ou y raison, son boulot lui à déjà permit de voir ça.
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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptySam 18 Nov - 17:02



“La souris a peur du chat et Eleven de Papa.”
Galahad et Eleven



La fuite… Toujours la fuite depuis sa sortie du labo, mais elle ne connaissait pas les lieux, elle n’avait jamais quitté cet endroit. Alors en réalité elle n’avait fait que tourner en rond dans les parages. Au lieu de vraiment s’éloigner, elle demeurait cantonnée dans le périmètre. Épuisée tout de même par tant de marche, elle s’était donc réfugiée dans une maison, dans son sous-sol. Aussi prudente elle avait essayé d’être et furtive, elle avait été entendue par la vieille dame qui y habitait. Apeurée elle avait prévenu son voisin, qui par son métier avait l’habitude de ce genre de demande. Il s’attendait certainement à dénicher un raton laveur, un renard, un animal un peu audacieux qui serait venu s’incruster dans cette cave… Mais certainement pas un enfant comme Eleven. La gamine face à la lumière et sa silhouette s’étaient aussitôt terrées entre des cartons remplis d’un bric-à-brac d’affaire. Autant dire qu’il n’était pas couché, le temps d’amadouer l’enfant apeuré et peut-être en savoir plus sur son histoire, s’il arrivait bien sûr à faire sortir Eleven de son pesant silence.

"Tu es plutôt courageuse d'être passée par là, surtout dans un endroit comme la cave,"

Elle penchait un peu la tête, Galahad se retrouvait un peu comme face à un chiot qui pouvait l’écouter avec attention et curiosité. Peut-être qu’il pensait qu’elle était soit muette, soit étrangère et qu’elle ne captait rien de ce qu’il pouvait dire. Peut-être la prendrait-il aussi pour une enfant malade, du genre autiste, un peu schizophrène, faut dire son apparence avec ce tee-shirt jaune sale et ses cheveux rasés n’aidaient en rien.

"Tu n'as pas à avoir peur de moi. Tu as un nom ? Moi c'est Galahad... c'est un peu bizarre comme non, je sais. C'est mon père qui a insisté pour me donner le nom de l'un des chevaliers de la table ronde !"

Le pauvre il parlait le plus, l’enfant face à lui ne faisait que le fixer entre la curiosité mais aussi la peur. Bien que plus il parlât, plus la crainte s’échappait de son regard. Elle fronça un peu les sourcils d’un air un peu perdu, trop de vocabulaire, trop de débit, elle n’en comprenait que très peu le sens. Tout un florilège de petites expressions fugaces passa sur ses traits. Réagissant surtout à son intonation assez douce et amusée.
Elle finit par légèrement hausser les épaules, affichant clairement son incompréhension. Et une expression perplexe passa sur son visage très expressif. Elle finit par quand même doucement dévoiler son tatouage sur le bras et le désigner de l’index, puis de se montrer elle-même juste après. Eleven c’est ainsi que « Papa » l’appelait, cela devait être donc son prénom.

Eleven...

Tu peux me surnommer Gale, c'est plus simple et rapide."

Il eut un sourire plutôt chaleureux, alors Eleven se sentait un peu moins sur la défensive.
… G… Gale ?! Répéta-t-elle avec une intonation moitié interrogative. Au moins il pouvait être rassuré maintenant, elle venait de prouver avec ses deux mots qu’elle n’était pas muette complètement.

"Je ne sais pas ce que tu fais là, mais il fait pas super chaud ! Tu veux pas venir avec moi ? Est-ce que tu as faim ? Je n'ai pas encore mangé, je vais sûrement en faire trop, il y en aura assez pour nous deux."

Comme un fait exprès, pile à ce moment, le ventre de la fillette gargouilla bruyamment. Elle posa sa main sur son estomac. L’évocation de manger peut-être aussi ? Avait fait réagir ce dernier. Depuis sa fuite du resto, elle n’avait rien avalé. Ses yeux bruns sondèrent donc ce visage souriant face à elle. Puis il lui tendit la main. Sous le geste, elle recula un peu, un peu de crainte aux fonds des prunelles. Son regard allant de cette main tendue à son visage doux et patient.

"Enfin... si tu veux bien venir avec moi ?"

Elle hésita un moment, fixant tour à tour cette main et elle… Elle avait faim, si faim… Mais elle avait un peu peur, peur qu’il soit du côté de « Papa » ou alors qu’il soit lui aussi tué comme le gentil monsieur du restaurant. Elle respirait un peu vite, un peu forte, le cœur battant, face à conflit intérieur. Elle devait se cacher des « méchants », mais il l’avait trouvé… devait-elle lui faire confiance ? Il semblait aussi gentil que l’autre monsieur… Alors quoi faire . Ça cogitait vite, très vite, tournant en boucle dans son esprit. Puis au final tout lentement, elle leva sa main et finit par agripper la sienne, se laissant donc aider à se relever de sa cachette au fond de cette cave sombre et encombrée. Oui au final elle acceptait son aide, elle verrait bien par la suite. Et puis s’il fallait fuir à nouveau, elle le ferait. Puis la faim, la poussait un peu dans ses derniers retranchements.

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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyVen 24 Nov - 0:23


Ce n'est pas tous les jours que Galahad se retrouve confronté à une enfance seule, cachée dans une cave sombre et froide. C'est loin d'être normal. Si elle est là, ce que quelque chose ne va pas. Il pense à une gamine qui a certainement fugué pour une raison qui lui est inconnue. Quoi que pour une petite fugueuse, elle semble terrifié et son crâne rasé parait assez anormal. De toute sa vie, il n'a jamais vue des parents voulant que leur jolie fille soit avec une boule à zéro. En général, ils préfèrent qu'elle ait les cheveux longs pour se démarquer des garçons et pouvoir affirmer plus tard, en grandissant, une certaine féminité. Cet enfant, n'était pas sans lui rappeler Avalon, qu'il n'a hélas jamais revu après l'avoir aidé. Il faisait son possible pour être sympa et ne pas lui faire peur. D'autre que lui aurait réagi de manière violente et très agressive, mais à quoi cela pourrait l'avancer ? Cela se voit qu'elle a l'air perdu et apeuré.

Le jeune homme se présenta, ça lui semble être le meilleur moyen de peut être gagner sa confiance et de la rassurer. Il se voulait doux et absolument pas agressif. Il souriait même pour lui faire comprendre qu'il ne lui fera absolument pas le moindre mal. Il n'est pas comme ça lui. C'est un bon gars, le genre de personne qui risque sa vie pour sauver celle des autres. C'est sûrement ce qui le tuera un jour prochain où tardif. Être pompier c'est dangereux, il le sait, mais ça ne lui fait pas peur. C'était une vocation, pleinement inspiré par son paternel et son grand-père, une sorte d'affaire de famille. Gale ne se voyait pas devenir autre chose qu'un soldat du feu. Être une sorte de héros, il aime ça. Après un peu d'hésitation, la petite montra son poignée couvert d'un petit tatouage indiquant un simple chiffre : 11. Après avoir montré ce chiffre, elle pointa ses doigts sur elle tout en répétant le chiffre inscrit. S'il comprenait bien, c'est ainsi qu'elle se nomme. C'est assez inhabituel, de même que de voir un tatouage inscrit sur une enfant. Un peu après, lui avoir proposé de l'appeler par son surnom, elle répéta ce qu'il avait dit et il hocha la tête avec un sourire pour confirmer que c'était bien ça. La voix de l'enfant semblait incertaine, quelque peu hésitante, comme une bête effrayée.

Rester ici c'était pas vraiment le but, il voulait la faire sortir et peut-être l'emmener chez lui pour qu'elle soit au chaud. Alors, il proposa à manger, un peu comme une carotte pour faire avancer un âne. Si elle le comprend, elle doit savoir ce qu'il dit. D'ailleurs, le ventre de l'enfant se mit à faire du bruit ce qui fit doucement rire le pompier, amusé par la situation. "Oh, on dirait bien que ton ventre est en train de crier famine. J'imagine qu'il est partant pour venir manger avec moi !" Ce n'est que par la suite, qu'il tendit sa main et vu son air effrayé quand elle recula. Il ne sait pas du tout ce qui a pu lui arriver pour qu'elle se comporte ainsi, mais c'est loin d'être une simple fugue. Est-ce une enfant battue ? Non, il verrait sûrement des bleues partout et il n'aurait certainement pas réussi à établir le contact aussi facilement. Au final, elle se décida à prendre sa main. Là encore, il afficha un air doux et rassurant tout en se levant doucement. "On va monter, d'accord ! J'habite la maison juste à côté. Je vais te faire passer par derrière, on va éviter que la dame qui habite ici te vois. Je n'ai pas envie qu'elle appelle la police." dit-il sans forcément savoir si elle allait comprendre ce qu'il disait.

Ainsi, il monta les escaliers pour se retrouver à l'étage et s'approcha de la porte d'entrée pour l'ouvrir un peu et observer sa maison, des fois qu'il voit la vieille femme à la fenêtre. Mais non, elle devait être devant la télévision. La voie était donc libre. Parfait. "Suis moi sans faire de bruit." Tenant toujours sa main, ils passèrent sous le porche de la maison, pour se retrouver hors de celle-ci et faire les quelques mètres qui séparent les deux maisons. Ensuite il montra un petit portail sur le côté de sa maison menant à son jardin. "Tu vois ce portail, va derrière la maison, je te retrouve dès que la voisine est partie et je te fais à manger !" explique-t-il. Une fois l'enfant dans le jardin, il retourne à l'intérieur pour rassurer la vieille qui lui demande immédiatement ce que c'était. Gale lui raconte que ce n'était qu'un chat qui s'était perdu à l'intérieur et qu'il l'avait fait partir. Donc rien d'inquiétant. Elle le remercia et s'en alla pour rejoindre son chez elle, totalement rassurée. Un bref soupire de soulagement lui échappa et il alla rapidement à la porte arrière de la maison pour faire entrer Eleven. "Viens ! Tu vas finir par attraper froid dehors !"





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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptySam 25 Nov - 22:38



“La souris a peur du chat et Eleven de Papa.”
Galahad et Eleven




Il ne cessait de parler doucement, mais sans fin et au final ça fonctionnait car, peu à peu Eleven l’écoutait avec moins de terreur dans les yeux. Elle semblait s’intéresser à lui, elle cherchait à comprendre, à capter un peu le sens de tous ses mots. Au labo on ne cherchait pas spécialement à l’instruire beaucoup, pour ce qu’ils en faisaient, elle ne connaissait que les bases, l’essentiel afin de pouvoir l’utiliser à leur fin. En tout cas elle comprit le mot « faim » et effectivement elle avait l’estomac dans les talons. Elle avait bien tenté de trouver de quoi manger après sa fuite du restaurant mais il n’y avait pas grand-chose de comestible dans le coin. À part en cherchant un peu dans les poubelles… et encore ce n’était pas spécialement fameux. Oui ce n’est pas très ragoutant mais quand on a si faim, on ne fait pas trop la fine bouche.
En tout cas son ventre gargouilla et cela l’amusa, l’homme sourit et émit même un petit rire. La main toujours tendue, il ne la brusquait pas, parlant toujours pour la rassurer sur ses intentions.
Il lui faisait penser au gentil monsieur du restaurant, ils n’étaient donc pas tous comme « papa », mais elle se souvenait aussi de cette femme qui l’avait abattu froidement.

"Oh, on dirait bien que ton ventre est en train de crier famine. J'imagine qu'il est partant pour venir manger avec moi !"

Elle fixa un moment cette main, elle avait peur oui surtout pour cet homme s’il était gentil… il risquait peut-être de mourir comme celui du restaurant. Elle finit par prendre cette main, sentant cette paume chaude doucement serrer la sienne. Elle vivait dans l’isolement et la traque, ce simple contact lui donnait inconsciemment une sensation de pause, de possibilité de relâcher un peu la tension dans laquelle elle vivait depuis sa fuite du labo.
Elle esquissa un très léger rictus souriant, le genre de sourire un brin crispé de quelqu’un qui n’a pas l’habitude d’exprimer un sentiment comme celui-ci.
Elle se laissa relever par lui, puis Gale comme il se faisait surnommer, lui donna quelques instructions :

"On va monter, d'accord ! J'habite la maison juste à côté. Je vais te faire passer par derrière, on va éviter que la dame qui habite ici te vois. Je n'ai pas envie qu'elle appelle la police."

Elle fronça un peu ses sourcils, plus de sourire, mais un visage à nouveau si sérieux, concentré et inquiet. Après une seconde de battement, elle hocha doucement la tête, signifiant par là qu’elle avait compris. Tenant toujours sa main, passant devant, il la mena vers l’escalier. Elle avait de l’appréhension d’y monter, ça du se sentir d’ailleurs dans sa main. Elle serra plus fort ses doigts, son bras se fit un peu retissant. Oui une seconde elle lutta un peu sur la traction de l’homme, pour au final céder, basculer son poids vers l’avant et monter silencieusement les marches.

"Suis moi sans faire de bruit."

C’est ce qu’elle fit donc, pas un bruit, à la suite de cette haute silhouette d’adulte. Gale passa devant, veillant à voir si la voie était libre. En haut des marches, il s’arrêta de nouveau et se tourna vers elle. Puis de sa main libre il lui montra un endroit plus loin, vers la maison d’à côté en fait.

"Tu vois ce portail, va derrière la maison, je te retrouve dès que la voisine est partie et je te fais à manger !"

Eleven fixa ce fameux portail, un long regard insistant, plutôt troublant cette capacité de fixer, de concentration intense sur une chose pour une simple enfant. Puis elle tourna son visage toujours aussi sérieux et silencieux vers lui. Comprenait-elle ? Elle n’avait prononcé que deux mots, rien de plus tout à l’heure. Le pauvre il y avait de quoi se sentir mal à l’aise face à une enfant si silencieuse et introvertie. Pourtant il ne semblait pas en perdre sa patience et de sa douceur. Au moins il avait le truc pour apaiser cette petite.

Elle acquiesça une autre fois, lâcha cette main et donc se dirigea vers le portail comme il avait indiqué. Elle marchait silencieusement, mais sous une certaine tention. Une fois le portail franchit, elle se retourna un peu, le chercha du regard et une expression légèrement paniquée passa sur ses traits sales et fatigués de cette longue errance. Elle ne le voyait plus… elle espérait qu’il n’était pas parti voir les « méchants ». Elle hésita, fixant le noir baigné d’une légère lumière orangé par les réverbères à quelques mètres de là. Puis au final continua donc son chemin pour aller derrière l’autre maison comme il avait dit. Elle trouva cette porte. À nouveau elle fouilla du regard les alentours, s’assurant qu’il n’y avait pas de danger, puis s’approcha de ladites portes pour se tenir juste devant et attendre.
Elle sursauta un peu quand elle entendit l’aboiement d’un chien au loin. Ses pupilles dilatées par l’obscurité et la peur sondèrent le jardin plongé dans les ténèbres. Elle réprima un frisson… de peur ? de froid . Difficile à dire.
Puis un bruit de pas non loin… elle se tourna vers une silhouette sombre qui se découpait à l’angle du mur. BOM BOM son cœur s’accéléra. Elle ne bougea pas, attendit de voir si c’était bien le gentil monsieur et non… eux ou pire « papa ». Au final il s’approcha et c’était bien le gentil. Elle n’exprima aucun son, rien mais un soulagement passa dans son regard un instant très inquiet. Il s’empressa d’ouvrir la porte, puis d’appuyer sur l’interrupteur, faisant la lumière dans la pièce. Un carré de lumière chaude vint alors éclairer alors le visage sale et éprouvé par sa fuite.

"Viens ! Tu vas finir par attraper froid dehors !"

Il l’invita donc à le suivre, ce qu’elle fit doucement. Un peu comme un petit animal craintif et curieux. Elle franchit le seul et son regard balaya la pièce. Après sa fuite du labo, elle n’avait trouvé de refuge que dans une cuisine et une salle de restaurant, jamais dans une habitation comme celle-là. Elle ne connaissait comme confort qu’un matelas d’enfant par terre, une cellule avec juste un bureau et une chaise et une simple douche et un wc dans un coin… Rien de très chaleureux, rien de très animé et chargé. Tandis que là… C’était une invitation constante à observer, vouloir toucher. Un stimulus visuel et sensoriel constant.

Elle en oublia presque la présence du propriétaire des lieux, alors qu’elle se mettait à contempler un grille-pain d’un air presque fasciné. Elle l’effleura de ses doigts, ses yeux s’accrochant à d’autres choses. Puis se rappelant de sa présence, elle s’immobilisa au milieu de la cuisine et le regarda lui.
Voilà, je suis rentrée… je veux bien te faire confiance semblaient dire ses yeux bruns très expressifs.

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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyVen 1 Déc - 0:10


Cette enfant avait indéniablement besoin d'aide, Gale en était sûr. Ce n'était pas normal qu'une enfant devant plus où moins avoir une dizaine d'années soit là à traîner dehors. Enfin dehors... tout est relatif, car elle s'était réfugiée dans la cave de la voisine. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas normal. Elle ne devrait pas être seule et avoir l'air aussi effrayée. Peut-être qu'elle est une enfant battu ayant simplement décidé de fuir le domicile familiale. Pour le moment, le peu qu'il a vu ne semble pas indiquer de blessure corporelle, mais il y a tellement de moyen de faire du mal. La séquestrer dans un endroit, l'affamer, les rabaisser. Il n'en sait rien. Ce qui est certain, c'est qu'il ne contactera pas la police avant d'être sur qu'elle va bien. Et puis, s'il arrive à lui parler, peut-être qu'il en apprendra plus. Les policiers peuvent être intimidant et ne savent pas forcément s'y prendre avec les gens. Galahad est pompier lui, il a déjà vu des gens sous le choc d'un accident ayant besoin d'être rassuré pour le suivre. Du coup, il pense pouvoir lui donner un coup de main, seulement si elle se montre coopérative.

La vieille voisine avait enfin quitté sa maison pour rentrer chez elle, totalement rassurée que son habitation n'abrite pas un furieux serial killer à la sauce d'un slasher pouvant être visible sur les écrans de cinéma. Sans trop attendre, il traversa sa maison pour aller ouvrir à Eleven et la faire entrer. Ce qu'elle fit, en gardant la même hésitation qu'il avait vu et sentit juste avant. C'est normal qu'elle soit craintive, il trouve ça même rassurant qu'elle n'accorde pas sa confiance immédiatement. Le jeune homme restait doux et souriant pour ne pas avoir l'air d'un méchant et lui montrer qu'elle n'a toujours rien à craindre de lui. De toute manière, l'ambiance chaleureuse de sa maison ne peut que lui assurer qu'elle n'a rien à craindre. Elle le suivi jusqu'à la cuisine où il allait devoir préparer à manger. Mais en l'observant en pleine lumière, il vit qu'elle était un peu crasseuse. Ceci le fit réfléchir, une petite douche ne lui ferait pas de mal, non ? "Avant de manger, ça te dis de te laver ? Tu te sentiras mieux après. Je peux sûrement te trouver des vêtements à ta taille. Dans les cartons de la cave, il doit bien y avoir des vêtements de mon frère et moi quand on avait ton âge." Non, elle n'aura pas le droit à une jolie robe de princesse. Mais les Walker n'ont eu que des garçons, il faut donc faire avec. De toute manière, ce n'est pas bien grave de porter un pantalon et un t-shirt du moment que c'est propre. "Si tu vas te laver, ça me laisse le temps de faire à manger, comme ça, quand tu auras terminé, tu n'auras plus qu'à déguster !" Le pompier parlait peut-être trop ? En fait, il voulait la rassurer et lui expliquer ce va et veut faire pour qu'elle ne soit pas surprise. "Avant de commencer, est-ce qu'il y a quelque chose qui te fait envie ? Tu as un plat, un aliment préféré ?" demande t-il, prêt à lui faire ce qu'elle préfère si besoin. Gale n'est pas forcément le meilleur cuisinier, mais il fera sûrement quelque chose de mangeable, bien que sa mère elle pourrait faire quelque chose à faire tomber par terre n'importe qui. D'un signe de main, il montra le frigo, puis les placards tout en disant : "Tu peux regarder la dedans, s'il y a quelque chose qui te plaît !" Elle n'a plus qu'à regarder et proposer, si non, il avisera et fera des choses que tous les enfants aiment, comme une pizza, des hamburger, du poisson pané...

[désolé pour l'attente, j'étais malade ><]
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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyMer 6 Déc - 10:47



“La souris a peur du chat et Eleven de Papa.”
Galahad et Eleven



Eleven découvrait pour la première fois l’intérieur d’une maison d’un Américain moyen. Dès son premier pas dans cette demeure, elle manifestait clairement de l’étonnement, de la grande curiosité et un intérêt étrange pour la moindre chose qui pouvait sembler insignifiant même à un enfant. Voir des cadres aux murs, des bibelots aussi sur des meubles, des objets qui peuvent nous sembler si banal pourtant, ne cessaient d’attirer l’attention de la gamine.
Elle s’arrêtait devant chaque chose, l’examinait du regard et l’effleurait de ses doigts pour en sentir aussi le contact.
Ses yeux glissaient partout, sa tête rasée bougeait dans tous les sens, levant le nez vers le plafond, se tournant vers le mur de droite, puis de gauche. Un vrai chaton curieux, allant d’objet en chose, et de chose en objet. Lui ayant promis de lui donner à manger, le pompier la guida vers la cuisine et arrivé là… son comportement fut d’autant plus marquant. Eleven examina alors tout, sans tenir compte du regard très appuyé de son hôte. Il ne pouvait que constater la saleté de la gamine, elle portait un tee-shirt jaune très sale maintenant à force d’errer dans les bois depuis un moment.

"Avant de manger, ça te dis de te laver ? Tu te sentiras mieux après. Je peux sûrement te trouver des vêtements à ta taille. Dans les cartons de la cave, il doit bien y avoir des vêtements de mon frère et moi quand on avait ton âge." Proposa-t-il au final.

Eleven cessa d’examiner tout, et d’être aussi si fasciné par la machine à café pour tourner son visage effectivement très sale vers le propriétaire de la maison. Elle l’écoutait attentivement, plissant légèrement les yeux, mais comme toujours elle ne dit pas un mot. Cela ne devait pas être évident pour le jeune homme d’être face à une enfant si bizarre et si peu bavarde.
Elle reprit alors son inspection, trop attiré par toutes ses choses nouvelles pour elle. Du coup elle s’arrêta au niveau du frigo, posant sa main dessus, tâtonnant sur sa surface lisse, jusqu’à accrocher la poignée. Elle tira dessus et un peu de surprise s’anima sur son visage si sérieux et méfiant. En ouvrant il y avait de la lumière et une sensation de froid qui lui effleura les joues. Elle examina le contenu, semblant absorbé par sa découverte. Puis en repoussant la porte, elle réalisa que la lumière s’éteignait, alors elle joua avec cette porte pour que cela s’allume à nouveau et que cela s’éteigne encore… ainsi de suite plusieurs fois. Comportement encore plus étrange de sa part, une enfant qui semble découvrir un frigo ? Comment est-ce possible ?

"Si tu vas te laver, ça me laisse le temps de faire à manger, comme ça, quand tu auras terminé, tu n'auras plus qu'à déguster !"

Le pompier continuait à lui parler, pendant qu’Eleven jouait avec cette porte, cependant de temps en temps elle lui glissa un regard, signe évident qu’elle l’écoutait quand même.
Après deux trois minutes ainsi, elle finit par laisser ce pauvre frigo tranquille et se tourna vers son hôte. Ce dernier ne cessait de lui parler, d’une voix posée, rassurante, ce qui semblait fonctionner sur la petite car il n’y avait plus de peur dans son regard, juste beaucoup de curiosité.
Elle s’approcha un peu de la table, il y avait quelques objets et une corbeille de fruits à examiner. Elle posa juste ses mains sur cette surface, pencha la tête pour voir les images d’un journal abandonné là. Puis doucement elle releva son regard vers lui, ils étaient maintenant assez proches et face à face.

"Avant de commencer, est-ce qu'il y a quelque chose qui te fait envie ? Tu as un plat, un aliment préféré ? Tu peux regarder la dedans, s'il y a quelque chose qui te plaît !"

L’homme se déplaça un peu dans sa cuisine pour lui montrer le frigo avec lequel elle avait joué à l’instant, et les placards les ouvrant l’un et l’autre afin qu’elle voie l’étendue de ses provisions. Tellement de choix, trop d’informations pour elle. Au labo, elle mangeait juste ce qu’on lui apportait sur un petit plateau et dans une assiette. Elle ignorait tout du stockage, de la préparation, des machines et ustensiles pour faire la cuisine. Tout était si… Nouveau.
Elle finit par se détacher de la table et de s’approcher encore du frigo. Elle posa sa main sur la poignée, tourna son regard vers lui comme pour avoir son approbation puis l’ouvrit à nouveau.
Là elle se pencha un peu face à des choses qu’elle ne connaissait pas trop. Perplexe devant tout ce qu’il contenait, elle ne savait absolument pas ce qu’elle pouvait manger et surtout les noms de toutes ses choses. Elle fronça les sourcils, un peu embêté. Tout doucement elle se redressa, se tourna à moitié vers lui et secoua négativement de la tête avec dans son regard une expression de détresse.

… J…sais pas… Lâcha-t-elle.

Comment choisir quand on ne faisait que lui donner ce qu’on avait choisi pour elle ?
Elle ne restait que dans cette petite chambre triste et vide, pour ne sortir de là que pour des expériences et exercices parfois très perturbant.
Il y avait aussi cet horrible placard où on l’enfermait quand elle refusait d’accomplir un exercice que lui demandait « papa ».
Alors elle était bien incapable de prendre des décisions par elle-même et de choisir parmi toutes ses boîtes, ses paquets de couleurs exposés devant ses yeux.

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MessageSujet: Re: “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad   “La souris a peur du chat et Eleven de Papa.” - Galahad EmptyJeu 21 Déc - 17:15


La petite observait les recoins de la maison du jeune homme. Elle semblait émerveillée par à peu près tout ce qu'elle voyait ce qui est assez étonnant. N'importe quel enfant devrait connaître ce genre d'environnement, du moins c'est ce qu'il suppose. Sa réaction est donc assez étrange, il en va de même quand elle s'attaque au frigo qu'elle ferme et ouvre plusieurs fois de suite. Est-ce qu'on peut qualifier ça de comportement normal ? Il tente de se souvenir de quand il avait son âge ou même quand il était plus jeune s'il avait eu ce genre de réaction avec le frigo, même son frère ne s'était jamais amusé à ouvrir et fermer la porte de la sorte. En fait, vu qu'ils ont toujours vu cet engin dans la cuisine, sans cesse ouvert par leurs parents pour en prendre des choses, ça ne les a jamais marqués. Mais a voir le visage de Eleven, c'était vraiment la première fois qu'elle découvrait ça. Quel genre de vie à t-elle bien pu avoir pour en découvrir un pour la première fois ? Galahad commence vraiment à se poser des questions. Il pensait que c'était juste une fugueuse, mais à présent il en doute. Est-ce qu'elle aurait été séquestré ou quelque chose comme ça ? Ceci ne serait pas improbable et les gens peuvent être tellement fous !

L'enfant ne lui répondit pas, elle semblait concentrée sur le frigo et l'idée de prendre une douche pour être propre ne semblait pas réellement l'atteindre. Pour le moment, il voulait juste attendre et voir si elle voulait manger quelque chose de spécial. A cette question, elle observa de nouveau l'intérieur du frigo sans savoir quoi répondre. Là aussi, ça ne l'étonne pas du tout. Un sourire s'affiche sur son visage et il approche pour observer l'intérieur du réfrigérateur avec elle. Les courses ont été fait il n'y a pas longtemps, donc il est plein et laisse un grand choix de nourriture. "Je peux faire plusieurs choses !" propose t-il en en connaissant pas du tout les gouts de la petite fille. Ainsi, il sortit une pizza quatre fromages, des steak hachés et une boisson gazeuse du frigo. Ensuite, il ouvrit un placard pour en sortir des pâtes. "Je ne connais pas une seule personne qui n'aime pas les pizzas ! En plus, je peux te faire un steak et des pâtes si jamais tu n'aimes pas !" Tout en parlant, il mit le four en route pour le faire préchauffer puis laissa le tout sur le plan de travail. "Mais avant, tu vas me suivre, je vais te conduire à la salle de bain !" indique-t-il en se dirigeant hors de la cuisine.

Un petit signe de main pour lui indiquer de le suivre et les voilà en train de monter à l'étage, au bout du couloir, il ouvrit la porte de la salle de bain pour l'inviter à entrer. Avant tout, il lui expliqua comment se servir de la pomme de douche pour ne pas se brûler. De même, il lui montra le savon à utiliser et lui trouva une serviette propre. "Tu peux poser tes vêtements sales ici, dans la panière. Le temps que tu te laves, je vais t'en déposer des propres devant la porte, tu n'auras qu'à les mettre. Je vais faire à manger, si jamais tu as un problème, hésite pas à m'appeler !" Un dernier sourire et il laissa. En cherchant bien, il trouva un vieux pantalon et t-shirt appartenant à son petit frère, datant d'une ancienne décennie, mais ça ira très bien pour le moment. Puis, il alla dans la cuisine enfourner la pizza et commencer à faire chauffer l'eau pour les pâtes. Ce n'est pas forcément un cordon bleu, mais il sait se débrouiller. Au moins, c'est simple et ça restera largement mangeable. Il n'y a qu'en cuisinant qu'il pourra s'améliorer, c'est pour ça qu'il fait des efforts. Tout ce qu'il souhaite c'est que la petite aime au moins un des trucs qu'il va préparer. Le temps que ça cuisse, il dressa la table, deux assiettes avec les couverts qui vont avec et les verres.

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