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 back in black ϟ ft Papa Keynes

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back in black ϟ ft Papa Keynes Vide
MessageSujet: back in black ϟ ft Papa Keynes   back in black ϟ ft Papa Keynes EmptyLun 27 Nov - 13:19






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Type du sujet : [X] Flash-Back [] Présent
Date du rp : 20 octobre 1984
Matin, après-midi, soir : tard dans la nuit, à l'heure où tout le monde est couché.
Météo : les étoiles et la lune sont cachées par les nuages. il a plu dans la journée, donc tout Hawkins reste un peu humide.
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [] oui [X] non
Commentaire : back in black ϟ ft Papa Keynes 3447408207 back in black ϟ ft Papa Keynes 3447408207 back in black ϟ ft Papa Keynes 3447408207





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back in black
feat papa
Tu halètes péniblement, le coeur battant la chamade contre tes côtes. Tu as la fatale impression d’étouffer, que tes poumons ne reçoivent pas suffisamment d’air pour permettre ta survie. Allongée contre le sol humide de la forêt d’Hawkins – Hawkins, la vraie, la bien vivante et chaleureuse que tu as connu depuis ta naissance – tu contemples le ciel chargé de nuages pluvieux avec des larmes au fond de tes yeux si bleus. Il ne te paraît pas aussi sombre que dans ce monde étrange duquel tu viens de t’expirper. De cette version d’Hawkins morte et froide dans lequelle ce monstre t’a entraînée. Les souvenirs sont encore vivaces, sont tels une plaie ouverte que tu ne parviens pas à panser. Rien d’étonnant à cela, en même temps. Ça ne fait que quelques minutes que tu es parvenue à rejoindre le monde réel, que tu t’es tirée de ce mauvais pas. Tu as échappé au monstre, tu as échappé à l’Enfer. Dix minutes auparavant, tu y étais encore. Maintenant, tu es libérée. Ou presque. Tu as un poids sur les poumons, tu es poisseuse comme tu ne l’as jamais été. Tes cheveux sont filandreux et gras, ta peau est aussi visqueuse comme de la bave d’escargot ou quoi que ce soit d’autre. C’est d’une répugnance extrême et tu sens ton estomac qui se soulève, une nausée qui monte rapidement. Tu bascules sur ton côté droit, crachant de la bile sur l’herbe et la terre humide. Tu craches, tu tousses, tu halètes. Tu restes de longues minutes allongée de cette façon, les yeux fermées et recroquevillée sur toi même. Tu as faim, tu as froid, tu as soif. Trois jours que tu as passé au coeur de cet Enfer terrible, trois jours que tu as passé à courir et te cacher. Tu n’en peux plus, tu es à bout de force.

Les bras et les jambes tremblantes, tu te mets debout. Tu chancelles légèrement, tu titubes en tentant de te mettre en marche. Puis, finalement, tu finis par trouver un semblant d’équilibre. Alors tu te mets en route. Tu dois rentrer. Ton père doit sûrement croire que tu as fugué pour la énième fois et ne se fait probablement pas trop de soucis. Cette pensée te crève un peu le coeur. Tu as conscience que tu aurais pu mourir au sein de ce Hawkins mort et froid. Un sanglot s’arrache de ta gorge. Tu aurais pu mourir et il n’en aurait jamais rien su, il aurait passé son temps à te chercher ou convaincu que tu n’en pouvais plus de lui et que tu as fini par prendre tes jambes à ton cou. Il n’aurait jamais su la vérité, il aurait cru que tu l’aurais abandonné et cette idée te paraît insupportable. Tu te presses, tu marches un peu plus rapidement. Tu as besoin de retrouver le cadre familier et rassurant de l’appartement dans lequel tu as grandis. Tu as besoin de retrouver ton père et lui faire comprendre que tu ne l’as pas abandonné. Vou avez beau ne pas vous entendre, vos rapports ont beau être compliqués, ça reste ton père. La seule personne qui est restée quand ta mère est partie, la seule personne qui t’a vraiment soutenue malgré ton comportement odieux. Il a été présent, il a été ta bouée alors que tu te noyais. Tu ne peux décemment pas l’abandonner. Que deviendrais-tu sans lui ? Que ferais-tu ? Où irais-tu ? Tu t’effondrerais sans ton père. Tu ne le lui dis pas, tu ne l’exprimes pas. Mais ton père est très certainement la personne la plus importante qui soit à tes yeux. Peut-être lui diras-tu cette nuit, peut-être lui diras-tu demain. Peut-être tu ne lui diras pas.

Tu accélères la marche autant que possible quand tu vois l’immeuble où est situé l’appartement. Tu trébuches sur tes propres pieds, tes bottines en cuir se faisant trop lourdes pour tes jambes fatiguées. Tu t’écrases sur le bitume, mais tu ne mets pas longtemps à te remettre debout. Tu pousses la lourde porte en verre avec des bras tremblants et tu te précipites dans les ecaliers pour monter au premier étage. Tu n’as pas tes clefs sur toi, tu ne sais pas si la porte d’entrée de l’appartement est verrouillée, mais tu décides de tenter le coup quand même. La poignée s’abaisse sans la moindre difficulté. Tu t’engouffres à l’intérieur alors sans la moindre hésitation et tu fais maladroitement claquer la porte derrière toi. L’entrée de l’appartement et le salon sont éclairés faiblement par les lampadaires extérieurs, ton père n’est nul part dans ton champs de vision. Tu fronces les sourcils et passes une main moite dans ta chevelure poisseuse. Lentement, mais sûrement, tu te diriges dans le couloir. Tu passes devant la chambre vide et sombre de ton paternel pour arriver sur le pas de la porte de ta chambre. Et le voilà, dans ta chambre. Seule la lumière de ta table de chevet éclaire la petite pièce. Tes vêtements sont éparpillés aux quatre coins de ta chambre, ton bureau est un véritable champs de bataille et ton père est assis sur ton lit, ton sac de cours posé sur ses genoux. Il farfouille à l’intérieur, à la recherche de quelque chose. Tu ne sais pas ce qu’il cherche, tu ne sais pas ce qu’il fait là. Interloquée, tu le fixes avec ton regard si froid, si glacial.
« Hey ... tu l’interpelles avec une voix aussi rauque que fatiguée. Qu’est-ce que tu fais ? »
Ta question sonne bête, idiote même à tes oreilles. Mais tu ne sais quoi dire d’autre, tu ne sais quoi faire d’autre. Alors tu restes plantée là, dans l’encadrement de la porte de ta chambre, les bras ballants et poisseuse.
☾ anesidora
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MessageSujet: Re: back in black ϟ ft Papa Keynes   back in black ϟ ft Papa Keynes EmptyLun 27 Nov - 21:15




back in black
Billie ξ Daddy

Installé dans son fauteuil favori, une bière tiède à la main, le père Keynes fixait le mur lui faisant face d'un regard étonnamment vide. Cela faisait trois jours. Trois journées et trois nuits entières qu'il n'avait pas vu sa gamine passer la porte d'entrée et cela commençait à le ronger. Au début, il avait à peine réagit, malheureusement bien trop habitué aux disparitions soudaines et sans fondement de Billie. Ça lui prenait parfois, sûrement sur un coup de tête, une envie de liberté soudaine typique de l'adolescence alors il n'en faisait plus cas à force. Et peu importe s'il tentait de la disputer ou de la punir à son retour : la brunette ne prévenait pas, ne donnait pas de nouvelles et récidivait de plus belle. Le père de famille laissait donc couler, culpabilisant à la fois de son incapacité à gérer son propre enfant tout en comprenant ce comportement rebelle à la vue des événements qui avaient bouleversé leur équilibre familial ces dernières années.
Mais cette fois-ci, tout semblait différent. Contrairement à d'habitude, Charles n'avait pas remarqué l'absence logique de quelques vêtements, du déodorant ou de la brosse à cheveux de sa fille dans la salle de bains. Au contraire : tout était resté parfaitement intact. Le sac de cours et les cahiers étaient restés sur la table de la salle à manger, présageant qu'en plus de consumer ses relations familiales, Billie prévoyait aussi de détruire sa scolarité, ce qui ne pouvait qu'attiser son inquiétude naturelle. Ses méninges n'avaient donc pas cessé de se remuer alors qu'il avait imaginé divers scénarios en coupant machinalement les troncs des arbres au travail. Un concert des Clash dans le coin ? Une fête chez un jeune homme du lycée ? Un accident de la route ? Ne pas savoir le consumait à petit feu. Il avait alors fini par passer un coup de fil au commissariat au petit matin du troisième jour, intimant à son vieil ami le shérif Jim Hopper de jeter un œil dans les environs d'Hawkins et de l'appeler s'il apercevait Billie. Il n'était pas question d'annoncer une disparition : Charles connaissait sa fille et s'il se doutait qu'elle rêvait de quitter cette petite ville perdue, il avait bon espoir de l'avoir assez bien éduquée pour qu'elle ait la décence de lui parler avant de disparaître. Billie n'était définitivement pas comme Marigold.
Une fois la nuit tombée, le quadragénaire avait donc décidé de veiller, espérant intimement le retour de sa descendance une fois la lune à son zénith. Les heures s'étaient écoulées lentement tandis que ses yeux avaient commencé à picoter, ses muscles à se tendre et sa gorge à se serrer. Puis, passé minuit, Charles n'avait pas résisté plus longtemps : il s'était retrouvé dans la chambre de son ado à farfouiller un peu partout. Il n'avait aucune idée d'où chercher, ni ce qu'il cherchait exactement alors il retourna les vêtements, ouvrit les tiroirs, souleva les piles de feuilles, jeta un œil sous le lit... Billie devait forcément lui cacher quelque chose, il n'y avait pas d'autres explications.

« Hey, l'interpella une voix faiblarde en le sortant de ses songes alors qu'il avait le nez dans le sac à dos de sa fille. Qu’est-ce que tu fais ?
- Billie ! s'exclama-t-il en retour en se redressant d'un bon. Mais t'étais passé où bordel ?! Trois jours que je suis comme un fou !
A quoi tu joues ?!
»

A la fois furieux et rassuré, Charles affichait un regard fatigué, le front plissé et la mâchoire serrée. Tout dans son attitude transpirait l'inquiétude. Il s'empara des épaules de sa fille, s'apprêtant à la secouer pour appuyer ses paroles et la faire avouer la raison de cette énième fugue, mais il s'arrêta bien avant. La brunette était poisseuse, recouverte d'une substance visqueuse étrange mais surtout : elle semblait totalement ailleurs. Immédiatement, le bûcheron pensa à une fête entre adolescents qui avait mal tourné, il imaginait que d'autres jeunes aient tendu un piège à Billie pour la salir de cette manière et tout de suite, son regard s'assombrit.

« Qui t'as fais ça ? C'est un garçon ? Dis moi son nom, j'irais voir ses parents, proposa-t-il rapidement. »

Il ne se rendait pas forcément compte que Billie avait grandi et qu'elle gérait désormais ce genre de problèmes seule. Sa tendance à l'infantiliser pouvait sembler oppressante, mais Charles tentait de faire de son mieux pour conserver son rôle de protecteur. Le pauvre n'avait alors aucune idée de la dangerosité de l'épreuve qu'avait traversé sa gamine ces derniers jours.

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MessageSujet: Re: back in black ϟ ft Papa Keynes   back in black ϟ ft Papa Keynes EmptyLun 27 Nov - 22:28


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feat papa
Tu te sens presque défaillir quand tu ne fais qu’entr’apercevoir l’inquiétude poignante et profonde qui habite ton père. Ton estomac se tord sous l’effet de la culpabilité qui s’abat sur toi. Il s’est fait de soucis, il s’est rongé les sangs sans que tu puisses lui faire parvenir le moindre message. Il a du te croire bien loin ou bien morte dans un coin sombre de la forêt. Tu n’en sais rien, tu n’oses pas lui demander sitôt rentrée. À la place, tu lui demandes d’une voix rauque ce qu’il pouvait bien faire dans ta chambre. Ce n’est pas comme s’il allait trouver le moindre indice concernant ta disparition, de toute façon. Il n’y a aucun moyen qu’il puisse débusquer quoique ce soit. Tu n’as pas eu le temps de passer dans ta chambre avant de disparaître. Tu étais restée un peu tard au lycée, fumant cigarette sur cigarette pour passer le temps. Puis quand la nuit était tombée, tu avais pris la décision de rentrer. Tu as trébuché sur un morceau de trottoire irrégulier, tu t’es écrasée par terre, tu t’es relevée avec les paumes de mains en sang et tu as disparu. Oui, tu es allée en cours sans ton sac, tentative de rebellion extrême contre cette autorité que tu as toutes les peines du monde à supporter. Aucune surprise à le voir sur les genoux de ton père, donc. Mais là n’est pas la question. Il se redresse d’un bond alors que ta voix déchire le silence pesant, il vient se placer face à toi. Pendant un temps, tu as l’envie presque irrépréssible de te jeter dans ses bras, de t’effondrer en sanglot dans l’étreinte rassurante que ton géniteur pouvait t’offrir. Tu te retiens cependant, sachant pertinemment que tu ne supporterais pas de te montrer si faible. Même face à ton père, c’est une énorme difficulté pour toi que de lâcher prise.
« Billie ! Sa voix est un peu trop forte pour tes oreilles, te fait légèrement grincer des dents. Mais t’étais passée où bordel ?! Trois jours que je suis comme un fou ! À quoi tu joues ?! »
Tu te sens piquée au vif aussitôt que les mots quittent sa bouche. Tout de suite, à peine es-tu rentrée que tu dois faire face aux accusations injustes de ton père. Les accusations ne sont pas infondées, tu dois bien l’avouer. Et tu n’es donc peut-être pas dans ton bon droit de te sentir vexée comme c’est le cas en cet instant. Toutefois, tu ne parviens pas à contrôler la vague d’émotions et de ressentiment qui monte en toi. Une grimace colérique vient naître sur tes traits. Tu le fusilles du regard, restant plantée fièrement sur place. Tu relèves le menton, tu fais passer tes mèches de cheveux gras par-dessus ton épaule d’un mouvement de tête malhabile. Les muscles de ta mâchoire se crispent, comme pour retenir une réplique cinglante que tu es vouée à regretter plus tard.
« Qui t’a fait ça ? C’est un garçon ? Dis-moi son nom, j’irai voir ses parents. »
Il a enfin remarqué que tu n’es pas au mieux de ta forme, que tu es recouverte d’une substance visqueuse qui ne semble pas naturel. Sauf qu’il tire des conclusions hâtives, faisant naître en toi un certain agacement. Tu lèves les yeux au ciel, tu soupires lourdement. Tu n’as plus tant envie de lui parler, au final. Tu grinces des dents avant d’ôter ton pull sale et de laisser tomber à tes pieds. Tu jettes un regard morne à ton paternel, une moue mécontente étirant les traits de ton visage.
« C’est pas un garçon, ok ? Et j’suis suffisamment grande pour régler mes comptes seule. J’ai plus cinq ans. »
Tu t’éclaircis la gorge, comme pour chasser cette sensation de sécheresse. Mais ça ne passe pas. Alors dans un autre soupir, tu tournes les talons pour aller dans la cuisine et te servir un verre d’eau. Une fois cela fait, tu retournes dans la chambre où ton père semble t’attendre inlassablement. Que lui dire ? Très certainement, il ne croira pas ton histoire avec un monstre et un monde probablement parallèle. Tu n’as pas énormément envie de lui mentir éhontément non plus. Tu prends nonchalamment appui contre le chambranle de la porte, ton épaule gauche contre le cadre en bois. Tu hésites longuement, buvant quelques gorgées salutaires. Puis tu soupires encore une fois avant de prendre à nouveau la parole.
« J’voulais pas partir pendant trois jours, ok ? Alors tu peux arrêter avec tes accusations. Tu annonces la chose avec une pointe de venim dans la voix. Mais c’est rien, c’est fini maintenant. »
Il ne comprendrait pas, il ne te croirait pas. Alors tu préfères ne rien dire, te murant dans un silence que tu ne veux pas qu’on pénètre.
☾ anesidora
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