formulaire d'intro Type du sujet : [] Flash-Back [xxx] Présent Date du rp : 30 Janvier 85 Matin, après-midi, soir : milieu d'après midi Météo (approximative) : nuageuse, orageuse Statut du sujet : [] libre [xxx] privé Statut du rp : [xxx] en cours [] terminé Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [x] oui [] non Commentaire :

Aujourd'hui était un jour de congé pour Galahad. Une journée idéale pour échapper à la ville et sortir prendre l'air du côté de la forêt. Ceci pourrait être dangereux, surtout avec les derniers événements, mais il n'avait pas peur. Il avait vraiment besoin de s'échapper et de se libérer la tête loin de la caserne. En plus de ça, il avait prévu de courir un peu, rien de mieux que de faire son footing en forêt. Certes, le temps n'était pas au beau fixe, pas de soleil à l'horizon. Que des nuages qui couvrent le ciel comme une couverture moutonneuse. L'air était froid et on pouvait sentir la lourdeur d'un futur orage. Mais ce n'était pas assez pour l'effrayer. Tant qu'il ne pleut pas, du moment que ce n'est pas une tempête, il peut bien profiter de la nature. Le froid était bien présent par ce temps hivernal, mais il était assez couvert pour ne pas avoir froid. De toute manière, d'ici quelques minutes, une fois qu'il sera hors de son véhicule, il pourra courir et se réchauffer de cette manière.

Galahad couru pendant plus d'une heure au milieu des feuilles mortes et des arbres. C'était tellement libérateur de pouvoir faire du sport. Transpirer, se donner à fond, éliminer les mauvaises toxines. Autant vous dire qu'il se sentait bien plus léger une fois de retour à sa voiture. Certes, il était également fatigué, mais il irait rapidement mieux. C'est un pompier, il a l'habitude de faire pas mal de sport, même quand il n'est pas à la caserne.

Alors qu'il voulait démarrer son véhicule, celui-ci se montra des plus récalcitrant. Non, c'était pas possible. A plusieurs reprisent, il tourna la clef dans le contact en espérant que le moteur se mettre à faire du bruit, mais non, il se contentait de "tousser" et montrer son désaccord. Ceci le fit pester. Il remit sa doudoune sur lui et aller soulever le capot pour voir ce qui n'allait pas. Heureusement qu'il s'y connaît en mécanique. Pour le coup, il ne pourra rien faire, une des bougies étaient morte et il n'avait rien sous la main pour la réparer. On dirait bien qu'il va devoir faire appel à un dépanneur. Si ses souvenir étaient bons, à moins de deux kilomètres il y a une maison, il pourra sûrement demander à passer un coup de fil pour avoir un dépanneur. De nouveau, c'est en courant que le jeune homme se rendit sur place, histoire que ce soit plus rapide et qu'il ne se retrouve pas coincée jusqu'à ce soir sur place. Une charmante vieille dame lui ouvrit la porte. Elle voulait même lui offrir le café, mais Gale refusa. Il devait retourner à son véhicule pour ne pas rater le dépanneur qui le ramènera en ville par la même occasion. De retour à son véhicule, il se mit au chaud dans son véhicule et mit la radio en route, histoire que la musique lui passe le temps, en attendant son sauveur !

La mécanique c'est la passion d'Avalon, transmise par son père depuis plusieurs années, elle en a fait son métier en arrivant à Hawkins. Elle a trouvé ce job grâce à son père et lui en est énormément reconnaissante. Même si elle sait qu'il n'est pas son père biologique elle le considère comme tel, il est clairement l'homme de sa vie. Elle est parti du cocon familial seulement depuis 3 semaines et elle se sent horriblement seule et le manque de sa famille est énorme. Étant un bisounours en constant manque de câlins, sa vie n'est pas facile tout les jours.

Le dos en compote sur un skate en dessous d'une voiture, Avalon se retrouva couverte d'un coup d'huile sale. Sortant de sous la voiture en pestant, les yeux et la bouche pleine d'huile elle se rua dans les toilettes du garage. Ava se rince la figure avec de l'eau tiède ainsi que sa bouche. Le goût de l'huile est horrible et ses dents sont légères colorées de noir. Au bout de plusieurs rinçages, ses dents reprennent leur couleur blanche naturelle et son visage est de nouveau propre.

Elle sort des toilettes pour rejoindre le garage et voit en dessous de la voiture la tâche d'huile qui avait recouvert le sol. Avec un nouveau soupir elle tira le frein à main de la voiture, la pousse de quelques centimètres et remis le frein à main. Elle pris un seau d'eau et nettoya la tâche avant de se faire disputer par son patron qui est plutôt à cheval sur la propreté. Une fois sa bêtise nettoyée elle remis la voiture à sa place initiale et se remis en dessous.

Un coup de pied dans son tibia la fait sursauter et cogner contre le tuyau d’échappement de la voiture. Avalon laisse échappe un léger cri de douleur et sort de sous le voiture en lançant un mauvais regard à son patron.

"Bouge toi, tu vas en dépannage. Le gosse est à deux kilomètres plus bas."

En grognant et se relevant, elle se dirige vers la grosse dépanneuse, elle déteste partir en dépannage. Sur la route elle se sent encore plus seule et ça la rend inquiète.

Avalon trouva la voiture facilement et se gara devant la voiture. Elle descendit de la dépanneuse avec le bon à remplir et s'avança timidement de la voiture.

"Euh... Bonjour, je suis Avalon, la fille qui dépanne les voitures."

Elle planta ses yeux aux couleurs différents dans les siens. Son passé refait surface.

Attendre, c'est tout ce qu'il avait à faire. Avec un peu de chance, la dépanneuse arrivera avant qu'il ne meurt de froid dans son véhicule. Au moins, il avait la musique pour lui tenir un minimum chaud et l'inspirer. Il se mit à chanter quand une chanson de Michael Jackson passa à la radio. Comment résister à l'une de ses chansons si entraînante. Il se souvient l'avoir vu à la télévision, cet homme est tout simplement incroyable. Un danseur hors paire et surtout, il chante tellement bien. Oh, loin pour Galahad l'envie de lui ressembler. Danser et chanter ce n'est pas du tout sa tasse de thé. Il préfère de loin être occupé à travailler sur les voitures, faire du sport ou avoir simplement une vie paisible. Certes, on dit souvent que la vie d'artiste fait rêver, mais c'est d'une certaine manière ne plus avoir de vie. Tout le monde vous connaît, vous ne pouvez pas vraiment sortir dehors pour faire vos courses sans être reconnu et suivi par une horde de fan. Alors, être incognito, ce n'est pas si mal, non ?

Pour se réchauffer un peu, il avait mis sur ses épaules une sorte de couverture qui traînait dans sa voiture. Au moins, ça lui fait office de gros pull. Il n'entendit même pas la dépanneuse arriver derrière lui. Ce n'est que quand quelqu'un frappa à la vitre de sa voiture qu'il comprit qu'on venait de le sauver. Enfin, il ne comprit pas pourquoi c'était une femme. Non pas qu'il soit macho, mais il a plus l'habitude de voir des hommes exercer ce métier. Puis, elle annonça qu'elle était là pour le dépannage, une certaine Avalon. Avalon ? Ceci lui fit tellement bizarre d'entendre ce prénom. Jusqu'à aujourd'hui, il n'avait jamais entendu quiconque se prénommer ainsi. Son regard ce mit à l'observer avec attention, elle aussi semblait le regarder d'une manière un peu trop intense. Se pourrait-il que ? Non, impossible, ça ne peut pas être "son" Avalon. Combien y a t'il de chance sur cette terre pour qu'il puisse la croise de nouveau ? Il pense qu'il n'y en a aucune. Et comment pourraient-ils se reconnaître, ils étaient enfants ! Quoi que les traits asiatiques de Gale sont assez reconnaissable et qu'il n'y a pas non plus des masses d'asiat qui se balade dans le coin. Alors, est-ce que ça pourrait être cette même petite fille ? Les doutes étaient là, mais quelque peu réduit. La jeune homme ouvrit sa portière et sorti du véhicule pour mieux l'entendre et aussi car c'est plus pratique de se parler face à face que séparé par une fenêtre. "Bonjour... Heu, désolé, je ne suis pas certain d'avoir bien saisi votre prénom. Avalon ?" demande t-il pour avoir la confirmation. Au fond de lui, il le sait, quelque chose lui dit, lui cri que c'est elle, cette petite fille qu'il n'a vu que quelques heures et qui pourtant à marqué sa vie entière.

Le garçon aux traits asiatiques descend de sa voiture, son visage lui est vraiment très familier. Il lui fait penser à son ange gardien comme elle l'appelle. Ce jeune garçon qui l'avait aider lorsqu'elle s'est enfui de son enfer, elle ne l'avait connu que quelques heures mais il est très cher et important à son cœur.
Instinctivement, elle porte sa main sur son tatouage portant son numéro d'identification "004" sur son poignet. Une part d'elle avait envie qu'il disparaisse à tout jamais mais une autre partie d'elle souhaite le garde pour lui rappeler sa partie sombre d'elle.
Les yeux verrons si caractéristiques d'Avalon se baissent sur son bout de papier, elle était nerveuse d'être autant observée. Ses joues commencent à rougir.

"Oui, je m'appelle Avalon. Juste Avalon. Et je peux savoir à qui je parle ?"

Avalon regretta d'avoir posé cette question, elle a tendance à parler trop vite. C'était impoli de sa part et curieux, elle se pinça les lèvres. La jeune femme appréhende un peu la réponse du garçon. Et si c'était vraiment lui ? Après tout, son ami d'enfance était peut-être resté vivre à Hawkins. Une lueur d'espoir réchauffa son cœur, elle se sentait tellement seule depuis son arrivée en ville. Son ancienne ville à Colorado Springs lui manque tellement. Sa seule source de réconfort est son bouvier bernois: Nana, la douceur de sa vie qu'elle considère comme son enfant. Avalon reporte son attention vers le jeune homme qui l'intimide. Son regard est tellement perturbant et déstabilisant.

"Désolé, c'était impoli de ma part. Excusez-moi."

Elle s'approche de la voiture et soulève le capot de sa voiture. Sans s'en rendre compte, ses mains tremble légèrement.

Ce prénom, il ne pouvait pas être le fruit d'un simple hasard. Galahad ne pouvait pas y croire. Déjà, est-ce qu'il y a beaucoup de personne qui porte le prénom d'un personnage des légendes Arthuriennes ? De sa vie, il n'a jamais rencontré un autre Galahad et il va de même avec Avalon. Ce nom, il l'avait utilisé pour nommer cette petite fille qui n'en avait pas. Du moins, elle en avait peut être pas, mais c'était plus facile de lui en donner un. De même, elle doit avoir le même âge qu'elle devrait avoir, alors tout ceci le perturbe. Est-ce le fruit d'un hasard ? Ou bien cette fillette qu'il a aidé ? La question ne trouve pas de question, du moins jusqu'à ce qu'il croise vraiment son regard. Des yeux verrons, exactement comme la petite Avalon du centre scientifique. Son cœur lui donne l'impression de s'arrêter en même temps qu'il fait un énorme bon dans sa poitrine. C'est elle ? C'est vraiment celle qu'il a aidé et qu'il n'a jamais revu ? Avant qu'il ne puisse répondre quoi que ce soit alors qu'elle confirme bien qu'elle s'appelle Avalon, elle se dirige vers le moteur, sans même attendre la réponse à sa question. Il reste le regard dans le vide, ses lèvres murmurant "Galahad" d'une manière inaudible. Il lui faut le temps de réaliser, de comprendre, d'être sûr de cette rencontre.

Finalement, il ouvre sa portière et descend pour rejoindre la jeune femme qui observe le moteur. Il ne sait pas si elle s'y connaît, en tout cas, il s'y connaît assez pour savoir que sans les pièces de rechange adéquate, elle ne pourra rien réparer. Tout ce qu'il faut faire, c'est remorquer son véhicule. "Moi, c'est Galahad..." dit-il pour attirer son attention et aussi répondre à la question qu'elle avait posé juste avant. En fonction de sa réaction, il sait qu'il pourra savoir si elle est bien cette même petite fille d'autre fois, celle dont il a gardé le secret toute sa vie. Sa précieuse Avalon, cette fillette qu'il a toujours voulu revoir sans jamais le pouvoir. Tous les jours de sa vie, il s'est demandé ce qu'elle était devenue. Est-ce qu'elle allait bien ? Est-ce que le centre avait fini par la retrouver ? Peut être qu'il va enfin avoir les réponses aujourd'hui, si elle est bien cette personne. "On se connaît, n'est-ce pas ! C'était il y a longtemps... mais je ne t'ai jamais oublié !" finit-il par dire.

Une des bougies est foutue, elle ne peut rien faire ici. Avalon n'a pas d'autre choix que de remorquer la voiture. Elle pousse en soupir, en réfléchissant. Il n'y a aucune pièce de rechange dans sa dépanneuse, tout est au garage. Lorsque le jeune homme lui dit son prénom, Avalon relève la tête rapidement. Si rapidement que sa tête cogne contre le capot de la voiture. Elle laisse échapper un petit cri de douleur et le regarde les larmes aux yeux. Larmes de douleurs et larmes de joie. Ça ne pouvait être que lui. Un flot de souvenirs refont surface, aussi bons que mauvais. Elle ne l'a connu que quelques heures mais il est tellement cher à son cœur. Avalon avait tant espérer de le revoir un jour. Mais son cœur se serre et si il était au service de ses bourreaux ? Non, ce n'était pas possible un si gentil garçon n'aurait pas pu les rejoindre. La jeune fille était devenue méfiante au fil des années envers les personnes qui sont inconnues.

Sa main pleine de graisse qui frotter son crâne retombe mollement le long de son corps. Elle le regarde fixement dans les yeux, c'était bien lui. Son Galahad était là, devant elle. Après toutes ses années.

"Oui... On se connait. C'est moi, Avalon. C'est vraiment toi ? Tu n'es pas méchant ? Tu ne vas pas me ramener chez les méchants ?"

Elle continue de s'approcher de lui jusqu'à être face à face. Ses yeux verrons plongés dans les siens. Son cœur est rempli de bonheur, elle est tellement heureuse de l'avoir retrouvé. Son Galahad, son ange gardien.

Ceci n'avait rien d'un rêve. La jeune femme devant lui, était bien cette petite fille qu'il avait sauvé quand il était lui même un enfant. Les yeux si particulier qu'il observait lui donnait clairement la réponse. C'est rare de voir des yeux verrons chez un humain et cette particularité l'avait marqué et c'était l'un des éléments qui faisait qu'il ne pouvait absolument pas l'oublier. A la vu de son regard en plus humide, il ne pouvait que confirmer que c'était elle. Un sourire s'élargit sur son visage, alors qu'elle s'était un peu rapprochée de lui tout en s'inquiétant qu'il ne soit pas là pour la ramener voir les méchants. Il fit vivement non de la tête. Hors de question qu'il livre son amie. S'il l'a sauvé quand il n'était qu'un petit garçon, ce n'est pas pour détruire ce qu'il a fait maintenant qu'il est un adulte. "Bien sûr que non ! Je ne ferais jamais ça, Avalon. Je t'ai sauvé et j'ai toujours voulu partir à ta recherche, mais je n'ai jamais su par où commencer. Tu sais... je ne pensais pas pouvoir te revoir un jour," explique t-il presque un peu honteux d'avoir pu pensé ça au final. "Alors... tu as vraiment gardé le nom que je t'ai donné !" s'exclame t-il en souriant tout en l'observant. Maintenant qu'elle est une femme, elle est encore plus belle. Même dans ses rêves les plus fou, il aurait eu du mal à pouvoir l'imaginer physiquement aujourd'hui. Elle est même plus jolie qu'il n'aurait pu l'imaginer.

Depuis tout ce temps, elle restait une inconnue, il serait vraiment heureux de pouvoir apprendre à la connaitre, enfin ! "Je peux te demander ce que tu fais là ? Ce n'est pas dangereux d'être revenu ici ? S'ils te retrouvent... tu y as pensé ?" demande t-il à la demoiselle en s'inquiétant pour elle. Maintenant qu'ils se sont retrouvés, il n'a pas envie de disparaitre de nouveau. C'est tout simplement hors de question. Un sentiment de protection naquit en lui, il voulait vraiment prendre soin d'elle et faire en sorte qu'elle ne soit pas capturée. C'est étrange, ce sentiment protecteur qu'il a envers elle. C'est pourtant une inconnue, mais elle représente tellement pour lui. "Depuis quand tu es ici ? Pourquoi tu es revenue ?" Il ne veut pas se montrer désagréable, mais juste

Lorsqu'elle voit son ami d'enfance, son sauveur lui sourire, Avalon ne put s'empêcher de lui sourire en retour malgré ses yeux humides. Elle est tellement heureuse de l'avoir retrouvé et en plus de ça par tout à hasard et quelques jours après son arrivée en ville. Elle se sent rassurée qu'il ne compte pas la livrée aux méchants.

"Moi non plus je ne pensais pas te revoir et oui, j'ai gardé le prénom que tu m'as donné. C'est le mien maintenant."

La jeune fille continue de sourire, un sourire tellement grand qu'il lui fait mal à ses joues rougies par le froid qui lui est inhabituel.

"Je suis revenue pour te retrouver et savoir qui je suis vraiment. Je veux savoir qui est mon vrai papa et ma vraie maman. Je sais que c'est dangereux mais j'ai une couverture, regarde moi. Qui penserai me retrouver dans un garage de voiture ?"

Elle lui montre du doigt sa tenue de travail, ses parents adoptifs sont au courant de son histoire. Elle leur a tout dit et son père adoptif est prêt à tout pour l'aider.

"Je suis arrivée il y a quelques jours seulement, je voulais te revoir. J'avais tellement peur que tu aies quitté la ville et que tu m'aies oublié !"

C'était une des plus grande peur d'Avalon: que Galahad ne se souvienne plus d'elle, qu'il ait oublié son existence alors qu'à ses yeux il est tellement important même si ils se connaissent presque pas. Mais maintenant c'est un soulagement pour elle de voir qu'il ne l'a jamais oublié et qu'il est devant elle. Maintenant elle n'est plus toute seule à Hawkins. Elle n'est plus toute seule face aux méchants.

"Je parle maintenant tu as vu ?"

Elle avait était traumatisé et n'avait pas était éduquée comme une enfant normale et n'avait donc pas l'usage de la parole durant son enfance. Cependant, elle a rapidement apprit à parler, écrire et lire mais à quand même gardé quelques lacunes et garde quelques expressions enfantines. Son père la taquine sur ce sujet: il lui dit que c'est son seul défaut avec celui d'être jolie. Ça ne fait que quelques jours qu'elle est séparée de lui mais il lui manque tellement. Mais c'est un mal pour un bien puisqu'elle vient de retrouver son ange gardien.

Revoir cette petite fille perdue, celle de son enfance, celle qui a aidé, sauvé et surtout jamais oublié c'est un grand bonheur. C'est impossible de décrire ce qu'il ressent en ce moment. C'est un mélange de tout plein de chose. Du bonheur, de la surprise, de l’incompréhension et bien d'autre. Bien qu'il ait toujours espéré, il ne pensait pas un jour la revoir en face à face. Pour lui, elle avait disparu dans la nature, elle avait surement une vie quelque part aux États-Unis ou même ailleurs, loin de ce maudit centre. Mais non, elle était revenue, c'était inconscient mais qui pourrait vraiment la reconnaitre ? Au premier regard, il ne l'aurait surement pas reconnu, du moins pas de loin, mais en l'observant davantage, il se souvient de l'expression de ses yeux et de son regard si unique. En plus de ça, elle avait gardé ce prénom qu'il lui avait donné. C'est peut-être pas grand chose, mais ça représente tellement pour lui.

Si elle était ici, en ville, c'était pour le retrouver et ça lui faisait vraiment chaud au cœur. Depuis toutes ses années, elle aurait pu l'oublier à tout jamais, effacer cette horrible periode de sa mémoire. Mais non, elle a finalement refait le chemin pour venir jusqu'ici. En plus de ça, elle veut savoir qui sont ses parents, c'est une décision qu'il peut comprendre. Connaitre sa famille, pouvoir leur parler c'est important et quelque par savoir d'où on vient ça nous définit. "Tu prends un grand risque en venant ici. Mais tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureux de te revoir. Je sais qu'on ne se connait pas... Mais j'ai toujours eu cette impression de te connaitre... C'est bizarre dit comme ça, je sais..."


Avalon n'était en ville que depuis quelques jours, c'est fout qu'ils se soient retrouvés aussi vite, mais d'un côté tant mieux, ça peut lui éviter de se fourrer dans le pétrin. Il va pouvoir lui parler de la vie, des gens qu'elle doit se méfier et tout le reste. "Tu as trouvé un endroit où habiter ?" lui demande t-il. Si elle est là depuis quelques jours, elle cherche peut être une appartement et dors peut être à l’hôtel. Il serait prêt à lui proposer de venir chez lui (chez ses parents), il trouvera bien une excuse pour qu'une amie utilise la chambre d'ami le temps qu'elle trouve un logement.

La grosse différence depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, ce qui remonte à de nombreuse années, c'est qu'elle parle. La première fois, il n'avait jamais entendu le son de sa voix. Elle était muette comme une tombe, mais se contentait de le suivre sagement en hochement de la tête ou exprimant son accord ou désaccord avec des expressions du visage. "Oui, tu parles ! Je suis heureux d'entendre ta voix. En fait, je suis tellement content de te revoir. Je crois qu'aucun jour n'est passé sans que je pense à toi. J'ai toujours tenté d'imaginer ta vie, j'espérais que tu allais bien et que tu étais heureuse peu importe ou tu étais." Il conclu par un sourire. Il commençait à faire froid et même s'il voulait parler pendant des heures encore, il voudrait faire ça au chaud. "Je t'aide à remorquer la voiture et ça te dis d'aller boire quelque chose chaud tout en discutant ?"