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 Bleeding, bruised, and furiously alive

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Bleeding, bruised, and furiously alive Vide
MessageSujet: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyMer 20 Déc - 22:06






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Type du sujet : [X] Flash-Back [] Présent
Date du rp : 25 Octobre 1984
Matin, après-midi, soir : Soir
Météo (approximative) : Le ciel est bleu et l’air frais, quelques nuages passent de temps à autre
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [X] oui [] non
Commentaire :






Treize soupira tout en arrachant des bandes de tissus du bas de sa chemise d’hôpital pour les enrouler autour de ses pieds nus et écorchés. Le sang n’arrangeait pas ses problèmes, la bête n’allait se montrer que plus agressive si elle le croyait blessé, il en était sûr. Il avait senti sa présence alors qu’il arrivait dans ce monde au petit matin, et même si la lumière du soleil semblait l’avoir chassée, il se sentait toujours traqué. Pire, il avait erré toute la journée sans rien voir d’autre que des arbres et une voie de chemin de fer, et le soleil commençait à partir. Et s’il n’y avait que ça encore, sa fatigue était telle qu’il avait l’impression d’être au ralenti, il avait si faim maintenant qu’il se courbait de douleur, et sa bouche et ses lèvres étaient complètement desséchées. Peut-être qu’on avait eut raison de le garder enfermé, peut-être qu’il n’y avait rien dehors à part la douleur et la désolation. Il allait mourir, mais à bien y réfléchir, il valait peut-être mieux mourir ici que dans les salles aseptisées du laboratoire.

Se lever après avoir mit ses bandages de fortune était une torture, tout son être ne demandait qu’à rester allongé là, dans l’humus, et à ne surtout plus bouger quoiqu’il arrive. Mais il ne pouvait s’y résoudre, il ne pouvait pas abandonner. Alors il continua sa route, suivant les rails, cet espèce de chemin devait bien mener quelque part, non ? Il n’avait pas été construit pour rien, en tout cas il l’espérait. Le soleil descendait sur les arbres, et la fraîcheur grandissante ne tarda pas à le faire frissonner. Comment allaient les autres comme lui ? Cette question le taraudait en permanence, il voulait savoir s’ils s’en étaient sortis, et aurait aimé rejoindre le void pour prendre de leurs nouvelles. Mais ce n’était pas une bonne idée, déjà il était trop faible pour le faire, et surtout, il risquait de se faire remarquer par des autres comme lui alliés du laboratoire, qui auraient tôt fait de le tracer. Si ce n’était pas déjà le cas d’ailleurs, il suffisait d’une photo pour qu’on le trouve, non ? Malgré tout ce qui lui arrivait en ce moment-même, Treize n’avait pas envie de rentrer à la maison, il avait vu ce monde, et maintenant il voulait le comprendre. Si seulement il pouvait tomber sur un moyen de s’y retrouver, un indice lui indiquant dans quelle direction se rendre.

Il faisait sombre à présent, et le jeune homme sentait plus que jamais la présence du monstre quelque part dans ses traces. C’était reparti pour des heures de fuite. Il en était à se demander combien de temps encore il pourrait lui échapper quand il sentit quelque chose de nouveau. Oui, il sentit bien avant de le voir que quelqu’un approchait. Les gens du labo ? Prudent, Treize se cacha dans les broussailles et guetta les alentours, avant d’apercevoir le raie de lumière d’une lampe. Une personne seule ? Bien, en cas de problème, il n’aurait aucun mal à s’en débarrasser. Il l’observa un moment, c’était un homme d’à peu près son âge, qui semblait fouiner les alentours. Il avait perdu quelque chose ? Ne sachant comment réagir face à cet inconnu, il se contenta de l’observer, longtemps. Impossible de savoir s’il avait à faire à quelqu’un qui pouvait l’aider, ou qui allait aussitôt prévenir ses geôliers. En fait, il avait tellement peur qu’il le laissait s’éloigner sans broncher. Peut-être que c’était mieux comme ça, ce type-là avait l’air suspect de toute façon.

Il en était à se dire ça quand il réalisa que l’homme prenait la mauvaise direction, il partait du côté que lui fuyait, le côté du monstre. S’en rendait-il seulement compte ? Sans plus réfléchir, Treize se redressa et quitta les buissons.

« Non ! »

Il s’approcha de l’inconnu en tremblant comme une feuille, et pas seulement à cause du froid. Effrayé, mais déterminé à empêcher ce fou de faire un pas de plus, il vint se caler entre lui et le chemin qu’il semblait vouloir suivre. Ils étaient maintenant face à face. Treize le regarda de haut en bas, l’air surprit alors même que c’était lui qui arrivait. Il n’avait jamais vu quelqu’un habillé comme ça, ni coiffé comme ça. Il ne devait pas être du laboratoire au vu de sa tête, ça le rassura un peu.

« Pas par là, il ne faut pas. »

Restait le problème de la communication, au centre, on ne s’était jamais embarrassé à lui parler plus de quelques minutes par jour. Il se savait très limité, et tenta donc de compléter avec quelques gestes montrant la forêt derrière lui. Ce n’était sans doute pas très clair, mais le vrai problème était que Treize n’avait aucunement réalisé que sa propre apparence devait faire peur à voir. Il portait en tout et pour tout une chemise d’hôpital déchirée et couverte de boue et de substances bizarres, son visage était pâle et cerné, et ses pieds nus tâchaient de sang leurs bandages improvisés. En fait, les mots étaient inutiles, cette vue seulement devait suffire à faire fuir le nouveau venu.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyLun 1 Jan - 15:00


Alexander et Treize
Bleeding, bruised, and furiously alive




La nuit tombait plus vite maintenant, Alexander au volant de son pick-up sillonnait la petite route de terre accidenté menant au plus proche de la forêt. Il avait fini tout juste sa journée de visite et de consultation, mais avant de rentrer chez lui, il voulait faire une petite inspection dans un coin du bois dont un de ses clients lui avait dit avoir vu quelques choses d’étrange. Le ciel se teintait de bleu marine, les étoiles s’allumaient l’une et après l’autre, nullement gêné dans ce coin par les éclairages artificiels des lampadaires ou des habitations. On pouvait même qualifier ce début de nuit comme belle et étoilée. S’il n’avait pas eu d’autre préoccupation en tête, Alex en aurait certainement plus profité. Mais il tenait à vérifier l’empreinte et le tronc d'arbre pourri dont lui avait parlé un des paysans. Étant un enfant du pays, il n’avait aucun mal à se repérer dans la région, la forêt il la connaissait relativement bien, avec une bonne boussole impossible de se perdre dans ce labyrinthe de végétations denses.

Il arrêta enfin sa camionnette et coupa le moteur. Il ouvrit la portière un peu rouillée et sauta à terre faisant crisser les feuilles mortes sous ses épaisses chaussures de randonnées. Il contourna le pick up pour prendre ce don il avait besoin, son petit sac à dos avec de quoi relevé des empreintes et une bonne et grosse lampe torche. Il vérifia qu’elle fonctionnait bien et braqua son faisceau brillant sur le petit sentier qu’il allait prendre. Son sac sur le dos, se dirigeant avec ce rayon de lumière blanche, il s’enfonça entre les grands et sombres arbres de la forêt.

Le paysan avait vu quelques choses près du vieux rocher à la tête de sanglier, une aspérité rocailleuse qui avait l’allure grossière donc d’un sanglier. Il faisait maintenant bien nuit, autour de lui, il entendait les bruits des occupants de la forêt. L’hululement d’une chouette au loin, les petits pas feutrés d’un petit rongeur qui s’enfuyait à son approche. Un faible croassement de grenouille provenant d’une mare un peu boueuse en contrebas. Mais il n’avait aucunement peur, il avançait sans hésitation, tellement habitué à la nature, aux animaux. Il avait quand même un pistolet au cas où dans une de ces poches de son sac à dos, en cas de mauvaise rencontre.
Il approchait de la tête de sanglier quand il entendit un bruissement sur sa droite, quelques choses de plus gros remuaient dans la végétation. Alexander s’arrêta et pointa son rayon dans cette direction. Il s’attendait à un sanglier, voir une biche peut être mais certainement pas à ça…

« Non ! »

Alex sursauta car surgit brusquement des fourrés, d’entre les arbres et les buissons un jeune homme à l’allure plutôt… Spécial. Le véto se figea stupéfait, écarquillant les yeux en voyant un homme vêtu d’une chemise d’hôpital, du moins cela y ressemblait. Le visage sale et égratignés, les cheveux emmêlés et pleins de feuilles, de brindilles, de plus il était complètement pieds nus alors qu’il faisait un temps particulièrement frais. D’ailleurs il tremblait comme une feuille et s’avança donc vers le véto, articulant quelques mots d’une façon assez maladroite :

« Pas par là, il ne faut pas. »

… Heu salut ! L’aspect du gars l’inquiétait beaucoup, malgré sa surprise et son inquiétude, il esquissa un petit sourire chaleureux.
Ça va . Tu es perdu . Blessé peut être . Je… peux peut-être t’aider… Pourquoi pas par-là ?
Il plissa les yeux, pencha un peu la tête mais conserva surtout un air avenant et souriant. Il semblait totalement paumé le type, un peu fou aussi. Est-ce qu’il était accidenté ? ou alors en fugue ? Genre un échappé d’un hôpital psychiatrique peut être . De ce fait, il ne fallait pas trop le brusquer certainement et lui parler de façon rassurante.




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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyLun 1 Jan - 16:47


Le cœur de Treize battait à tout rompre, c’était son premier face à face avec quelqu’un depuis son évasion, et on ne peut pas dire que sa vie au laboratoire lui ait beaucoup permit de prendre confiance en l’être humain. Il n’espérait rien de l’homme qu’il venait de rencontrer, il avait agi sans vraiment réfléchir, juste pour le protéger. Et pour tout dire, il s’attendait presque à se faire crier dessus. Après tout, il venait d’interrompre ce garçon en pleine recherche. S’il avait été au Centre, il aurait sans aucun doute été sanctionné. Du coup, il appréhendait beaucoup sa réaction, mais comptait bien l’empêcher d’avancer quoi qu’il arrive. Ce serait une bêtise de le laisser continuer.

Étonnamment, le garçon ne sembla pas si fâché que ça, surprit peut-être, ce qui pouvait se comprendre, mais il ne lut pas de colère en lui. C’était très étrange. Il lui parla même avec une douceur qu’il n’avait pas souvent connue, et puis il souriait, pourquoi ? Il était content de le voir, ou quelque chose comme ça ? Mais ils ne se connaissaient même pas. Pas hyper rassuré malgré tous les efforts du vétérinaire, Treize écouta ce qu’il avait à dire. Il hocha légèrement la tête quand il lui dit qu’il était perdu, ça c’était bien vrai, il n’avait jamais été aussi paumé de toute sa vie. Pour le fait d’être blessé, il eut un mouvement de tête négatif, ça allait à peu près, par contre il ne répondit pas quand le garçon proposa de l’aider, et l’autre question arriva, Pourquoi pas par-là ? Treize regarda derrière lui, la nuit était noire et on ne percevait rien de suspect à part les bruits habituels de la forêt. Pourtant une sensation d’angoisse le saisit nettement, l’empêchant presque de respirer. Elle était là, la bête, il n’aurait pas pu dire à quelle distance exactement, mais ils n’étaient pas en sécurité ici. Il se retourna finalement vers le garçon.

« Il y a quelque chose. Danger. Même avec une arme. »

Il n’y avait aucune raison pour que Treize soit au courant pour le pistolet, mais il sentait que quelque chose rassurait le garçon. C’était pareil avec les gardes du labo, ceux qui étaient armés et croyaient pouvoir se défendre contre lui s’il devenait soudain incontrôlable, ils se pensaient plus maîtres de la situation. Malheureusement pour eux, ce n’était que psychologique, même un tireur bien entraîné n’avait que peu de chance de s’en tirer si Treize avait subitement décidé de lui exploser le crâne. Et pour la bête, c’était pareil, ce garçon n’aurait pas pu y faire grand-chose, surtout en pleine nuit dans une forêt aussi dense. Pourtant, il ne semblait pas vouloir bouger.

« Tu dois partir. »

Treize tremblait toujours, et sa voix n’avait rien de menaçante ou pressante, elle était juste faible et mal assurée. Il ne savait pas d’où venait ce garçon, mais il ne pouvait pas rester là. Lui, il pourrait toujours se débrouiller. Il ne s’en sortait pas si mal que ça pour le moment, si ? Avant que le garçon ne s’en aille, il s’empressa de demander.

« De… De l’eau ? »

Une lueur d’espoir brilla dans les yeux ternes et fatigués de Treize. S’il pouvait seulement boire un peu, ne serait-ce que quelques gorgées, sa vie en serait complètement changée. Il mourrait de soif, et de faim, et de fatigue. Mais même si le garçon s’était proposé de l’aider, il ne savait pas quoi lui demander. Il ignorait qu’il y avait une ville pas si loin que ça de l’endroit où ils se trouvaient, avec autant d’eau et de nourriture que dans ses rêves les plus fous. Tout ce qu’il connaissait, c’était le labo et cette forêt qui ne semblait pas avoir de fin.

« À manger ? »

Toujours faible, Treize observait le garçon d’un regard qui aurait pu le percer de part en part. Il guettait le moindre signe pouvant indiquer qu’il avait ne serait-ce qu’une pomme et une bouteille dans son sac. Ses attentes étaient si fortes qu’il utilisait ses pouvoirs sans même le contrôler, il ne pouvait pas lire dans les pensées, mais obtenir certaines informations sur les gens par contre c’était possible. Enfin, en partant du principe qu’il avait assez d’énergie pour ça, ce qui n’était absolument pas le cas. Très rapidement, un vertige violent le prit, il se passa une main sur le visage en titubant de quelques pas vers l’arrière, mais réussit à se reprendre. Les nombreux tests passés au laboratoire lui avaient appris à tenir bon même après avoir épuisé ses forces, mais il devait bien reconnaître que là il atteignait ses dernières limites.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyLun 1 Jan - 21:17


Alexander et Treize
Bleeding, bruised, and furiously alive



Dans sa lumière laiteuse, un visage sale et effrayé. Son faisceau glissa sur cette silhouette transit et si peu vêtue. Merde… c’était quoi ça encore . Qui était ce type ? Et pourquoi il portait ce genre d’habit ? Un étranger ? C’était possible car il semblait avoir pas mal de difficulté à parler, à prononcer des mots en anglais. Par contre il n’avait pas d’accent…
Sa tenue ne le rassurait pas des masses, il manquerait plus qu’il tombe sur un timbré. Mais pour le moment le gars semblait plus effrayé, paumé que réellement dangereux. Il lui bloquait le passage et lui conseilla… ou plutôt supplia de ne pas aller plus loin, forcément Alex demanda pourquoi .

« Il y a quelque chose. Danger. Même avec une arme. »

Il se mettait vraiment en travers du chemin, tentant de lui bloquer le passage bien qu’il soit plus petit que lui et surtout bien moins costaud.
Quelques choses de dangereux ? C’est-à-dire ? quand il évoqua l’arme, il tiqua du regard et revint sur lui, sur ce gars en chemise d’hôpital… du moins cela y ressemblait vraiment.

Tu fuis quelques choses ? Quelqu’un te veut du mal c’est ça ? Difficile de penser directe à du surnaturel quand on a fait des études comme les siennes. Comme tous les biologistes des choses s’expliquaient de façon rationnelle. Donc peut-être que le quelques choses de dangereux était en fait un agresseur, un truc du genre et pas le « diable » comme avait pu décrire l’autre gamin. Bordel depuis quelques jours, il ne savait plus trop où il en était et quoi pense. Alors forcément il se raccrochait au scientifiquement prouvé, c’était logique.

« Tu dois partir. »

Partir ? Mais ? c’est quoi cette chose ?

Insista-t-il perplexe, après tout il était là pour relever le bizarre justement. Il gardait en mémoire le massacre des veaux chez le père de Jason. Il avait vu un gamin effrayé par « le diable » comme il avait qualifié la bête. Il retrouvait le même genre de regard chez cet homme étrange… y avait-il alors un lien ? Sauf que sa peur était très impressionnante et mis le doute dans l’esprit du jeune véto, le doute d’être capable de découvrir et affronter alors ce qu’il y avait à affronter.
Mais alors qu’il pesait le pour et le contre, l’inconnu laissa échapper encore quelques mots… voire même plutôt une supplique :

« De… De l’eau ? À manger ? »

Puis brusquement il sembla perdre l’équilibre, son teint déjà livide devint transparent. Même s’il est véto, que ses clients sont des animaux, il sait reconnaître un homme victime d’un malaise vagal. Sans hésiter, il réduit la distance et lui attrapa doucement par-dessous le bras pour le soutenir.
houla… t’as vraiment pas l’air en forme toi. J’ai ce qu’il faut mais pas ici, dans mon camion. Si ça te dit-on y va, tu auras de quoi boire et manger, okay ? Il était relativement inquiet, l’état du garçon semblait vraiment pas brillant brillant.

Il fixa un instant les ténèbres derrière lui, puis autour de lui.
allez c’est décidé, comme tu me conseilles en plus de retourner d’où je viens, allons-y ensemble. Et une fois à l’abri dans mon pick up tu m’expliqueras un peu plus ce qui t’inquiète, ça te va ? Il usa d’un ton gentil et glissa un sourire à ce pauvre gars totalement paumé. Il devait avoir froid en plus, il n’avait pas dû prendre une douche depuis un bon moment.

La priorité c’était de le réchauffer et lui donner de quoi se remettre un peu.
Glissant doucement son bras sous lui, il le laissa s’appuyer contre lui et rebroussa donc le chemin. L’indice au rocher de la tête de sanglier attendra un autre jour, en même temps ce n’était pas un chemin de grandes promenades par ici. Il avait plus urgent à faire.





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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyVen 5 Jan - 18:47


Intervention du Demogorgon


Un craquement se fait entendre dans le lointain. Quelqu'un est ici, près de vous. Avec un peu plus d'attention, vous pouvez entendre un drôle de son indescriptible, que fait le Demogorgon quand il cherche à attraper une nouvelle proie. Les bruits peuvent se rapprocher, de plus en plus, jusqu'à soudainement disparaître. Vous avez le temps de vous déplacer encore un peu alors que le Demogorgon semble ne plus être dans les parages. Puis, après quelques minutes, l'un de vous d'eux sent quelque chose de gluant glisser sur son épaule : de la bave de Demogorgon. Il est au dessus de vous, penché au dessus du vide, en équilibre sur une branche d'arbre, la gueule à demie-ouverte.




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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyVen 5 Jan - 20:13


Il ne bougeait pas, pourquoi il ne bougeait simplement pas ? Treize avait essayé d’arrêter le garçon, de l’avertir du danger, mais il y était complètement aveugle. Lui voulait parler, il voulait une description de la chose qui le poursuivait, mais il n’avait pas les mots, ni l’énergie, ni le temps d’en discuter. Quand le brun lui demanda si c’était quelqu’un qui voulait l’agresser, Treize secoua négativement la tête.

« Quelque chose. »

Ce fut sa seule réponse, avant qu’il ne réclame faiblement à manger et titube. Il eut un léger sursaut quand le garçon l’attrapa par le bras. Au labo, ce genre de contacts était toujours plutôt désagréables, ça voulait dire qu’on allait l’entraîner de force subir un test louche, et souvent on lui faisait mal dans la manœuvre. Mais là, cet homme se distingua encore, il était plutôt doux, dans ses gestes comme dans ses paroles, et ça le rassura. Pendant plusieurs secondes bénies, Treize se dit que peut-être, peut-être, il allait s’en sortir, ils allaient quitter cet endroit ensembles, et il aurait à boire et à manger. Il se contenta de hocher la tête quand l’homme lui demanda si ça lui allait, et se laissa un peu aller contre lui en avançant dans les bois. Il n’en pouvait plus, mais l’espoir le faisait encore tenir.

C’était trop beau évidemment, trop facile. Pourquoi ne s’en était-il pas douté ? La bête l’avait suivi des jours et des nuits durant, tentant de l’épuiser. Elle n’allait pas le laisser filer comme ça, maintenant qu’il était au plus bas. Il aurait dû le savoir. Ils avançaient depuis quelques minutes quand une angoisse le prit soudain, comme rarement il en avait sentit dans sa vie. Ça ne pouvait pas bien finir, bien sûr. Faiblement, il tenta de repousser le garçon, alors qu’un craquement se faisait entendre derrière eux.

« Cours. Laisse-moi. Cours. »

Lui était en bonne forme, il pouvait s’en tirer, Treize par contre ne s’attendait pas à pouvoir faire grand-chose. Il ralentirait le monstre autant que possible, il devait bien ça à celui qui avait tenté de l’aider. Et puis… La suite, il ne la connaissait pas, mais il savait que ça finirait mal. Le cœur battant, il sentit monter en lui l’adrénaline, et se mit à courir. La chose approchait, il pouvait l’entendre, mais surtout il pouvait le sentir, et la terreur lui donnait un semblant d’énergie. Il avait l’impression d’être ailleurs, de regarder la scène plutôt que de la vivre vraiment, ce n’était peut-être pas plus mal, sinon il aurait sûrement craqué. Il ne sut pas combien de temps il parvint à tenir le rythme, sans doute pas si longtemps que ça. Brusquement, il s’arrêta, et appuya ses mains sur ses genoux, il n’avait jamais couru comme ça de toute sa vie et ça se voyait. Le souffle court, il tenta de reprendre un peu sa respiration, mais en vain, son cœur non plus ne se calmait pas, et l’angoisse était toujours aussi présente. Le calme était revenu dans la forêt, elle était même presque trop silencieuse, mais il savait que ce n’était pas fini. La bête était là, sans doute tout près, il fallait continuer. Treize se secoua autant qu’il put, mais alors qu’il allait se remettre à avancer, il vit quelque chose de pas très engageant couler sur l’épaule du garçon. Relevant la tête, il se figea un instant devant l’horreur de la scène.

« Cours !!! »

La bête allait frapper quand Treize projeta son bras en l’air, la faisant valdinguer à plusieurs mètres de là dans un vacarme de grognements et de branches brisées. Le monde tangua, mais il était trop fébrile pour s’évanouir. Il se mit à courir avec toute l’énergie qu’il lui restait, oubliant l’épuisement et la douleur de ses poumons en feu. Par deux fois, la bête reparut dans son champ de vision, et par deux fois il la repoussa dans l’obscurité. À peine conscient, il suivit le mouvement jusqu’à apercevoir enfin quelque chose au loin. Un vieux pick-up qui n’attendait qu’eux.

« Camion ? »

Il eut le tournis comme jamais, mais ne s’arrêta pas, ce n’était pas le moment de tomber. Bientôt peut-être, mais certainement pas maintenant.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptySam 6 Jan - 15:46


Alexander et Treize
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Le gars semblait totalement paumé, voire même totalement épuisé, il lui tomba limite dans les bras alors qu’il balbutiait des mises en garde contre quelques choses de dangereux qui se trouvait plus loin dans le sentier. Alex le retenant de tomber, tenta d’en savoir plus, cherchant à savoir s’il s’était fait agresser par des gars cachés dans les bois. Depuis quelque temps il se passait d’étrange chose (Stranger things fufufufufufu), alors forcément il essayait de faire le lien entre tous ces évènements. Mais le type demeura très vague dans sa réponse :

« Quelque chose. »

Il était en tout cas sur le point de s’évanouir, Alec reconnaissant un début de malaise vagal, lui proposa de retourner au camion afin qu’il se repose, boit un peu et mange quelques choses. Sauf que… qu’un bruit, un genre de sifflement guttural se fit entendre dans les profondeurs de la forêt. À cet instant, il sentait le gars se figer, se raidir contre lui. Alexander se retourna et braqua son faisceau lumineux sur le chemin qui sillonnait entre les arbres sombres. Mais rien que la végétation lugubre et l’obscurité autour d’eux.
Le type qu’il soutenait, brusquement se débâtit légèrement, le poussa et alors qu’il était pâle, livide et à bout de forces, sa voix à nouveau vibrante de peur, lâcha une phrase :

« Cours. Laisse-moi. Cours. »

Mais Alex n’était pas disposé à le lâcher, ni le laisser derrière lui surtout si y avait un animal qui s’approchait et pouvait le blesser.
Il tenta de fouiller les ténèbres avec sa lampe, constatant qu’il n’y avait rien. Puis… il eut un bruissement sur le côté. Il pivota et à nouveau braqua sa lampe torche là. Toujours noir, toujours que des feuilles, des troncs et rien d’autre.
Et à ce moment le gars le repoussa et se mit à courir. Alec surpris mais peu rassuré dans le fond, l’interpella et décida de le suivre. L’inconnu courait plutôt vite, il semblait retrouver brusquement un regain d’énergie temporaire. La peur lui donnait clairement des ailes en tout cas. Alexander eut bien du mal à ne pas se laisser distancer.

Tout en courant dans l’étroit sentier, cette fois il entendit à nouveau ce sifflement étrange. Il y avait bien un animal mais ce cri lui semblait si… inconnu. Il hésita à ‘arrêter, un court instant, de faire face et voir ce que c’était. Il songea à son arme, il avait même un mini-pistolet à seringue soporifique, il pourrait tenter d’endormir l’animal.
Puis le gars s’immobilisa, courbé en deux vers l’avant, il semblait vraiment à bout de forces. Même lui ne menait pas large et pourtant il faisait du jogging très régulièrement dans la semaine. Mais là le sprint avait été plutôt rude et long.

Je crois… qu’on l’a distancé… Toute façon un animal ça va pas nous poursuivre, t’en fais p… Brusquement un truc coula sur son épaule, de la bave qui venait d’en haut.
Il eut comme un grognement guttural et menaçant juste au-dessus de lui. Alex leva la tête et …

« Cours !!! »

La créature mi-humaine avec une tête s’ouvrant comme une fleur carnivore émit un sifflement puissant. Alex écarquilla les yeux, figé sur place, effrayé, hébété, l’esprit totalement vide. Oui il avait bien entendu l’autre lui dire de courir, mais ses pieds ne se décolèrent pas de la terre.
La bête se ramassa, sauta mais… Fut projeté en arrière. Dans un cri suraigu de douleur, elle chuta dans les branches. Alex retrouva alors toutes ses facultés sensorielles, il pivota sur ses talons, agrippa le bras du gars et courut avec lui dans la direction du camion. Vite retourner au pick-up à tout prix, pour le moment c’était clairement le plus urgent, il ferait le point plus tard, une fois loin de ce truc.
Lui aussi brusquement il se sentait poussé des ailes, l’adrénaline lui faisant piquer un 100 mètre à fond. Il ignorait si la créature leur courrait après, mais il n’avait vraiment pas envie de le savoir pour le moment.

« Camion ? »

Ils arrivèrent sur le pick-up. Sentant l’autre flanché, avec la force que décuplait la peur, il l’agrippa par la taille, le souleva presque pour le porter sur quelques mètres ainsi et vite ouvrir la portière et l’y jeter presque dedans.

Putain ! Bordel de merde ! Jura-t-il en contournant à fond de train son pick-up par l’avant afin d’ouvrir la portière devant le volant. Il s’engouffra dedans, la ferma et non sans mal, non sans fébrilité, il attrapa la clef pour la tourner. Fixant avec nervosité le sentier obscur.

Le moteur ronfla d’un coup, il appuya sur l'accélérateur direct, le pick-up patina un peu dans la terre meuble et finalement fila par un autre sentier un peu chaotique mais qui rejoignait directement la route.

Bordel ! C’était quoi ce truc ? lâcha-t-il une fois que le véhicule déboula sur la route.




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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptySam 6 Jan - 17:41


Treize était ailleurs, il sentit l’autre garçon l’attraper fermement pour le faire grimper dans son camion, sentit les cahots sur le chemin, et l’entendit même jurer et s’interroger sur la chose qu’ils avaient vu, mais c’était à peine s’il était conscient. Il dut s’évanouir, en tout cas il eut un moment de noir complet, et puis il rouvrit les yeux, le front contre la vitre froide. Il lui fallut quelques secondes pour recadrer la scène, se rappeler où il était et à quoi il venait d’échapper. Son regard se tourna vers celui qui venait de lui sauver la vie, puis il écarquilla les yeux en voyant le décor autour d’eux. Il faisait sombre, mais les bois avaient laissés la place à un nouvel endroit, une ville. Il y avait des lumières, des bâtiments, des gens dans les rues, toutes ces choses qu’il n’avait encore jamais vues. Il se redressa sur son siège, regardant autour comme un perdu.

« Où… ? »

Où étaient-ils ? Où allaient-ils ? Pendant un moment il paniqua un peu, il eut peur que l’homme le ramène au Centre, mais celui-ci était en pleine forêt, l’endroit qu’ils avaient quitté, à priori. Pas complètement serein pour son premier tour en voiture, il continua à regarder autour de lui. Il y avait beaucoup à voir, et Treize ne savait pas trop ou regarder, ça faisait trop d’informations pour lui. Alors qu’ils étaient arrêtés à un feu rouge, il contempla les vitrines d’un magasin de vêtements, avec ses mannequins tout habillés. En tournant à l’angle, il remarqua un groupe de gens un peu éméchés sortant d’un bar. Toutes ces choses, même des détails comme un couple sortant leur chien, attirait son regard. Il n’en oubliait pas tout ce qu’il avait subi cette dernière semaine, c’était trop dur à ignorer, mais ses douleurs lui semblaient légèrement moins intenses maintenant que la bête semblait loin et qu’il avait toutes ces choses incroyables devant les yeux. Il s’en détourna cependant pour regarder son chauffeur, d’une petite voix, il demanda.

« Tu vas bien ? »

Bien sûr, c’était probablement lui qui allait le plus mal, mais il avait vu la tête du garçon face à la chose qui le poursuivait, et il avait bien sentit que ça lui avait fait un choc. Encore maintenant, il sentait émaner de lui des sentiments plutôt confus qu’il n’arrivait pas à cerner complètement. C’était un peu étonnant quand même, que lui soit surpris, d’accord, il n’avait jamais vu ce monde, mais apparemment ce garçon ignorait aussi des choses sur les créatures qui peuplaient ces terres. Curieux, le monde était si vaste que ça ? Il ne posa pas la question, il n’aurait pas su comment la formuler de toute façon. Au lieu de ça, il joua un peu avec le bouton qui ouvrait et fermait la portière, puis il trouva un autre bouton devant lui, et ouvrit la boîte à gants, dont tout le contenu se déversa sur ses genoux. Incroyable, partout où il regardait, il trouvait de nouvelles surprises. Le garçon arrêta finalement la voiture, et Treize regarda autour de lui.

« Maison ? »

Treize ne savait pas exactement ce qu’était une maison, pour lui c’était cet endroit tout blanc où il avait toujours vécu. Mais il y avait bien un bâtiment là où ils venaient de se garer, et s’était sa manière à lui de demander s’il vivait là. Quand le brun ouvrit sa portière, Treize l’imita, mais la sienne était bloquée, et il lui fallut quelques instants pour comprendre que c’était le bouton qu’il fallait tirer pour l’ouvrir. Un peu en retard, il ouvrit la porte et passa ses pieds nus dehors, mais pour tout avouer, il ne savait pas trop comment il allait faire pour suivre. Il resta un moment assis, puis tenta quand même de sortir de là en s’appuyant contre la voiture. Une fois debout, ça sera peut-être plus facile de marcher, ou pas. Il ne savait même pas d’où il tirait encore son énergie, mais il se retrouva bien dehors au bout d’un moment, suivant des yeux son compagnon de route pour voir s’il aurait enfin un peu d’eau et de nourriture, comme il le lui avait promis.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyLun 8 Jan - 10:12


Alexander et Treize
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Ha ça pour courir il avait couru, comme si sa vie en dépendait, même c’était clairement le cas. Cette créature dégageait un truc … Maléfique, agressif, il songea à la description de Jason et ça faisait tilter dans son esprit, le voilà son diable, c’était cette chose. Mais bordel de merde, c’était quoi comme chose .
L’autre gars lui disait de s’enfuir, limite de le laisser avec, évidemment qu’il n’en fit rien. Il choppa même vers la fin le type par la taille, le porta presque avalant les derniers mètres à fond de train. Heureusement qu’il connaissait ce sentier, depuis le temps qu’il courait dans le coin, cela lui évita ainsi de se laisser rattraper par cette chose…
Quand il aperçut le pick up, il eut comme un regain d’énergie, l’énergie de l’espoir. En un rien de temps, les deux étaient à l’intérieur et le camion roulait à vive allure sur la route bordée d’arbres. C’est au volant, les phares éclairant le panneau de la petite ville, qu’il retrouva un peu ses esprits. Le mode survie s’était éteint pour revenir en mode réflexion et cogitation.

« Où… ? »

La voix de son passager le fit revenir d’autant plus brutalement sur terre. Il balança un coup d’œil vers lui.
- Ha heu… Hawkins, tu es à Hawkins c’est une petite ville. Répliqua-t-il encore un peu hébété par ce qu’il venait de voir.

Encore en proie à cette fébrilité et à l’adrénaline, il conduisait plus par automatisme qu’autre chose. S’arrêtant au feu rouge, fixant sans vraiment voir le groupe de gueules saoules qui quittaient un bar en chantant et criant bruyamment. Il redémarra sans un mot au feu devenu vert et tourna pour se rendre évidemment chez lui, au cabinet vétérinaire.
Ça tournait dans sa tête… Le sentier, le type qui était dans sa voiture, puis… la créature. Merde… Il réprima un autre frisson… merde qu’est-ce que c’était ce monstre ?

« Tu vas bien ? »

Une nouvelle fois il eut cette impression de se reconnecter brusquement à la vie réelle. Une fois encore le gars avec sa question le tira de ses réflexions plutôt perturbantes.
… Heu… oui ça va, t’en fait pas… Je… on arrive chez moi, on va se poser et… puis t’auras de quoi manger et boire okay ? Il glissa un regard à son passager.

Tu pourras aussi te laver et je te filerais des fringues plus chaud aussi. Il tenta un sourire mais il eut l’impression d’avoir les commissures des lèvres plutôt raides.
Enfin il arriva devant chez lui, il se gara au niveau du parking visiteur, il se sentait trop secoué pour aller dans l’arrière-cour et faire sa manœuvre. Il coupa le moteur et s’apprêta à sortir quand son compagnon de route demanda :

« Maison ? »

Oui c’est chez moi, viens, descend.
Il quitta son pick up, attendit que son protégé en fasse de même et le conduisit par la porte d’entrée du cabinet. Il déverrouilla, le fit entrer et ferma derrière lui.

Hm… ceci c’est mon cabinet de travail, vient on va plutôt aller à l’arrière, chez moi, c’est juste au-dessus. Il le guida, passant dans un petit couloir menant sur une porte donnant à l’extérieur sur la cour et un escalier menant à l’appartement au-dessus. Juste à la porte, il eut des grattements avides, et un petit jappement. C’était son chien Snow, un berger blanc australien.

Ha oui j’ai un chien, il est gentil, un peu jeune et foufou, j’espère que tu n’as pas peur des chiens. Il ouvrit et un éclair blanc sauta littéralement sur son maître, aboyant joyeusement et cherchant à lui faire la fête.
Doucement il l’attrapa par le collier.
Calme Snow, voilà oui bon garçon je suis rentré. tout doucement il le poussa et laissa la place à son visiteur de passer.

Vas-y entre. et il ferma la porte. S’assurant qu’il n’avait pas trop peur de son chien, il put le lâcher et retirer sa veste et poser ses clefs sur le meuble de l’entrée.
Snow vint flairer et lécher copieusement les mains de l’étranger, remuant doucement la queue. Il ne semblait en tout cas pas considérer l’étrange gars comme un type douteux et dangereux, c’était déjà positif, car Snow pouvait se montrer méfiant.

Allons dans la cuisine, c’est par là. Il fit signe de le suivre et passa la porte de la cuisine avec Snow également sur les talons.
Il fouilla dans son frigo, en sortant des tranches de rôties, du fromage et dans un placard il prit du pain en tranche.

Un sandwich ça t’ira ? Il prit plusieurs pots de sauce et un couteau, ainsi qu’un verre qu’il remplit d’eau et disposa devant son invité. Ensuite il se mit à préparer plusieurs sandwichs. Il fit également couler un peu de café, pour lui, car il en avait bien besoin, d’un bien fort.
Attablé devant l’inconnue, terminant la préparation d’un premier sandwich qu’il lui présenta, il profita de cette ambiance plus calme et sécurisée pour apprendre un peu plus à le connaître.

Au faite Moi c’est Alexander, mais tu peux m’appeler Alex, ou Alec et toi . C’est quoi ton prénom ? le café était prêt, il se leva pour s’en servir une bonne tasse, puis revient à la place en face de lui, l’observant dévoré le premier sandwich.







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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive EmptyLun 8 Jan - 18:56


« Hawkins… »

Hawkins, cet endroit avait donc un nom, et son sauveur décrivait ça comme étant petit, alors que ça lui paraissait immense. Est-ce que cela voulait dire qu’il existait d’autres villes encore plus grandes ? Treize n’avait jamais ressenti autant de choses à la fois. Il y avait la faim et la fatigue, bien sûr, mais aussi le soulagement, la curiosité, la reconnaissance, l’attente, un peu, la peur face à toutes ces choses inconnues. Il n’était pas aussi choqué que le garçon qui l’accompagnait, parce que la créature, il l’avait côtoyé toute une semaine, il avait même un peu de mal à se dire qu’elle était loin maintenant. Quelque part, il s’attendrait presque à la voir débarquer à nouveau pour les surprendre, mais ce n’était pas possible, si ? Il espérait que ça ne le soit pas, mais peinait un peu à se détendre malgré tout.

La maison du garçon était bien différente de celle qu’il avait toujours connue, bien plus petite déjà, et puis il y avait un cabinet de travail quoi que ça puisse être, avec beaucoup d’images d’animaux sur les murs, des chiens et des chats surtout. Un peu intimidé, Treize suivait le mouvement en regardant partout, il aimait bien les animaux, il avait lu quelques livres où il y en avait. Mais quand on lui en avait présentés au labo, c’était généralement pour qu’il teste ses pouvoirs dessus. Est-ce que c’était à ça que servait cet endroit ? Il n’avait pas vraiment l’énergie pour poser la question, un autre jour peut-être. Alors qu’ils arrivaient devant la porte de la vraie maison du vétérinaire, quelque chose gratta de l’autre côté de la porte, ce qui le surprit légèrement. Treize avait l’habitude de sentir un peu les choses avant de les voir, mais il avait tellement usé de son pouvoir dernièrement que son sixième sens s’était tu. C’était comme s’il était devenu un peu aveugle tout à coup. Assez déstabilisé, il eut un mouvement de recul en voyant débarquer une tornade blanche aux pieds du garçon, mais il se calma vite.

« Snow. »

Une fois entré, il se pencha même pour caresser la tête de la bestiole, mais le chien était trop excité par le retour de son maître et n’arrêtait pas de bouger. Jusqu’au moment où il se dressa sur ses pattes et lui donna un grand coup de langue sur le nez. Treize se releva aussitôt en se frottant le visage, faisant une petite grimace.

« Allons dans la cuisine, c’est par là. »

Hochant la tête, Treize suivit le maître et le chien dans la cuisine, il repéra presque aussitôt le panier à fruits sur la table, et avant même de pouvoir ouf, il était assis avec la moitié d’une banane dans la bouche. Son nouvel ami lui parla de sandwich, encore une chose qu’il ne connaissait pas, mais si ça se mangeait, il le prenait sans souci. Ça pouvait avoir n’importe quel goût, il en mangerait quand même. La bouche pleine, il hocha la tête, en faisant un « Hmmpf ! » très motivé. C’est là qu’il vit le verre d’eau. De l’eau, bon sang. Il posa son reste de banane et l’attrapa pour le vider d’une traite. Ça lui fit un bien fou, il eut l’impression de revivre. Après un coup d’œil très reconnaissant au garçon, Treize regarda les différents meubles de la cuisine, et s’arrêta sur le robinet.

Sans rien demander, il se leva et parti remplir son verre à nouveau, avant de réfléchir et de le poser sur le côté pour boire directement au jet. C’était le bonheur, il resta de longues secondes à boire de tout son saoul, avant de se passer un peu d’eau sur les mains et le visage. Quand il revint à table, il avait déjà bien meilleure mine, et il attrapa aussitôt le sandwich pour avaler quelques grosses bouchées, c’était bon aussi, et ça faisait du bien. À ses pieds, Snow regardait avec amour la tranche de fromage qui dépassait du pain, mais Treize ne lui en donna pas, il avait beaucoup trop faim pour ça. Le garçon avait pris la parole, il s’était présenté, mais le jeune cobaye n’avait même pas semblé l’entendre tellement il était occupé à manger. Ce ne fut que lorsqu’il fut de retour avec sa tasse de café qu’il releva les yeux vers lui. Entre deux bouchées, il souffla en le pointant du doigt.

« Alex… ander ? Alex… ander. »

C’était un nom particulièrement long, il n’avait jamais rien entendu du tel, en fait il avait même trois noms puisque Alex et Alec venaient s’ajouter à la liste, c’était incroyable. Treize finit d’avaler son sandwich, ce qui fut assez rapide, avant de poser avec quelques hésitations son bras sur la table pour montrer son tatouage. Il se montra du doigt.

« Je m’appelle Treize. »

Il connaissait les nombres, il voyait très bien la différence entre son nom et celui d’Hawkins, Snow ou Alexander, et ça le rendit un peu triste. Est-ce que les nombres pouvaient aussi servir de prénoms en ce monde ? Il n’en était pas sûr. Cela dit, pour l’instant, il avait des préoccupations beaucoup plus pressantes et terre-à-terre. Il engloutit l’autre moitié de sa banane d’une bouchée, ce qui le fit un peu ressembler à un hamster, et à peine eut-il finit de l’avaler qu’il regardait le reste de pain et de fromage avec envie.

« Encore. »

Au bout de deux sandwichs et demi, cependant, Treize atteignit sa limite. Il se sentait repu comme rarement il l’avait été, et eut un très net regain d’énergie. Sa curiosité s’orienta d’abord sur la boule de poils qui continuait de le surveiller, au cas où quelque chose tomberait de son assiette. Il put enfin le caresser, maintenant qu’il bougeait nettement moins. Il observa aussi autour de lui, il avait envie de tout voir, de tout toucher, mais surtout il aurait voulu remercier celui qui venait de le sauver. Sauf qu’il ne savait pas du tout comment faire, il lui fallut pas mal fouiller dans ses souvenirs pour finalement déterrer un mot qu’il avait entendu dans le void, avec les autres enfants, et qui se rapprochait peut-être de ce qu’il ressentait en ce moment pour Alexander.

« Ami ? »
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