△ nom : Schaeffer △ prénom : Scott △ autre(s) prénom(s) : Michael △ Surnom(s) : Scotty △ date de naissance : 13 Mars 1955 △ lieu de naissance : New York △ Origines : Américaine, Allemande △ Taille : 1m88 △ Cheveux : Bruns foncé △ Yeux : Noisette △ lieu de résidence : Périphérie d’Hawkins △ Études : Formation FBI △ métier(s), occupations : Officiellement agent de police, officieusement agent double pour le compte de la CIA△ orientation sexuelle : Hétérosexuel △ statut social : Célibataire △ groupe : The Empire Strikes Back △ rang : Donjons et dragons

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△ Profil psychologique :

La CIA. Un organisme qui ne regroupe que les meilleurs. L’assemblage d’hommes et de femmes pour qui l’intérêt de la nation passe avant l’éthique. Des personnes qui ont abandonné une partie de leur humanité au nom de la protection du pays, acte nécessaire pour rendre le quotidien supportable - car s’ils ne le faisaient pas, comment pourraient-ils continuer à vivre en accord avec eux-mêmes ?
Si certains sont dénués de tout remords, d’autres sont sujets à des crises de conscience, et ce à juste titre. Personne ne nait monstre. Mais là est leur erreur. Ressentir, c’est se condamner à long terme. Les téméraires qui refusent de se plier aux ordres finissent au mieux par en mourir, au pire laissés à l’état de légume pour le reste de leur vie. Les plus sagaces se contentent d’obéir, trouvant réconfort auprès de la froide logique. Le reste est soit dénué de cœur, soit souffre en silence.

Scott fait partie de la deuxième catégorie, à la fois poussé par sa crainte du sort réservé aux traitres et fidèle à sa propre rationalité. Sa manière d’envisager son travail est ambivalente, à la fois en accord avec les buts de ses supérieurs et désabusé par les implications de telles activités.

L’intérêt de développer des êtres aux capacités extraordinaires est à ses yeux défendable, notamment dans le cadre de la défense du pays contre les Russes ; à long terme, de tels individus seraient utiles. Mais le problème réside en les méthodes employées pour atteindre ce but, que Scott avait d’abord assumées comme plus humaines. Une fuite organisée ne se fait pas sur un coup de tête, et la peur primale dans le regard des quelques sujets qu’il avait eu l’occasion de ramener en disait suffisamment long sur la nature des expériences du docteur Brenner. Et c’est là que son empathie naturelle, qui faisait de lui un homme de compassion, devenait un fardeau. Il lui fallait ignorer sa propre conscience pour mener à bien son travail, aux enjeux bien plus grands que ses propres considérations morales. Quel que soit le sort de ces pauvres gens, l’usage qu’ils feraient de leurs pouvoirs est bien trop incertain pour pouvoir les laisser partir librement pour le moment. Au-delà de la nécessité de cacher la présence de la CIA à Hawkins et les secrets qui lui sont liées, il en allait de la sécurité des populations civiles. Des individus avec de tels dons, poussés par un désir de vengeance ou non, représentent une menace pour la sécurité du plus grand nombre – en particulier si leurs pouvoirs ne peuvent être contrés. Se raccrochant à ce raisonnement logique, il continue d’obéir aux ordres.

Peut-être aurait-il mieux valu ne pas faire d’expérimentations tout court, si cela signifiait garder des êtres humains en cage comme des bêtes sauvages. Nul doute qu’il aurait préféré que personne n’ait à souffrir, car contrairement à certains de ses collègues et malgré sa rationalité, se détacher de sa propre conscience ne lui est pas naturel. La douleur que lui-même cause en ramenant les cobayes à cet enfer, il en est parfaitement conscient – et s’il se rappelle qu’il s’agit d’un mal pour un bien aux vues de la réalité des choses, cela ne l’empêche pas d’éprouver des remords qu’il prend bien soin de dissimuler. Bien sûr, tout pourrait être plus simple. Ses regrets seraient aisément effacés s’il réduisait les sujets à des animaux ou des rats de laboratoires, oublier qu’eux aussi partagent la même conscience qui l’anime. Cela rendrait au moins sa vie plus facile, plus tolérable. Mais sa propre humanité lui interdisait de telles facilités, et c’est justement parce qu’il est confronté à des enfants que la situation est à ses yeux encore plus difficile.

La fuite des sujets d’expérience et l’incident qu’ils ont créé ont néanmoins eu le bénéfice de lui ouvrir les yeux sur ses propres lacunes. Il en était déjà conscient dans une certaine mesure, mais ses supérieurs ne lui disent pas toute la vérité pour des raisons évidentes : il n’est ni scientifique, ni soldat, simple agent infiltré là pour faire le sale boulot. Les expériences, les sujets, la Créature, le Monde à l’Envers … on l’avait informé de leur existence, aussi sait-il des choses que la majorité des habitants ignorent ; mais lui-même est à la recherche de réponses. Mieux comprendre le monde dans lequel il évolue, telle est sa nature, ne pouvant se contenter de ce qu’on lui raconte. Il aimerait en apprendre plus sur ces enfants extraordinaires et leur lien avec ce monde parallèle au leur, dont il ignore encore beaucoup de choses contrairement à d’autres collègues plus impliqués dans ces affaires.

En attendant, Scott continue de vivre sa vie d’agent double, gardant ses doutes envers ses employeurs pour lui-même, attendant le bon moment, ou la bonne personne, pour pouvoir peut-être, un jour, changer la donne. Mais dans l’état actuel des choses, rien n’est plus incertain, car Scott n’a rien d’un noble héros. S’il demeure quelqu’un de fondamentalement bien au quotidien, amical et sociable, il n’est pas le type de personne à prendre des risques à la légère – d’autant plus que lui-même n’a pour l’instant aucune solution alternative qui ne ferait de mal à personne. S’il laisse partir les enfants, la population en souffrira à un moment donné ou à un autre, et la CIA veillera à ce que lui-même et ses proches en paient le prix, chose qu’il craint par-dessus tout. D’un autre côté, s’il continue à les maintenir dans leur prison, nul doute que sa culpabilité ne s'effacera jamais.

△ Caractéristiques physiques particulières :

Âgé d’une trentaine d’années, Scott n’a aucune caractéristique qui le sépare fondamentalement du commun des mortels. Aucune malformation ne vient déformer son corps, et l’absence de piercings ou de tatouages lui donne un air on ne peut plus banal. Pour autant, il se démarque d’une partie des habitants d’Hawkins par un ensemble de détails plus communs.

Dépassant d’une bonne tête l’homme moyen, Scott se distingue par sa grande taille. Ni gringalet, ni bodybuilder, son physique témoigne de son train de vie : physiquement actif. Son long visage, aux traits plutôt agréables, est ponctué d’une paire de lunettes à la monture noire et aux verres ovales qui lui donne un air avisé. En uniforme de policier, cela le rend d’autant plus reconnaissable car rien n’est plus contraire à l’image habituellement véhiculée sur les forces de l’ordre, supposément intimidants ou patibulaires.

Au quotidien, il apparait présentable, ses courts cheveux bruns brossés et les quelconques traces d’un début de barbe rasé.

△ Autre chose à savoir sur ton personnage :

• La raison pour laquelle il porte des lunettes ne relève pas du souci esthétique : il est atteint de presbytie. Il préfère garder sa monture afin d’éviter la fatigue visuelle et surtout parce qu’il n’aime pas à avoir à ranger constamment sa monture.

• Il est très intéressé par tout ce qui touche au paranormal.

• Dans la vie de tous les jours, il a tendance à placer les autres avant lui-même. Bien sûr, cela ne s’applique pas aux situations plus conflictuelles …

• Il a une assez bonne mémoire photographique.

Biographie officielle

Votre histoire, sous forme de récit ou de rp, doit comporter 20 lignes pleine minimum (environs 300 mots). Vous pouvez raconter ce que vous voulez de la vie de votre personnage avant que les faits étranges ne se produisent en ville.

Schaeffer est un nom qui n’est en rien américain. En effet, Scott a des origines allemandes bien que lui-même ne parle pas la langue, ou du moins seulement quelques bribes. C’est parce que son père avait fui la guerre bien avant sa naissance et épousé une américaine des années plus tard que notre homme avait pu voir le jour.

Sa famille était suffisamment aisée pour se permettre de vivre convenablement dans l’un des quartiers résidentiels de New York. Enfant unique, Scott vécu une enfance on ne peut plus banale aux cotés de parents aimants, bien qu’exigeants. Ce n’est qu’au milieu de son adolescence que les choses se corsèrent davantage, car avec l’âge vient le développement d’aspirations plus personnelles. Son père voulait le pousser à faire des études prolongées pour, à terme, le faire travailler dans la même entreprise que lui et ainsi lui sécuriser un emploi. Mais Scott, lui, avait ses propres ambitions. Etant un homme ayant le souci des autres, c’était vers les métier des forces de l’ordre qu’il préférait se tourner. Ce fut source de nombreuses dissensions, notamment en raison de l’inquiétude que cela suscitait en particulier chez sa mère. Son père, s’il l’admettait moins de par son caractère plus rude, partageait les mêmes craintes que son épouse.

Ils espérèrent que ses desseins s’effaceraient avec l’âge ; mais ils ne firent que gagner en maturité et en précision. En effet, Scott finit par rejoindre le FBI au terme de ses études, se sentant plus à l’aise dans l’art de la filature. Une partie de sa vie de jeune adulte fut passée au service de cet organisme, dans lequel il se complaisait. Ses talents se développèrent d’année en année, mission après mission, ce qui attira à terme l’attention de ses supérieurs et de forces cachées plus haut placées, qui voyaient en cet agent un élément prometteur. Sa capacité d’adaptation, sa sagacité et son talent avec les armes lui valurent le privilège d’être remarqué par nul autre que la CIA, qui finit par prendre contact avec lui.

Scott y vit l’apogée de sa carrière. Il se saisis de cette opportunité qu’il n’aurait jamais pensé avoir, n’étant pas un homme d’ambition courant après les promotions. C’est ainsi qu’en 1980, il fut introduit aux suites de l’un des projets les plus ambitieux de la CIA : le projet MK Ultra.

Cela signa sa nouvelle carrière d’agent double. Officiellement, il était un policier muté à Hawkins, désireux de changer d’air après une carrière mouvementée à la capitale. Sociable et amical, il n’eut aucun mal à s’intégrer dans la communauté avec qui il développa, au fil du temps à la fois habitudes et amitiés. Mais officieusement, il était les yeux et les oreilles de ses nouveaux patrons, veillant à garder le laboratoire secret aux yeux des citoyens par tous les moyens nécessaires.

Scott n’eut jamais affaire aux sujets du docteur Brenner. On ne lui avait dit que le minimum, d’ailleurs, mais il en comprenait les enjeux. Aussi ne posa-t-il pas de questions, confiant en l’intégrité de ses supérieurs.

Mais cela changea de tout au tout depuis l’incident de 1984.

Il se rappellerait toujours du premier cobaye qu’il avait ramené au laboratoire. La terreur dans le regard de la fillette quand il avait fini par la rattraper. Les choses qu’elle lui avait fait voir pour pouvoir s’échapper de son emprise. La peur. Les cris. La résistance désespérée de la jeune fille a été pour lui un réveil brutal sur la réalité du projet de la CIA. Ses suppositions furent confirmées lorsqu’il se rendit compte que la demoiselle avait été marquée d’un matricule, comme les bêtes et les prisonniers.

Cela le fit se questionner sur ses choix de vie, en désaccord avec de telles pratiques. Mais personne ne quitte la CIA, pas lorsque l’on est impliqué si profondément dans des projets qui auraient le potentiel de changer la face du monde et qui détérioreraient à jamais l’image de l’Amérique s’ils venaient à être découverts. Aussi continue-t-il d’obéir aux ordres, piégé par sa propre condition.

Sa vie à Hawkins demeure la même, à peu de choses près. Récupérer les cobayes échappés était nécessaire, aussi veille-t-il à récupérer les indices nécessaires à leur capture. Sa contribution fut importante grâce à sa couverture de policier : certains d’entre eux avaient été signalés par des civils qui les avaient pris pour des enfants perdus.
Il prend d'ailleurs davantage soin à ne pas faire savoir l'existence du labo. Au delà d'un soucis professionnel, il craint surtout le sort des civils si certains venaient à apprendre ce savoir défendu.

A cela s’ajoute l’apparition de problèmes auxquels il n’aurait jamais cru être confronté, interrogeant ses propres conceptions de la physique et de l’espace. Dans leur fuite, les pouvoirs des sujets d’expériences avaient permis l’ouverture d’un plan parallèle au notre, ce qui eus pour conséquence l’apparition de créatures surnaturelles. Tout comme lui ses collègues ne savent à l’heure actuelle que très peu de choses à leur sujet, à part qu’elles ont un comportement s’apparentant à celui d’un prédateur. En conséquence, il eut pour consigne de communiquer tout signalement de la part des civils et d’étouffer toute rumeur de leur apparition le temps qu’elles soient maitrisées.

Plus impliqué que jamais dans ces étranges histoires, Scott cherche à en savoir plus tout en se faisant discret. Il se contente d’observer en silence en continuant de remplir son rôle, veillant à minimiser le mal qu’il pourrait causer.

Car que peut-il changer, seul ?

Sinon, qui s'occupe de toi ?

△ Prénom : Aucune importance Pseudo(s) : Ehnila
△ Âge : 23 ans
△ Anniversaire : 23/02/1994
△ Pays : France
△ Comment as-tu connu le forum : Moteur de recherche Google
△ Fréquences de connexions : Tous les jours, mais je ne serai pas nécessairement active en RP 100% puisque je travaille et j'ai les études ... Donc ne vous attendez pas à avoir des réponses RP à tour de bras.
△ Commentaire(s) Nope !
△ J'ai lu et j'accepte le règlement Yus.