L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt - Avalon

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Type du sujet : [] Flash-Back [x] Présent
Date du rp : 20 janvier 1985
Matin, après-midi, soir : Matin très tôt
Météo (approximative) : frais mais beau
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [x] oui [] non
Commentaire :

Alexander et Avalon

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Journée off pour le jeune véto, enfin off… pour le moment, car comme tout métier « médical », il n’est jamais à l’abri d’une urgence qui pourrait lui tomber dessus. En tout cas pour cette journée, il avait prévu de se lever encore très tôt… et oui pas de grasse mat pour le véto. L’aube commençait à teinter le ciel de gris et bleu pâle au-dessus de la forêt qui s’étendait après la petite ville. Snow son fidèle chien blanc, s’agitait, sautillait, sa grande langue sortant de sa gueule qui semblait sourire à son maître. Ses yeux clairs pétillant d’avance car en voyant son maître enfiler son jooging gris clair, il savait ce qu’il en découlerait et il avait clairement hâte.

Alexander fixa la montre à son poignet, passa une main dans ses cheveux, y mettant un semblant d’ordre, mais qu’importe si ses mèches étaient un peu en bataille, avec son footing, la sueur, l’air frais du matin, il n’était même pas la peine de songer à un brushing. Puis à son retour tout serait réglé par une bonne douche.
Il termina ensuite de lasser ses baskets, Snow lui tournant autour en haletant bruyamment.

Mais oui mon garçon on y va. Va chercher ta balle !

L’animal pencha la tête, semblant comprendre et s’empressa de filer vers le salon. Alexander entendit ses griffes déraper sur le parquet. quant à lui se dirigea tranquillement vers l’entrée, récupéra la laisse du chien, au cas où et l’attendit. En un rien de temps, Snow était là, dans sa gueule sa balle de baseball mâchouillé à fond, mais il l’adorait.
Il la lui prit, la glissa dans sa poche et c’était partie.
Quand il ouvrit la porte, Snow dévala l’escalier extérieur à toute vitesse et l’attendit en bas. Rapidement le véto le rejoignit et commença ses belles foulées, quittant la cour, passant devant son cabinet de vétérinaire et traversant le centre-ville qui s’animait à peine. Il croisa le livreur de journaux, un jeune ado qui le salua. Il lui fit signe de la main et continua son jogging, se dirigeant vers la forêt comme à son habitude.
Sitôt le matin, il n’y avait personne sur les petits chemins de promenade. Parfois il pouvait croiser un lapin, voir sauter un écureuil, apercevoir un cervidé ou un jeune sanglier. Il s’enfonça dans les profondeurs du bois, avec pour seule compagnie, les chants matinaux des oiseaux, le halètement de son chien et le bruit sourd de ses pas martelant dans un bon rythme le sol terreux.

Pour tenir le rythme en tant que vétérinaire, Alex pratiquait beaucoup d’activités sportives : le jooging et le basket principalement. C’était un bon moyen de garder une bonne condition physique, importante dans son métier, mais aussi pour se vider la tête. Car soigner des animaux, n’était pas sans surcharge émotionnelle constante. Il aimait les bêtes, alors forcément ne côtoyer que des animaux en proie à de la souffrance n’était pas toujours facile à gérer sans ça.
Alex déboucha bientôt dans la petite clairière qu’adorait son fidèle compagnon à quatre pattes. Snow attendait ce moment, il fila encore plus vite dans les hautes herbes, sauta, gambada sous le regard amusé et le rire de son maître. Après avoir levé la patte plusieurs fois autour des arbres, il s’immobilisa devant lui, la gueule souriante, la langue pendante. Il attendait quelques choses…
Alex plongea sa main dans sa poche et en sortie la balle.
Snow au paroxysme de son plaisir, se mit à geindre, à japper d’impatience et se mettre en position de jeu.

Alexander lança la balle aussi loin que possible et l’animal détalla pour aller la chercher et la rapporter. Pendant qu’il s’exécutait, Alex en profita pour faire ses exercices d’étirement. Snow revint en quelques minutes, lui donna la balle et il recommença. Ainsi ils jouèrent ensemble bien une bonne demi-heure.
Puis ce fut l’heure de retour, à nouveau Alex rangea la balle et reprit le chemin en sens averse en petite foulée régulière et avec son compagnon sur les talons.
Il retrouva la ville et celle-ci bien plus animées maintenant. Son échoppe de café préféré étant ouverte, il en profita pour aller s’en payer un. Snow l’attendit assis devant la porte. Une fois son grand gobelet en main, Alex retrouva son chien et cette fois tout en marchant tranquillement pris la direction de son chez lui. Son appartement se trouvant au-dessus de son cabinet vétérinaire. Cependant lui qui songeait à une bonne douche juste après, fut bien surpris en voyant une voiture inconnue garée devant son enseigne et une jeune femme attendait juste à côté du véhicule.
Oui même en journée off, il pouvait avoir quelques petites urgences. Il siffla son chien pour qu’il reste bien à ses côtés et s’approcha de l’étrangère.

Bonjour ?... Je peux vous aider ?

Enjambant les cartons qui jonchent le sol de sa petite maison, Avalon regarde son bazar en soupirant. Elle est arrivée depuis 2 jours seulement à Hawkins et ne voyait pas la fin de son emménagement. Pourtant elle n'avait pas grand chose à emporter puisque tout est rentré dans sa voiture, une magnifique Chevrolet Impala de 1967. Un petit bijou offert par son père adoptif pour ses 16 ans, c'est la voiture de ses rêves, en plus elle est de sa couleur préférée: bleu azur. Avalon la chouchoute comme si c'était son enfant et passe la plupart de son temps libre dessus.
Les seules choses emportées sont des vêtements, bibelots, souvenirs et le plus important: sa voiture et son chien. Son chien, que dire de lui ? Il est très important pour elle. C'est un bouvier bernois de 5 ans qui s'appelle Nana, comme le chien dans son Disney préféré: Peter Pan.

Ce dernier est plutôt bizarre depuis leur arrivé en ville, il semblait complètement déboussolé et Avalon s’en voulait un peu de ne pas l'avoir laissé chez ses parents. Il avait peut-être le mal du pays. Il est vrai que le temps gris de Hawkins n'avait aucun rapport avec le temps de son ancienne ville: Colorado Springs.

Alors qu'elle était en plein déballage de cartons, elle entendit son chien pousser un long cri plaintif. Il est en boule sur son tapis et pousse des petits couinements. Elle sentit son cœur se serrer en voyant son chien dans cet état. Ne cherchant pas à comprendre, elle enfile rapidement une veste, prend son chien dans ses bras et le met dans sa voiture.

A ses souvenirs il y avait une clinique vétérinaire dans le centre ville, Avalon espère qu'elle est ouverte. En quelques minutes elle s'y trouve, sort rapidement de la voiture et voit que le panneau "FERMÉ" est affiché. Avec un soupir de désespoir elle tambourine à la porte. Sans aucune réponse elle s'appuie contre sa voiture en attendant une lueur d’espoir. Elle qui n’est jamais rassurée lorsqu’elle est toute seule, elle n’était vraiment pas sereine d’être toute seule avec son chien malade.

Frénétiquement elle jette des regards inquiets à sa Nana qui continue à pousser ses couinements plaintifs. Sa lueur d'espoir apparait lorsqu'elle voit un jeune homme et son chien s'approcher d'elle, son cœur se réchauffe lorsqu'il lui demande si il pouvait lui être utile.

"Bonjour, oui excusez-moi je suis arrivé il y a deux jours seulement et mon chien est vraiment très mal. Vous connaissez le vétérinaire de la ville ou quelqu'un qui s'y connait ?"

Avalon jette un coup d’oeil dans la voiture, ses yeux verrons remplis de larmes et le coeur serré. C’est son seul compagnon et ami que se soit dans son ancienne vie à Colorado Springs ou ici à Hawkins.

Alexander et Avalon

L’ avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Alex et Snow rentraient donc de leur petite balade matinale, son compagnon à poil blanc haletant joyeusement après s’être bien dépensé. Mais le retour à la clinique et leur appartement allaient se finaliser avec un petit imprévu. Le jeune vétérinaire était en congé officiellement pour cette journée, mais quand il y a une urgence, il ré enfile vite sa blouse de véto.
Une jeune femme se tenait là devant la porte du cabinet, sa voiture un peu mal garé devant dans la précipitation. Snow vint renifler la visiteuse puis aussi la portière de la voiture, détectant directe qu’il y avait un autre compagnon dedans.
Alexander s’approcha et aborda alors cette jeune femme au teint blême et paniqué.

"Bonjour, oui excusez-moi je suis arrivé il y a deux jours seulement et mon chien est vraiment très mal. Vous connaissez le vétérinaire de la ville ou quelqu'un qui s'y connait ?"

Snow toujours collé à la portière semblait chercher à rejoindre l’autre compagnon. Le jeune véto après avoir donc écouter la jeune femme, s’intéressa au comportement de son chien.

Je suis le vétérinaire, montrez-moi donc votre chien, je vais voir ça tout de suite. Annonça-t-il directe en prenant un air plus sérieux et préoccupé.
C’est donc accompagné de la maîtresse du chien qu’il s’avança vers la portière, il la laissa lui ouvrir, tout doucement il repoussa son chien Snow afin de pouvoir se glisser dans l’ouverture et examiner l’animal malade.
La chienne en boule toujours se mit à geindre en voyant des humains plus proche d’elle. Alexander la caressa doucement la tête et très délicatement tenta de l’examiner, mais elle se raidit et sembla très stressée de se faire toucher. Signe que la douleur l’incommodait beaucoup.
N’ayant pas trop de place pour bien procéder, il se tourna vers la propriétaire.

On va la porter dans mon cabinet, tenez. Il lui donna la clef. Je vais la porter et à vous de m’ouvrir. Il poussa un peu plus la portière pour avoir plus de place afin de la prendre et la sortir de là.

Comment elle s’appelle ? S’enquit-il avec gentillesse et un petit sourire afin de ne pas stresser d’autant plus la maîtresse du chien, car elle semblait ultra bouleversée.
La jeune femme lui donna donc son prénom, ce qui lui permit de parler à la chienne, de la rassurer, et tout doucement il glissa ses bras sous elle pour la prendre contre lui, le plus délicatement et confortablement possible. Tout lentement il se recula, se dégagea du véhicule et se tourna vers la jeune femme. À elle de jouer, d’ouvrir la porte du cabinet véto. Snow les suivit jusqu’à la porte, se montrant particulièrement sage d’un coup, mais surveillant le transport de la chienne avec attention.

Alexander attendit patiemment que la jeune femme stressée lui ouvre la porte, quand ce fut fait, il guida cette dernière jusqu’à sa salle de consultation. Snow se réfugia quant à lui derrière le comptoir d’accueil désert, pour boire un peu dans sa gamelle et s’étaler dans son panier.
Tout doucement Alex déposa l’animal sur la grande table en inox et laissa la jeune femme prendre le relais, c’est-à-dire se mettre à côté de la chienne, la rassurer la caresser.
Il enfila sa blouse et saisit son stéthoscope afin d’écouter son cœur.
Il se concentra sur le rythme cardiaque qui lui semblait cependant normal. Puis il retira l’appareil se mettant doucement à tater le corps de l’animal. Vérifier les ganglions, et toute raideur dans son corps. Tout en la palpant avec douceur, il s’adressa à la jeune femme :

Est-ce que vous la laissez sortir toute seule dehors ? Vous l’avez vu manger quelques choses d’inhabituel ? Il palpa au niveau de l’estomac et l’animal s’agita. Alex fronça les sourcils, il comprit directe ce qui n’allait pas.
Tout en laissant la jeune femme répondre aux questions, il se tourna vers son meuble d’instrument pour chercher un flacon et un jeu de seringue emballé. Il s’occupa de préparer l’injection tout en écoutant la pauvre femme totalement en panique. Pour s’était évident, Nana souffrait d’une intoxication et pour ça, il fallait la faire vomir au plus vite. Première chose donc, une injection, et par la suite une prise de sang afin de vérifier que les toxines ne se soient pas déjà propagées dans l’organisme.
Il revint vers l’animal avec la seringue et le désinfectant. Puis tout doucement en prenant un bourlet de peau, il enfonça lentement l’aiguille. Tout en s’exécutant, il expliqua l’origine du mal-être de son animal.

C’est une intoxication, j’injecte à votre chienne un produit qui la fera vomir ce qu’elle a pu avaler dans les 12 heures. Ensuite je lui prélèverais un peu de sang pour m’assurer que l’intoxication ne s’est pas répandue trop loin et aussi trouver ce qui l’a rendu malade. Il termina l’injection, passa la compresse de produit désinfectant sur la zone et gratifia d’une caresse à Nana.
C’est une gentille fille. Complimenta avec un sourire plus rassurant pour l’animal et la maîtresse.
Maintenant plus qu’attendre que le produit fasse effet. On va la mettre par terre, elle y sera plus à l’aise. ensemble ils firent descendre l’animal et il n’y avait plus qu’à attendre maintenant.
Vous voulez un petit café . Ça vous fera du bien je pense. Proposa-t-il en la voyant toujours autant fébrile.

Lorsque le jeune homme face à elle se présente, Avalon eu tellement envie de lui sauter au cou et de l'embrasser. Par hasard, le sauveur de son chien est devant elle, l'espoir renait mais son corps entier tremble.
Avec précipitation elle conduit le jeune vétérinaire à sa voiture et lui ouvrit sa portière. Sa chienne est toujours en roulé en boule sur les sièges arrières de sa voiture entrain de gémir. Avalon déteste voir une personne malheureuse et encore plus les animaux. Elle les aime tellement qu'elle est même végétarienne et ne mange plus de viande depuis de nombreuses années. Son chien, Nana semble stressée d'être touchée par un inconnu, ce dernier se retourne vers Avalon et lui tend des clés en expliquant qu'elle va lui ouvrir la porte de la clinique vétérinaire et qu'il va porter son bouvier bernois pendant ce temps. La gorge nouée, elle hoche seulement la tête en prenant ses clés puis il lui demande comment s'appelle son chien.

Elle s'appelle Nana et elle n'a que 5 ans.

Le vétérinaire se montre bienveillant et rassurant aussi bien avec Avalon qu'avec Nana et la maitresse du chien se sent rassurée. Les deux chiens et les maitres s’avancent vers la clinique vétérinaire et la jeune femme ouvre la porte du cabinet avec difficultés à cause de ses mains tremblantes. Avalon rentre dans la pièce et laisse le vétérinaire passer devant elle. Il pose son chien sur la table en inox et commence à l’ausculter en lui posant des questions.

Elle sort tous les jours dans le jardin et hier nous étions au parc pour courir. Mais je la surveille quand même... Vous savez ce qu'elle a ?

Voir son bébé mal en point et aussi mal c'est trop pour Avalon, elle ne peu retenir ses larmes et laisse des larmes s'échapper de ses yeux verrons. Une intoxication alimentaire, la jeune femme s'en veut. Elle ne l'avait peut-être pas si bien surveillé que ça, un lavage d'estomac va être fait à Nana. La pauvre, elle va vraiment souffrir...

Elle va s'en sortir ? Elle ne va pas mourir ?

Le vétérinaire lui fait injection d'un produit et ensemble ils font descendre son chien de la table en inox. Avalon en profite pour la caresser et vérifier si elle va un peu mieux. Le jeune homme lui propose un café, tout ce qu'il fallait pour Avalon ! Avant elle détester cette boisson mais maintenant elle en est accro, elle a besoin quotidiennement de sa dose de caféine. Elle hoche la tête en se relevant et essuyant ses yeux.

Ce n'est pas de refus oui. Je m'appelle Avalon au fait, désolé nous n'avons pas eu le temps de nous présenter.

La jeune femme lui lance un sourire timide, elle a peur de parler aux inconnus mais elle lui devait une fière chandelle. C'est donc normal qu'elle doit se montrer un minimum aimable avec lui, comme ses parents lui avaient appris avoir était un sujet d'expérience. Instinctivement, en pensant à ce souvenir elle touche son tatouage avec son numéro d'identification, un simple "004" mais pourtant tant de douloureux souvenirs.

Alexander et Avalon

L’ avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Au retour de sa promenade du matin, alors que c’était officiellement son jour de congé, il tombait sur une urgence. Et dans ce métier, les urgences même quand il était censé se reposer, il ne pouvait les ignorer. Sa vocation et son amour des animaux ne pouvaient refuser ce cas. La propriétaire bouleversée lui montra sa chienne bien malade allongée sur la banquette arrière du véhicule. Alex ne perdit pas de temps à l’emmener à l’intérieur pour l’ausculter.
Il fallait faire vite, au vu de ses muqueuses très pâles, la chienne avait besoin de soin très rapide. Son verdict tomba donc vite ; empoisonnement… à quoi . Difficile à dire, seul le prélèvement sanguin pourra le déterminer plus tard. En premier lieu il fallait la sauver. Quelques injections pour effectuer un lavement naturel de l’estomac. Après il allait évidemment la garder en observation toute la journée et la nuit, voire même pendant 48 h, histoire d’être sûr que l’animal aura bien éliminé toutes les toxines.
Il expliqua évidemment tout ça, tout en effectuant les soins sous le regard embué de la jeune femme, mais surtout très attentive à son compagnon à quatre pattes.
Elle caressait l’animal pour le rassurer et aussi pour se rassurer elle-même.
Alex à fond dans ses soins, pour le moment tournait et agissait avec automatisme et sérieux… il pouvait sembler impassible à la souffrance de l’animal ainsi, alors que ce n’était pas le cas. Il devait juste rester concentré et rapide… Il désirait la sauver et donc ne pas laisser ses émotions prendre le pas sur ses actions.

Elle s'appelle Nana et elle n'a que 5 ans.

Précisa la jeune femme, maitrisant mal le trémolo inquiet dans sa voix.
Un peu moins tendu maintenant, Alexander, accorda une caresse sur la tête de l’animal et un petit sourire.

Nana, un très joli nom que voilà.

Il avait aussi posé quelques questions, ceci était important pour établir quelques pistes sur la raison de la souffrance de l’animal. Forcément un chien, cela aimait vadrouiller, mettre son nez partout, attirer par une odeur ou une substance nouvelle. L’empoisonnement était très courant. Il espérait juste que le produit ingéré ne serait pas trop toxique.

Elle sort tous les jours dans le jardin et hier nous étions au parc pour courir. Mais je la surveille quand même... Vous savez ce qu'elle a ?
C’est à ce moment qu’il lui confirma le diagnostic de l’empoisonnement. Au parc… même si ce dernier semblait sain, il y avait souvent le pire pour les animaux domestiques. Même suffisait d’un simple insecticide dans les massifs pour rendre très malade les toutous aventuriers. Le bonheur des jardiniers, faisait souvent le malheur de nos compagnons à poils u à plume aussi.

Elle va s'en sortir ? Elle ne va pas mourir ?

Terminant ses injections et ses prélèvements, il se redressa, retira ses gants qu’il jeta dans la corbeille et se tourna vers la propriétaire.

Il n’est pas rare ce genre d’intoxication dans les parcs, après tout dépend du produit. Normalement, plus on prend le mal très tôt, plus le chien a des chances de surmonter tout ça. Il ne pouvait pas être totalement optimiste, ce serait trompé la jeune femme complètement. Mais, l’animal avait aussi toutes ses chances de s’en sortir.
Il posa une main amicale sur l’épaule de la pauvre femme et glissa un sourire.

Je vais tout faire pour l’aider, elle a des chances, des bonnes chances. Puis il l’a saisi doucement et l’emmena dans une autre petite salle afin qu’elle puisse vomir dans de bonnes conditions. Il la déposa sur une alaise propre, la caressa et proposa en attendant que le produit agisse, de boire un café.

Ce n'est pas de refus oui. Je m'appelle Avalon au fait, désolé nous n'avons pas eu le temps de nous présenter.

Moi c’est Alexander, restez avec elle, je vais m’occuper de ses cafés. Combien de sucre ? Du lait ? Il attendit la réponse de la jeune femme, puis se retira un instant afin de se rendre en salle de repos et faire fonctionner sa cafetière qui en avait connu des litres de café.
Face à la machine, il se frictionna le visage avec un soupir et grognement.
Quand le café finit de passer dans le filtre, il saisit la verseuse, puis remplit ainsi deux grandes chopes. Il l’agrémenta à son goût et à celui de sa patiente. Et armé de ses deux tasses, il revint vers la salle d’observation.
Il trouva la jeune femme assise sur un des poufs à côté de sa chienne. Cette dernière allongée, la tête reposée entre ses pattes, fermait un peu les yeux sous les caresses de sa maîtresse.

Alex s’approcha, lui proposa donc la tasse pour elle, et choisit à son tour un pouf qu’il rapprocha et s’y posa dessus avec un soupir. Les yeux braqués sur sa patiente, il demanda :

Alors comment va notre Nana ? Il but une gorgée, posa la tasse par terre et examina un peu le regard de l’animal.

Hm… Il fit de même avec la bouche, les muqueuses.
À peine venait-il de manipuler, que la chienne se redressa et émit des hoquets.

Ha ! Le produit fait effet.
Et effectivement, la pauvre chienne se mit à vomir, elle se mit à bouger dans toute la pièce pour vider son estomac. Jusqu’à, au final revenait un peu toute péteuse, la queue entre les jambes et se réfugier dans les jambes de sa maitresse. Épuisée mais respirant mieux, elle se coucha et sembla désireuse de se reposer.

Bonne nouvelle Avalon, votre Nana ira bien mieux maintenant. Et il approcha sa tasse de la sienne comme pour porter un toast.
Le pire était passé, c’était déjà ça.