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 'Cause I can see right through all your lies

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InvitéAnonymous

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'Cause I can see right through all your lies Vide
MessageSujet: 'Cause I can see right through all your lies   'Cause I can see right through all your lies EmptySam 23 Déc - 9:56






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Type du sujet : [X] Flash-Back [] Présent
Date du rp : 25 Novembre 1984
Matin, après-midi, soir : Matin
Météo (approximative) : Il fait frais et nuageux mais pas de pluie à prévoir.
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [X] oui [] non
Commentaire :






Un mois. Un mois que Treize était sorti de ce monde qui ressemblait au vrai, mais en bien plus sombre et froid. Un mois qu’Alexander l’avait trouvé errant dans la forêt et lui était venu en aide. Jamais le temps ne lui avait paru aussi long. Au laboratoire, bien sûr il était enfermé, mais il se passait de nouvelles choses chaque jour, un nouveau puzzle, un nouvel entraînement, une nouvelle personne à espionner. Ici, c’était bien différent, il était enfermé aussi, mais à part la télé, la radio, quelques magazines, il n’avait presque rien pour s’occuper. C’était très difficile à vivre, notamment parce que le monde autour avait l’air passionnant, plein d’actions, de choses à découvrir, plein d’énigmes à résoudre, mais il n’y avait pas accès. Il devait attendre que les recherches qui le concernaient se calment un peu. Une vraie torture.

Assis en boule sur le canapé, son rubik’s cube à la main, Treize soupira. Il n’y avait pas que ça qui l’attristait. Le jour de l’ouverture du portail, beaucoup de gens comme lui s’étaient échappés, et il brûlait de pouvoir les aider. Combien d’entre eux avaient eux froid, faim, et peur comme lui en arrivant dans ce vaste monde ? Combien d’entre eux avaient trouvé un ami ? Le jeune homme voulait plus que tout retourner dans le void, parler avec eux comme il l’avait si souvent fait pendant des années, mais ça aussi c’était risqué. Il pouvait tomber sur des êtres psychiques que le laboratoire avait rattrapés, ou qui n’étaient jamais partis, et qui auraient tôt fait de retrouver sa trace. Ce qui était étrange, c’est qu’il ne s’inquiétait pas tant que ça pour sa vie, il pensait à Alexander. Il pourrait facilement se retrouver en danger de mort s’il n’était pas prudent.

Mais, la prudence, Treize commençait tout juste à apprendre ce que c’était. Et aider ces amis lui paraissait encore plus important, il devait y avoir un moyen. Tout ce dont il avait besoin, c’était des noms, les noms de ceux qui étaient toujours libres. Après, il pouvait se débrouiller pour les trouver, les contacter, et les aider autant que possible. Il n’en savait pas beaucoup sur ce monde, mais ce n’était pas une excuse pour rester inactif. Ce combat que menaient les autres pour survivre, c’était aussi le sien. Il y réfléchit un long moment, il avait tout son temps de toute façon. L’idéal aurait été de pouvoir contacter quelqu’un du Centre, quelqu’un de confiance, qui aurait pu lui donner les informations dont il avait besoin. Mais des gens de confiance, là-bas ? Non, il ne voyait pas. Il contempla son rubik’s cube un moment, c’était bête, mais la collection de puzzle qu’il avait à la maison lui manquait. C’était Brenner qui les lui avait offert, quand il se comportait bien, et son comportement était généralement exemplaire. Il n’y avait pas eu que lui, cette dame aussi, elle n’était pas arrivée depuis longtemps, mais il l’avait trouvé gentille, elle lui avait parlé d’un truc bizarre, son an…niversaire ?

Le temps de cligner des yeux et Treize se retrouva dans le void, il y était allé si souvent au cours de sa vie qu’il n’avait plus besoin ni de bain, ni de bandeau, ni de bruit blanc. Il se sentit comme soulagé une seconde, de retrouver ce calme et cette obscurité. C’était un peu chez lui ici aussi. Il s’avança, sachant exactement où il allait, juste guidé par son instinct, et très vite il aperçut quelqu’un. Chloé Addams. En silence, il lui tourna autour, essayant de deviner s’il pouvait ou non lui faire confiance. C’était un exercice qu’il n’avait pas beaucoup pratiqué au centre, personne ne s’était douté que Treize, qui n’avait pas l’air bien malin et s’exprimait si mal, pouvait être étonnamment clairvoyant quand il s’agissait de sonder l’âme humaine. Il ne saisissait pas tout, cela dit, beaucoup d’émotion lui étaient trop étrangère pour qu’il les identifie, mais il reconnut la peur, la tristesse, ça il les connaissaient bien, et l’amour aussi. Addams était quelqu’un de torturé, mais de sensible et d’indéniablement aimant. Est-ce qu’elle leur voulait du mal ? Il se posa la question le plus sincèrement possible. Non. Il ne pouvait en être sûr à cent pourcents, c’était son cœur qui parlait après tout, pas celui d’Addams, mais il jurerait que non, et cette conviction, il avait envie d’y croire.

Treize grimaça en revenant à la réalité, il était un peu éblouit et avait la tête lourde, mais ce n’était pas grand-chose. Il n’était pas resté plus de quelques minutes dans le void, et espérait que c’était suffisant pour ne pas s’être fait remarquer. Chloé Addams. Il n’aurait pas pu donner son adresse, mais il savait où elle était. Il se leva aussitôt et ouvrit une fenêtre qui ne donnait pas sur la rue, il aurait aimé en parler avec Alexander, mais celui-ci l’aurait sûrement dissuadé de partir. Il aurait eu raison. Au fond, le jeune homme savait qu’il faisait une folie, mais il la faisait pour aider ses camarades. Après avoir bien vérifié que personne ne le voyait, Treize sauta. Il se rattrapa ensuite par les pieds à quelques centimètres du sol, flotta un instant, et atterrit en douceur dans l’herbe. Il frissonna un peu, il n’avait pas de manteau, juste un pull et un jean, et n’était pas du tout habitué à la fraîcheur, mais il ne s’arrêta pas pour si peu. L’air de rien, il se mêla aux passants, et même s’il manquait un peu de prudence quand il s’agissait de traverser la route, le chemin se passa sans heurt.

La maison d’Addams était très jolie, et la porte verrouillée ne résista pas bien longtemps aux pouvoirs de Treize. Une fois dedans, il verrouilla la porte derrière lui, brouilla les signaux du téléphone, et d’un seul coup d’œil ferma tous les rideaux qu’il pouvait voir. Après seulement, il se mit à explorer un peu les pièces assombries, sa curiosité piquée au vif. Il observa les cadres et tripota les bibelots, trouva des bananes dans la cuisine et s’en prit trois, et il en était à regarder le tourne-disque en grignotant quand il se rappela ce qu’il faisait là.

« Addams ? »

Tendant l’oreille, Treize regarda dans le couloir pour essayer de trouver la demoiselle. C’était le moment de vérité, il se demandait encore s’il avait fait l’erreur de sa vie ou pas. Et dans le doute, il se préparait à partir en courant si le besoin s’en faisait sentir.
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