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 Mission évasion animalière # Mackenzie

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Sixty sixSixty six


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MessageSujet: Mission évasion animalière # Mackenzie   Mission évasion animalière # Mackenzie EmptyLun 19 Mar - 4:30






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Type du sujet : [] Flash-Back [X] Présent
Date du rp : 17 janvier
Matin, après-midi, soir : Soir
Météo (approximative) : Il fait froid mais sans risque de pluie ni de neige.
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [] oui [x] non
Commentaire : Premier contact  Mission évasion animalière # Mackenzie 1032589467






La fenêtre entrouverte de la bâtisse est comme une oasis en plein milieu du désert pour Sixty six. Dans un premier temps la joie ou plutôt la satisfaction l'envahit, puis la crainte et la suspicion viennent. Encore un lieu inconnu pour elle, un endroit à explorer et espérons-le, vide. Parce que jusque-là, la jeune femme s'en est bien sortie. Elle a réussi à ne croiser personne et cela lui convient très bien. Chaque individu de cette ville représente une menace potentielle pour elle. Après tout, elle ne les connaît pas, elle ne sait pas s'il y en a qui sont avec ceux du laboratoire. Avec ceux qui lui ont fait tellement mal. Alors, dans le doute, elle préfère les mettre tous dans le même panier et les suspecter. Prudence est son maître mot. Pour ne jamais y retourner il faut qu'elle ne croise personne, car peut-être que l'individu ira les voir et ils viendront la chercher. Elle secoue la tête agitant ses mèches blondes mais sales. Elle n'aime pas ça suspecter tout le monde, tout le monde ne peut pas être mauvais, preuve en est les autres cobayes elle les aime bien, ils sont gentils. Mais les gens de l'extérieur elle ne les connaît pas, elle ne peut pas faire autrement. Depuis son évasion elle ne s'est jamais sentie en sécurité nulle part, même pas dans cette sorte de cabanon qu'elle a découvert il y a de cela deux jours. Un endroit où elle retourne pour y passer la nuit et essayer d'y dormir. Elle dort généralement d'un œil, n'oubliant pas la menace de cette bête qui rodait de l'autre côté de la brèche. Si elle, elle a pu traverser alors elle ne doute pas que l'animal ait pu faire de même. Athéna vit dans la peur, la peur de recroiser cet animal, la peur de retourner au laboratoire. Tout vaut mieux que ça !

Alors elle survit comme elle peut, elle vit au jour le jour, s'introduisant dans des maisons, dans des commerces, dans des endroits accessibles mais vides. Jusque-là, elle a eu de la chance. Elle prend ce qu'il lui faut, pas grand-chose pour ne pas éveiller les soupçons. Elle ne reste généralement pas des heures dans ces endroits, y faisant de rapides passages avant de s'en aller sans laisser de trace. Sixty six s'approche avec prudence du bâtiment, regardant aux alentours pour vérifier qu'il n'y a personne. Avec une certaine appréhension elle observe l'intérieur. Personne. Elle tend l'oreille, pas de signe de présence humaine. Bien. Elle se hisse donc de l'autre côté. Ses muscles se tendent l'espace d'un instant, attendant en silence pour savoir si quelqu'un vient. Toujours rien. Elle s'avance dans la pièce, laissant la fenêtre ouverte pour lui laisser la possibilité de fuir s'il le faut. De toute façon, elle n'a pas prévu de s'en aller par la grande porte, c'est par-là qu'elle partira. Son regard se promène dans la pièce. Rien de bien intéressant, du matériel mais rien qui pourra remplir son ventre. Dommage. Parce que c'est sa mission première aujourd'hui, ou plutôt ce soir. De quoi manger. Et au passage aussi de quoi boire. Sa main se pose, tendue à l’extrême elle entrebâille doucement la porte, pas de bruit. Elle se convainc que l'endroit est vide mais se laisse le droit au soupçon. Sait-on jamais ! Elle jette un coup d’œil. Un couloir s'offre à elle. Elle passe le pas de la porte, mémorisant l'endroit pour pouvoir y retourner. Athéna marche avec précaution, plaquant avec douceur son oreille sur chaque porte avant d'essayer de les ouvrir et si celle-ci s'ouvre, d'un regard elle regarde si quelque chose peut l'intéresser.

Hélas, ça ne semble pas être un magasin mais un lieu de travail. Quelque chose qui lui fait vaguement penser à d'où elle vient. Un mauvais sentiment l'envahit, elle n'aime pas cet endroit. En avançant dans le couloir elle perçoit des cris, ou plutôt des jappements, des bruits produits des animaux. Elle fronce les sourcils. Pourquoi tout ce vacarme ? Le son semble provenir de derrière une porte. Il faut l'avouer, elle a un instant d'hésitation avant d'ouvrir la porte. Et là, stupeur ! Toutes ces bêtes en cages, elle a une impression de déjà-vu. Elle se revoit dans cette cellule capitonnée où elle était enfermée. Sa mâchoire se serre et ses sourcils se froncent, la colère monte en elle. Comment a-t-on pu les enfermer ? Bien entendu, n'ayant aucune réelles connaissances de ce qu'on peut trouver à l'extérieur elle ne se doute nullement que c'est pour leur bien que ces bestioles sont là. Pour elle, elle pense qu'ils sont des victimes, qu'on les privent de liberté comme on lui en a privé pendant toutes ces années, qu'ils sont là pour subir des expériences. Preuve en est, certains semblent blessés, d'autres ont des objets qui leur encerclent la tête et les empêchent de se gratter. Ses poings se serrent. Si une personne se pointait là, maintenant, tout de suite, elle s'en prendrait à elle. Son visage se décrispe, elle se force au calme. Elle avance dans la salle, laissant la porte ouverte derrière elle.

La jeune femme s'approche de la première cage, s'accroupit et passe avec prudence ses doigts dans les trous de la grille. Qui sait, peut-être que le chien qu'elle tente d'approcher est agressif ? Elle a bien fait preuve d'agressivité quand elle était au laboratoire. Un sourire naît sur ses lèvres quand le canidé vient lécher ses doigts et secoue la queue « Gentil chien. Gentil. » prononce-t-elle alors que d'une main elle cherche à déverrouiller le cadenas. Bien entendu elle n'y arrive pas, alors elle décide d'opter pour l'option utilisation de ses pouvoirs, ou plutôt de l'un de ses pouvoirs. C'est tout de suite plus facile lorsqu'elle utilise l'un de ses dons. Son sourire s'agrandit quand elle voit le chien sortir de la cage, elle passe sa main sur son dos avant de passer à la prochaine mini geôles. Parce que c'est ce qu'à quoi ça ressemble selon elle. Avec calme et attention Sixty six approche chaque animal, jaugeant le niveau de dangerosité de la bête avant de la libérer. Ce qui fait qu'aucun sans exception pour le moment n'a pas le droit à l'ouverture de sa cage. À eux la liberté ! Quand elle en aura fini elle filera d'ici.


Dernière édition par Sixty six le Lun 4 Juin - 2:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Mission évasion animalière # Mackenzie   Mission évasion animalière # Mackenzie EmptyLun 19 Mar - 16:31


La journée touchait à sa fin, enfin. Il devait être 19h15. Mackenzie adorait son métier, mais aujourd'hui avait été particulièrement pénible. En tout cas la matinée. Les consultations du matin s'étaient éternisées, dépassant sur l'heure des chirurgies, déjà qu'il s'agissait de deux chirurgies plutôt lourdes. L'une avait consisté en une ablation du conduit auditif chez un cocker atteint d'otites chroniques et l'autre en l'extraction d'un corps étranger de l'estomac d'un labrador. Autant la première s'était très bien passée, autant la seconde fut une catastrophe. Non pas que le vétérinaire avait été incompétent, bien au contraire, mais il peut y avoir des aléas, des fragilités que certains animaux ont que d'autres n'ont pas... Malheureusement pour le labrador sable, il y en avait eu un, d'aléa. Une hémorragie s'était déclenchée. Le sang n'avait jamais effrayé la demoiselle – hormis peut-être le jour où elle causa un meurtre involontairement – mais pour le coup, une telle quantité lui valut une montée de stress, surtout que l'urgence de la situation lui demandait de la réactivité. Elle n'avait pas trop mal géré cependant. Le plus important était que Mr. Wood avait pu sauver le canidé. Il avait attendu au moins quarante minutes aux côtés de son assistante dans la salle d'hospitalisation pour s'assurer que le chien ne partait pas. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il appela les propriétaires pour les informer de l'opération et des complications qui s'ensuivirent. Il ne leur avait pas promis que le chien allait s'en tirer, mais que c'était bien parti pour. Évidemment, tout comme son compagnon cocker, il allait rester ici pour la nuit. Le vétérinaire allait probablement descendre dans la nuit à deux ou trois reprises pour s'assurer qu'il allait bien. Mackenzie était encore présente à la clinique pour cette raison d'ailleurs. Elle avait veillé encore un peu sur le chien, entre deux coups de balai dans la salle de consultation. Mais il semblait à présent hors de danger, elle était retournée le voir il y a une demi-heure. Il ne lui restait plus que deux ou trois dossiers à ranger et vérifier que l'agenda était bien à jour. Elle s'était déjà occupée des autres animaux en convalescence à la clinique, les deux ayant été anesthésiés ne pouvant pas manger jusqu'au lendemain. Ils étaient au nombre de cinq, ce qui n'était pas fréquent étant donné que les urgences n'étaient heureusement pas majoritaires. Il y avait également un vieux chat arrivé en état de déshydratation qu'il avait fallu perfuser et qui allait subir une prise de sang pour connaître l'état de ses reins, ce qui serait décisif quant à son destin, un autre amené en urgence en fin d'après-midi après s'être fait renverser par une voiture et enfin le chien amené la veille au matin, victime de morsures gravissimes de source inconnue. Il n'était pas tiré d'affaire malgré les soins prodigués par le vétérinaire. L'animal avait perdu beaucoup de sang. Les plaies avaient été recousues, des bandages avaient été posés et des antibiotiques lui étaient administrés mais la seule chose à faire à présent, en plus des soins quotidien, c'était attendre. C'était une situation plutôt frustrante car il était impossible de connaître le sort qu'allait subir ce chien. Mackenzie espérait simplement qu'il ne trépasserait pas. En tout cas, il fallait aussi le perfuser pour le réhydrater, car il était dans l'incapacité de manger et boire ne le tentait pas plus que ça. Finalement, seul l'un des chats avait accepté la pitance que l'assistante avait distribué.

Assise au bureau, la jeune femme saisit les trois carnets de suivi traînant sur le bureau. Elle jeta un coup d'œil à chacun d'entre eux et inscrit sur l'un d'eux, celui concernant le chat déshydraté, « hospitalisé le 17/01/1985 », Mr. Woods ayant visiblement oublié de le préciser. Il organisait très bien sa clinique, que ce soit en terme de rangement ou de suivi des patients. Chaque consultation, acte ou médicament administré était noté dans leurs petits dossiers. Lorsqu'elle referma le carnet, elle tendit l'oreille. Elle crut entendre un petit bruit de métal, entre les couinements du cocker. « Il essaie sûrement de sortir », pensa-t-elle. Elle se secoua doucement la tête et se leva pour ranger les carnets dans leurs tiroirs respectifs. Lorsque ce fut fait, elle soupira, l'air de dire « ça y est, j'ai fini ! » et se retourna, s'apprêtant à quitter son bureau. À cet instant, elle se figea. Le petit cocker Anglais de couleur noire, orné d'une collerette, marcha lentement vers elle, remuant doucement la queue, encore légèrement chancelant sous les effets de l'anesthésie.

« Nougat, mais qu'est-ce que tu fais là ? » se demanda Mackenzie en se baissant pour donner une caresse au chien, complètement prise au dépourvu.

Elle regarda le mur qui séparait son bureau du couloir, comme si de son emplacement elle pouvait apercevoir la salle d'hospitalisation. Le petit bruit suspect ne provenait donc pas d'un animal qui grattait la grille de sa cage... Il était impossible que Nougat ait pu sortir tout seul, tout simplement parce que ce n'était pas rare que pour la nuit, les mousquetons de sécurité des portes des cages soient remplacés par des cadenas à code. Et ce n'était certainement pas le vétérinaire qui aurait laissé le cocker se balader tout seul dans la clinique. Mais comment quelqu'un avait-il pu les ouvrir sans faire un raffut ? Utiliser un outil, tel un sécateur ou une pince, aurait forcément alerté la jeune femme. Elle fronça les sourcils et se dirigea d'un pas certain vers la pièce d'hospitalisation. Dans le couloir, elle s'arrêta un instant, apercevant l'un des chats marcher mollement vers sa salle de repos.

« Nan mais... Je rêve ! » murmura-t-elle d'une voix menaçante.

Ni une ni deux, elle se précipita à hauteur de la pièce, sans même se demander sur qui elle allait tomber. Et s'il s'agissait d'un tueur en série, d'un boucher, ou d'un voyou avec trente kilos de muscles ? Tant pis ! Elle utiliserait ses pouvoirs et défendrait ces animaux coûte que coûte ! Lorsqu'elle aperçut le délinquant, ou plutôt la délinquante, la surprise l'envahit. Il s'agissait d'une femme ayant environ 25 ans, à la chevelure blonde et à l'allure plutôt négligée. Les cadenas étaient posés sur le sol. Elle avait ouvert trois des cinq cages contenant un animal – comment ? – et se tenait devant celle du chien ayant subi des morsures profondes. Qu'il s'agisse d'une femme ne diminua nullement sa colère. Et sa première réaction ne fut certainement pas d'attendre et d'observer la façon dont elle avait ouvert les cages, puisqu'elle s'exclama :

« Oh toi là ! C'est une propriété privée, t'as rien à foutre là ! T'as intérêt à t'expliquer où j'appelle les flics ! » menaça-t-elle, la voix grave.

Elle serra les dents, ne s'attendant de toute façon à aucune réponse valable. Son vocabulaire traduisait son état d'esprit.
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MessageSujet: Re: Mission évasion animalière # Mackenzie   Mission évasion animalière # Mackenzie EmptyMer 4 Avr - 19:39


Le sang coule d'une de ses narines mais elle n'y fait guère attention, et encore moins lorsqu'elle tombe sur ce chien mal-en-point dans cette cage. La colère bout alors dans ses veines. Comment ont-ils pu oser lui faire autant de mal ? Et à quelle fin ? Elle se souvient que trop bien des expériences douloureuses qu'elle a eu à subir et de ce qu'elle faisait à la place des plus jeunes. Même si elle prenait celles des autres, cela ne veut pas dire qu'elle aime souffrir, mais elle préfère souffrir que ce soient d'autres, beaucoup plus jeunes qu'elle, qu'y en pâtissent. Elle passe ses doigts à travers la grille, cherchant à atteindre ou à se laisser approcher par l'animal, mais il semble trop faible pour agir. Elle est désolée pour lui, elle ne sait pas quoi faire. Est-ce que cela servirait à quelque chose qu'elle ouvre la cage ? Il ne semble pas assez en état pour pouvoir marcher, fuir de cet endroit. Au passage, une pensée lui traverse l'esprit, il faudrait qu'elle ouvre une porte qui mène vers l'extérieur. Et rien que se dire qu'elle ne peut pas faire grand-chose pour lui venir en aide décuple sa rage. Est-ce qu'elle pourrait se permettre de l'emmener avec elle ? Arriverait-elle à le transporter jusque dans son abri de fortune ? Serait-elle s'en occuper ? Le guérir ? La volonté est là mais elle sait que ce ne sont que des rêves, des espoirs et que tout ça n'est pas réaliste. Elle ne peut tout simplement rien faire pour lui et elle ne se voit pas lui ôter la vie comme elle a fait pour des humains au laboratoire. Entre ce chien et les membres du personnel, il y a toute une différence. Elle ferme les yeux et pousse un soupir, que faire ? C'est vrai que s'il mourrait ça lui épargnerait des souffrances, mais elle ne peut pas, en fait, à peine cette pensée formulait qu'elle la rejette et s'en veut d'y avoir pensé, elle se déteste même pour ça !

Soudain, ses paupières se rouvrent quand elle entend une voix féminine non loin d'elle qui de toute évidence s'adresse à elle. Sixty six tourne brusquement la tête, plantant un regard mauvais sur la jeune femme, son visage se referme, elle enlève ses doigts de la grille et se relève. Ses poings se ferment, sa mâchoire se serre. Cette femme … elle travaille de toute évidence ici, donc, elle a forcément participé à ce qui a été fait sur ce chien. Le terme propriété privée est un terme trop vague pour Athéna, cependant pour avoir lu le terme « flic » dans des livres, elle sait qu'il ne vaut mieux pas qu'ils interviennent. Mais pourquoi cette personne serait-elle légitime à les appeler ? Cela devrait plus lui nuire, à moins que ce qui se passe ici soit accepté. Une idée qui ne lui plaît guère. « Vous leur faite du mal. » aussitôt dit que la femme va s'écraser contre un mur de la simple volonté d'Athéna « Vous êtes une mauvaise personne. » le sang coule un peu plus de son nez mais elle n'en prend pas en considération. Poings toujours fermés, Athéna fait quelques pas vers l'inconnue, bien décidée à lui faire passer le pire quart d'heure de sa vie – parce que ça fait du bien de se défouler un peu – et d'en finir avec elle. Une personne nocive en moins ne peut pas faire de mal !

Un bruit provenant du plafond lui fait lever la tête. Bien sur qu'elle avait repéré qu'il y avait un étage, mais elle n'avait pas prévu d'y aller. Pourtant, sa curiosité piqué, elle se demanda s'il serait judicieux d'y faire un tour. Peut-être après avoir tué cette femme. Peut-être. « Y en a d'autres là-haut ? Répondez ! » gronda-t-elle. Les questions se bousculent dans sa tête. Que pourrait-elle y trouver ? « C'est là que vous faites vos expériences ? » ses traits sont déformés par la haine qu'elle éprouve. Elle déteste cette femme sans même la connaître, mais elle en est persuadée qu'elle est dans son juste droit et que la tuer sera la meilleure chose à faire. Expériences, elle n'a jamais aimé ce mot, trop de mauvais souvenirs, une vie remplie de ça. Elle envisage même de la traîner jusqu'à cette pauvre bête qu'elle a trouvé pour lui faire réaliser les atrocités qu'elle a commises, bien sur, elle n'envisage pas de la faire changer, en fait, c'est quelque chose qui ne lui traverse pas l'esprit, qu'elle connaît à peine. La mort est la meilleure des punitions qui n’absoudra pas ce qu'elle a fait, mais qui sera juste d'après Athéna et qui la soulagera.


Dernière édition par Sixty six le Lun 4 Juin - 2:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mission évasion animalière # Mackenzie   Mission évasion animalière # Mackenzie EmptyDim 6 Mai - 18:58


La surprise qui avait saisi Mackenzie était telle qu'elle ne remarqua même pas le mince filet de sang s'échappant de l'une des narines de la délinquante. C'était la première fois qu'elle assistait à une telle scène. Certes, elle travaillait dans cette clinique depuis peu, mais le vétérinaire n'avait jamais mentionné que des vols avaient été orchestrés. Pas des vols d'animaux en tout cas, plutôt de médicaments hallucinogènes. Les cadenas à code prévus pour les cages n'étaient qu'une précaution.

Au moment où l'assistante surgit dans la salle d'hospitalisation, la jeune femme se trouvait devant la cage du chien hospitalisé depuis la veille suite à de profondes morsures d'origine inconnue. Après l'intervention orale de Mackenzie, leurs deux regards se croisèrent. L'un colérique, l'autre haineux. Pourtant il s'agissait de deux raisons opposées qui les animèrent. Une mauvaise interprétation surtout, car au fond, ces deux personnes ne souhaitaient que le bien des animaux. Mais la situation ne semblait laisser que peu de place à la parole.

« Vous leur faites du mal. » déclara l'inconnue d'une voix glaciale, la mâchoire serrée et les poings fermés.

Avant même que ces quelques mots ne soient analysés par Mackenzie, celle-ci se retrouva violemment projetée contre le mur de sa salle de repos, située en face de la salle d'hospitalisation, avant de retomber sur le sol. Le choc fut puissant. Heureusement pour l'assistante, son dos prit en premier, amortissant légèrement le coup subi par sa tête. La douleur l'envahit brutalement. La stupéfaction encore plus. Que s'était-il passé ? Comment avait-elle pu passer d'une salle à l'autre de la sorte ? Les questions commencèrent à fuser dans son crâne martelé par la douleur. En mauvaise posture, ne parvenant pas à se relever, ni physiquement, ni mentalement, elle serra les dents. Étourdie par l'impact, elle tenta de refaire surface mais n'y parvint pas.

« Vous êtes une mauvaise personne. » poursuivit l'assaillante.

Hagarde, il n'était pas certain que cette accusation soit parvenue à l'esprit de Mackenzie. Elle ne remarqua toujours pas le flux de sang plus important qu'auparavant qui s'échappait du nez de son interlocutrice. Ce ne fut que lorsque celle-ci s'avança de quelques pas que le déclic se produisit. Ce sang qui s'écoulait de sa narine... Oui, il s'agissait là du premier détail qui lui vint à l'esprit. Pas le fait d'avoir été projetée contre le mur comme si elle n'était qu'un grain de poussière. Pas tout de suite. Mais ce sang, oui, elle a déjà vu ça. Elle a déjà connu ça, même. Ce n'est pas anodin. Ce n'est pas quelque chose qui arrive sans raison. Pas dans son raisonnement. Car elle l'a vécu. Dans des circonstances précises. Et le puzzle commença à se former. Petit à petit. Autant que son esprit engourdi pouvait le lui permettre.

L'image des cadenas au sol lui revint en mémoire. Elle n'avait vu aucun outil et les cadenas étaient ouverts. Comment était-ce possible ? Elle n'avait jamais vu cette jeune femme, il était impossible qu'elle connaisse les codes de chacun. Le vétérinaire veillait à ce que seules les personnes ayant besoin d'accéder aux cages les connaissent, ce qui se résumait à Mackenzie et lui. Cette dernière n'avait jamais vu cette individu rôder dans les parages. D'où débarquait-elle ? Avait-elle envoyé valser Mackenzie par la simple force de sa pensée, comme elle pouvait le faire ? Sinon, comment la jeune femme aurait pu avoir été frappée de la sorte ? Aucun contact physique n'avait été établi. Non, tout devait se faire via le psychisme. Mais qui était cette mystérieuse inconnue ? D'où venait-elle ? Oui, je sais. La question a déjà été posée. Ceci témoigne de la tempête qui se développait au fur et à mesure dans l'esprit de Mackenzie. Elle s'était doutée que d'autres individus dotés de dons comme elle devaient exister ; après tout elle était issue de deux d'entre eux, mais la confrontation avec la réalité l'ébranla. Elle ne l'avait pas envisagé. Encore moins maintenant.

Un bruit venant de l'étage sembla alerter l'inconnue qui leva la tête. Mais l'esprit de l'assistante vétérinaire était paralysée par sa découverte, ainsi, elle n'y prêta pas attention. Pas plus qu'aux questions qui s'ensuivirent.

« Y en a d'autres là-haut ? Répondez ! » menaça la jeune femme blonde. « C'est là que vous faites vos expériences ? »

Même Nougat qui avait trottiné jusqu'à elle semblait transparent. Elle était simplement figée, toujours assise sur le sol, bouche bée. Elle saignait légèrement à l'arrière de la tête mais là encore, elle ne s'en rendait pas compte. Le tableau qui se dressait là se résumait à elle et cette inconnue, dans un paysage muet, vide, noir, ou peut-être blanc. Il n'y avait rien d'autre. C'est un sentiment étrange et difficile à l'expliquer lorsque nous ne sommes pas dans la situation. Mackenzie ne tentait même pas de se soustraire à cet état. Cela faisait écho à son histoire, c'est ce qui la paralysait complètement. Elle ne le réalisait pas encore, mais elle avait là la preuve que Hawkins était bel et bien la « source ». Détenait-elle là le début d'une piste ? Elle se devait de l'explorer mais n'en était pour l'heure pas capable. Devant tant de désarroi, elle ne parvint qu'à bredouiller quelques sons.

« Heu... Qu... Je... »
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MessageSujet: Re: Mission évasion animalière # Mackenzie   Mission évasion animalière # Mackenzie EmptyJeu 7 Juin - 3:48


L'hypothèse que la jeune femme soit muette est à écarter vu comment elle a alpagué Athéna, énervée par ses découvertes, l'ex-cobaye, persuadée que l'on fait ici des expériences sur des animaux n'a pas beaucoup de patience et son sang bouillonne un peu plus dans ses veines alors qu'elle attend une réponse de la part de la jeune femme. Elle veut savoir. Il faut qu'elle sache ! Pourtant, que fera-t-elle des informations que pourrait lui donner l'inconnue ? Que pourrait-elle faire pour ces animaux ? Elle a beau les avoir libérés de leurs cages, elle sait qu'ils restent toujours enfermés tant qu'ils n'ont pas de moyen de sortir de ce bâtiment. C'était comme ça pour elle, alors elle suppose que c'est la même chose pour eux. Même si elle arrivait à s'échapper de sa cellule, qu'elle faisait preuve de violence pour tenter de trouver un chemin vers la liberté, elle n'a jamais pu sortir de ce qui pourrait s'apparenter à sa prison. Jusqu'à bien sûr le moment fatidique où dans l'Upside Down elle a trouvé un moyen de s'en aller. Est-ce son envie de liberté, de ne plus jamais à avoir à subir ce que ces individus lui ont fait subir qu'elle n'a pas rebroussé chemin et qu'elle est plutôt partie sur le côté alors que la créature la poursuivait ? Sûrement. Elle ne se serait pas sentie en sécurité là-bas, vu ce qu'elle a pu y subir pendant toute sa vie il est normal et légitime que le concept de bien-être et de sécurité ne se joint pas avec le laboratoire où on l'a fait tant souffrir. Pourtant, maintenant qu'elle est à l'extérieur, qu'elle ne connaît rien de ce nouvel environnement qu'elle explore, elle n'arrive pas non plus à se sentir en sécurité. Logique. Elle se sent fragile, mal à l'aise, traquée. Ce qui est vrai, les agents de la CIA la recherchent pour la récupérer et le démogorgon possiblement est entrain de la chasser. Elle ne l'avouera sûrement jamais, mais elle a déjà pensé au moins une fois à sa cellule, qui était loin d’être tout confort, mais peut-être qu'au final serait-elle plus en sécurité là-bas ? Elle s'est presque immédiatement détestée d'y avoir pensé, révulsée à l'idée de retrouver sa cellule et le train-train quotidien d'un cobaye. Et même si là-bas elle pourrait avoir un semblant de sécurité, tout ce qu'on lui a fait subir et ce qu'elle pourrait subir si elle y était suffi à balayer la micro-envie qui l'a prise un jour d'orage, dans l'abri qu'elle s'est trouvée dans la forêt, effrayée par les coups de tonnerre qu'elle n'avait jusqu'alors jamais entendu de sa vie et les flashs illuminant du ciel. Non, elle ne retournera pas en arrière ! Elle ne retournera jamais là-bas !

Si elle devait donner un mot pour qualifier le laboratoire se serait souffrance, quelque chose dans ce genre. Et Sixty six est persuadée que c'est la même chose ici. La jeune femme ne comprend pas pourquoi la brune ne lui répond pas, ou plutôt n'arrive pas à formuler une phrase, dans sa tête elle réfléchit rapidement, cherchant la raison du bredouillage de Mackenzie mais surtout de comment la faire parler. Elle a entendu bouger à l'étage, c'est pour ça qu'elle l'a questionné mais elle ne se sent pas assez à l'aise, pas assez sure d'elle pour aller chercher ses réponses elle-même. L'assistante vétérinaire par contre lui semble être une cible de choix, elle ne semble pas être dangereuse pour l'ex-cobaye qui la voit aussi vulnérable qu'un insecte, elle ne peut donc se douter que celle qu'elle vient de projeter contre un mur a comme elle des pouvoirs. Tel un prédateur s'approchant de sa proie, Sixty six s'avance vers elle avec l'assurance due à la haine et au mépris qu'elle lui inspire. Pour la belle blonde, celle-ci ne vaut pas mieux que ceux qui lui ont fait des expériences pendant toutes ces années et à lui faire du mal. Elle ne prend pas en compte le filet de sang qui coule de ses narines, son regard et son attention braqués sur Mackenzie, elle l'a saisi au col, faisant fi d'un potentiel danger qui pourrait venir d'elle comme dit au-dessus ne la voyant pas comme une potentielle menace « Réponds ! » dit-elle, menaçante, en ayant approché son visage près d'elle, la tenant fermement par le col, le dos plaqué contre le mur.

Sauf que voilà, à peine a-t-elle prononcé ce mot – qui vous pouvez le noter est passé du vouvoiement au tutoiement – qu'elle entend de nouveau du bruit. Plus proche cette fois, qui se rapproche. Une rapide analyse lui permet de comprendre que ce sont des bruits dans un escalier, des pas qui descendent. Merde ! Voilà que son imagination s'emballe et qu'elle se dit que des personnes du laboratoire sont là et qu'au moins un descend en l'ayant entendu pour venir la chercher, parce que parano oblige elle se dit que si les deux lieux sont liés alors ils doivent forcément savoir qu'elle est là. Elle a toujours eu cette impression quand elle était enfermée qu'ils étaient omniscients et que rien ne pouvait leur échapper, la preuve, l'alarme qui sonnait un peu après le début de la plupart de ses tentatives fuites. Alors ni un ni deux, elle lâche la jeune femme, et se précipite vers la pièce par laquelle elle s'est introduite, ouvrant à la volée la porte, en quelques foulées elle rejoint la fenêtre et s'y engouffre, passant de l'autre côté sans trop de difficulté. Réflexe prit par les fois où elle s'est introduite dans des habitations, Athéna la referme puis s'enfuit en courant, ne demandant pas son reste. Le cœur battant la chamade dans sa poitrine elle s'en veut de ne pas avoir pu aider plus les animaux qu'elle a libérés de leurs cages. Elle se sent égoïste de n'avoir pensé qu'à elle, dans la peur de l'inconnu, d’être attrapée, elle a complètement oublié le chien qui n'était pas loin d'elle et qu'elle aurait pu prendre au passage et emporter avec elle. Elle ne pense pas à la possibilité qu'il aurait pu la ralentir, non, juste au fait qu'elle l'a laissé derrière elle et à cette pensée elle se déteste. Qui sait ce qu'il subira à cause d'elle ?
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