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 Let me mark your skin sweetie [Chloé]

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Let me mark your skin sweetie [Chloé] Vide
MessageSujet: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyVen 24 Nov - 0:34






formulaire d'intro


Type du sujet : [] Flash-Back [X] Présent
Date du rp : 24/11/1984
Matin, après-midi, soir : Soir, aux alentours de 22h.
Météo (approximative) : Il commence à se rafraîchir, après tout décembre arrive à grand pas. Vaux mieux sortir couvert. Surtout que la nuit est humide et glaciale. Par contre, aucun nuages en vue, juste un vent à vous geler jusqu'aux os.
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé
Le maître du jeu peut débarquer à l'improviste : [] oui [X] non
Commentaire : -




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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyVen 24 Nov - 0:53




Let me mark your skin sweetie [Chloé]


Comme à son habitude, Joanne était l’une des dernières personnes à finir son service. A vrai dire, elle avait toujours trouvé un charme à bosser tard le soir, l’ambiance était totalement différente de celle que l’on trouvait en journée. Bien que parfois on trouvait quelques vieux soulards écroulés raides morts sur le bar ou les tables à proximités, c’était pas si désagréable. Les gens étaient plus intimistes, posés, ouverts et ça rehaussait vraiment l’ambiance, alors que le jour, tout le monde était pressé. Et même si on pouvait dire que rentrer tard le soir était dangereux pour une femme, elle riait au nez de ces personnes qui se souciaient pour rien, elle savait se défendre, puis dans une ville tranquille comme Hawkins, rien n’allait se passer, même dans ses ruelles les plus sombres.

De toute manière, finir tard lui était utile, ça lui permettait de gérer son petit business après la fermeture du bar, business que le patron lui laissait garder pour le moment vu qu’elle se partageait les recettes avec lui. C’était rien par rapport à ce que le bar pouvait rapporter grâce à la consommation d’alcool des jeunes, des vieux cons et des travailleurs torturés de cette ville, mais c’était déjà ça. De toute manière elle ne faisait de mal à personne et ce n’était pas vraiment « illégal ». Dans tous les cas, elle pouvait exercer sa passion pour le bodmod à côté du boulot, ça lui rapportait du fric, alors elle allait pas cracher dessus.

Ce soir elle allait tatouer une demoiselle, qui d’après ce qu’elle lui avait dit, n’était pas à son premier encrage. Au moins ça allait pas être une pisseuse qui allait pleurer au moindre coup d’aiguille juste car elle voulait se sentir rebelle dans l’âme. Ils étaient sympa les adolescents d’Hawkins, mais bordel qu’ils pouvaient être chiants parfois, elle aimait pas jouer à la babysitter.

Finissant de fermer l’établissement, elle avait dit à sa « cliente » de frapper quand elle arriverait. Elle avait pas envie de laisser ouvert et de se taper des lourdingues qui voulaient une dernière boisson avant d’aller retrouver leur femme, ce qui lui faisait perdre un temps fou à chaque fois. Nettoyant les dernières tables, rangeant les derniers verres, elle boucla tout dans la partie bar et partit en arrière boutique chercher son matos. C’était qu’une petite pièce où ils entreposaient un peu tout ce qui était en excès ou qui n’avait pas sa place dans la salle. Choppant un draps blanc, de l’antiseptique pour désinfecter, ses encres, de quoi essuyer l’encre et couvrir le tatouage une fois fini et son superbe dermographe, une vieille machine qu’avait encore sacrément de la gueule et qu’elle avait appris à maîtriser en cinq ans.

Mettant tout en place sur le bar, ne sachant pas réellement où sa cliente voulait se faire tatouer, si c’était aux bras le bar en bois allait suffire, pareil pour les jambes où seule une chaise suffirait, par contre si c’était sur le buste ou le dos, la banquette en cuir allait être de rigueur. De toute façon, si sa cliente devait se dévêtir, elle se risquait pas d’avoir froid, grâce au chauffage à eau allumé à fond dans la salle, la chaleur était presque étouffante comparé au froid glacial de l’extérieur.

Joanne fini par commencer à préparer les esquisses qu'elle avait réalisées après que la jeune femme lui avait fait part de son idée. Ainsi elle sortit son carnet, recueille de tous les croquis qu'elle avait déjà dessiné pour les habitants de Hawkins, histoire de donner un aperçu à la demoiselle de ce qu’elle allait pouvoir lui faire. Puis elle s’alluma une cigarette, fixant l’heure sur la pendule en attendant dans un ennui mortel sa toile du soir.



©️clever love.


Dernière édition par Joanne R. Dewitt le Sam 25 Nov - 20:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptySam 25 Nov - 20:41


Joanne & Chloé

« If I can't speak, maybe the ink will. »

Tu l’avais souvent regardé de loin, la jolie serveuse punk qui taffait au hideaway. Fallait dire qu’elle se faisait pas mal remarquer, c’était même assez souvent l’attraction du lieu. Son look était pour le moins assez différent de ceux de la ville. Ce côté punk toi, il te plaisait. C’était cette partie de toi que t’étais pour le coup, obligé de cacher. Elle, elle l’assumait, et t’enviais tellement toute la liberté qu’elle devait avoir. Toi t’étais enfermée, prise au piège dans un engrenage qui te dépassait et dont tu ne pouvais plus te sortir. Pourquoi t’avais signé ce contrat ? A l’époque, ça te semblait être une offre en or, mais t’avais vite déchantée en découvrant l’enver du décor, tous ses gamins exploiter, tout ce manque d’humanité. Tes études de medecine, de science, tu les avais pas faite pour torturer de pauvres ârmes innocentes. Mais aux yeux de toute, t’étais qu’une simple medecin, une des rares de la ville, et en couverture, il t’arrivait assez souvent de te rendre à domicile pour faire de vrai consultation, mais soigner une petite bronchite par ci ou par là ne te racheterait jamais la conscience que tu avais perdu. Tu t’étais damnée, et aujourd’hui, il n’y avait plus rien que tu pouvais faire. Si tu tentais quoi que ce soit, la CIA ferait pression. Ta famille, tes amis, n’importe qui proche de toi en paierait le prix, jusqu’à ce que ce soit ta propre peau si tu allais trop loin, toi et Solal l’aviez bien compris.

Du coup t’avais fini par l’aborder la punk qui faisait facilement vingt centimètres de plus que toi. T’étais pas le genre à te faire impressionner. T’avais ptet pas une coupe rock, ni des pierçings partout, mais toi aussi, t’avais une âme de rockeuse, et ton petit caractère sous tes airs sages. La plupart de tes tatouages étaient dissimulés, mais ils étaient bien là. Et aujourd’hui, tu en voulais un nouveau, c’était devenu vital, parce que si tu ne pouvais pas parler de toutes ces choses là, tu pouvais au moins les exprimer de cette façon, et il fallait que ça sorte sinon t’allais exploser. Solal se poserait certainement des questions la prochaine fois que ses doigts se poseraient sur ton corps, une nuit de plus où vous essayerez d’oublier les monstres que vous êtes, mais ça, c’était une autre histoire.

Tu lui avais donc parler de ton projet, de l’idée que tu voulais te faire tatouer parce que pour les fines oreilles ici, ce n’était pas un secret ce qu’il se passait dans ce bar aux heures de fermeture et elle avait eu l’air de comprendre ce que tu voulais. T’avais donc conduis jusqu’au bar, te garant, le parking alentour vide vu qu’à cette heure-là, il était supposé être fermé. Le froid t’avait glacé jusqu’aux os le temps que tu frappes à la porte pour annoncer ta présence comme elle t’avait demandé de le faire.



© Chieuze



Dernière édition par Chloé Addams le Dim 26 Nov - 0:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyDim 26 Nov - 0:09




Let me mark your skin sweetie [Chloé]


Le bar était incroyablement silencieux, seul le tic répétitif de l’horloge raisonnait entre ces quatre murs. Ainsi, la punk décida de se diriger vers le juke-box, faisant sa sélection personnelle de titre à lire, décidant de se lancer sur un album des Ramones, un groupe qu’elle affectionnait particulièrement, la première se lançant : I want you around, la voix tranquille et rock de Joey Ramone commençant à remplir le silence.

Se balançant légèrement au rythme de la musique tranquille, sa cloppe toujours au bec, Joanne finie par s’appuyer contre le bar, passant sa main dans des cheveux courts et gominés, seules quelques mèches se battant en duel sur son front, le reste étant pris dans une courte queue de cheval qu’elle portait le temps pendant son service, histoire que ses cheveux n’aillent pas dans les boissons ou la gêne, pareil quand elle tatouait.

Finalement, elle entendit un léger toc, et d’un pas rapide, se dirigea vers la porte du bar, remarquant à travers la partie vitrée la petite blonde qui était sa cliente du soir. Lui ouvrant sans plus attendre et refermant derrière elle, elle accueillit sa cliente, lui tendant la main pour la saluer. Chloé, si elle se rappelait bien de son prénom, était une habituée du bar plus ou moins régulière, toujours accompagnée par un grand blond dans la trentaine que Joanne pensait être son mec. Après tout, elle était mignonne la petite tête à la chevelure décolorée, c’était pas étonnant qu’elle avait déjà un mec, et d’un point de vue totalement subjectif, vu que les hommes c’était pas son truc à elle, fallait avouer qu’il était pas mal lui aussi.

Outre servir les deux lurons de temps en temps, elle n’avait jamais lancé de discussion avec eux, c’est pour ça qu’elle fut étonnée quand la jeune femme l’avait abordée, se présentant et lui demandant de se faire tatouer par ses soins. Les deux avait discuté longuement de la tête qu’allait avoir l’encrage, des symboles et de ce qu’ils représentaient. Sa cliente avait été quelque peu évasive sur le sujet, puis Joanne ne l’avait pas poussée, ce n’était pas son rôle, même si une curiosité malsaine la rongeait à ce sujet. Après tout quand quelqu’un nous dit « Je fais quelque chose contraire à ma morale et ça me ronge de l’intérieur mais il m’est impossible d’arrêter », on ne peut que se poser des questions. Ses hypothèses allaient de « tromper son petit ami » à « faire partie de la mafia » ou « commettre des meurtres », les dernières étant peu probables, du moins, elle espérait.

Finalement, elle invita Chloé à s’asseoir au bar et lui présenta quelques croquis sur lesquels elle avait bossé. La demande avait été peu commune « un cœur meurtri » et « un arbre mort » comme symboles, cependant elle avait adoré travaillé dessus, la demande collant à son traitement d’image habituel, réaliste et sombre. Elle avait proposé plusieurs alternatives au dessin, allant du cœur anatomique au cœur symbolique, travaillant plusieurs types d’arbres, plusieurs types de branches, elle avait fait sortir l’arbre du cœur comme si il poussait de celui-ci, ou bien elle avait pendu le cœur à l’arbre. Elle lui proposa donc quatre, cinq croquis différents.

- So, I can change some elements quickly if you want to. As height, colours, adding details… Just tell me.


Fixant la petite blonde dans les yeux avec un léger sourire, car elle était tout de même fière de son boulot, il fallait l’avouer, Joanne était pas du genre à cacher sa petite dose d’orgueil. Elle espérait simplement que cela convienne à sa cliente. Ecrasant sa cigarette, elle jeta le mégot dans un cendrier qui traînait sur le bar, avant de reprendre, affichant une grimace légèrement gênée par son "manque de professionnalisme", du moins, de son point de vu.

- By the way, I didn’t ask you, fuckin' sorry, but where do you want it ?






©️clever love.
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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyDim 26 Nov - 3:39


Joanne & Chloé

« If I can't speak, maybe the ink will. »

T’arrivais pas à te vider la tête. T’aurais volontiers demander à ta tatoueuse de te filer quelques consommations quand elle t’aurait ouvert, mais depuis le temps, tu connaissais les règles, surtout pas d’alcool avant le tatouage, ça fluidifiait le sang et ça devenait un enfer pour le tatoueur. Tu tenais pas en place dans le froid, tiraillée par toutes ses émotions. T’avais envie de frapper dans un mur, d’hurler et de pleurer. Tu revoyais Solal s’exciter et exploser ta maison, et tu le comprenais, tu le comprenais tellement. Toi tu t’étais retenue. Mais combien de temps ? Combien de temps tu tiendrais avant d’exploser à ton tour ? Le sexe n’était pas le remède à tout, ça comblait pas ce vide qui occupait de plus en plus ta vie, ça soignait pas ton âme en peine et surtout ça n’aidait pas tous ces gens que tu blessais, ce gosse dans l’upside down en danger de mort, et Eleven… Ou elle était bordel ? Tu t’inquiétais sérieusement pour elle, parce que tu savais tous ses salopards qui te servaient de collègues à ses trousses, et s’ils la retrouvaient, ça ne serait pas bon pour elle. T’espérais juste de tout cœur qu’elle était au chaud, dans un endroit sec et en sécurité. Tu priais pour qu’on te cache pas la vérité, mais au fond, en toi, le doute persistait : et si ils l’avaient déjà retrouvés mais te cachait cette information parce qu’ils savaient que tu étais proche d’elle ? A l’époque, ils utilisaient ça comme un moyen de l’exploiter un peu plus, mais peut être craignaient ils que tu sois capable de l’aider à s’échapper de nouveau s’ils l’avaient. Tu pensais, beaucoup trop, ton cerveau était incapable de s’arrêter, jamais, pas même l’espace d’une seconde.

T’étais sans doute plus pale qu’à ton habitude à attendre qu’elle t’ouvre, mais elle ne tarda pas. Serrant ta main glacée dans la sienne beaucoup plus chaude pour la saluer, t’esquissais un petit sourire avant d’entrer au chaud, lâchant un soupir de soulagement avant de te séparer de ta veste en cuir, la laissant trainer sur une des tables, ça ne gênerait personne de toute façon, vous étiez seules. T’étais pas du tout nerveuse, ce n’était pas ton premier, ça serait pas ton dernier. T’avais déjà vu la plupart des détails avec elle et tu avais déjà une idée précise de ce que tu voulais. T’avais pu être que vague avec elle, alors dans les grandes lignes, tu lui avais expliqué que t’étais rongée entre ton cœur et ta raison, que tu faisais quelque chose qui ne te plaisait pas, mais que tu n’avais pas le choix, c’était impossible d’arrêter. Tu voulais un arbre mourrant, et un cœur qui s’y pendait, perdant sa vie également. C’était un symbole fort pour toi, ce que tu faisais dans ses labos tuait ton humanité, ton âme, et peu à peu, tu te sentais mourir de l’intérieur. Tu n’avais pas été plus loin, lui en dire plus aurait été dangereux, tu ne savais pas si l’établissement était sur écoute. Ouais, t’étais devenue plus que parano.

Tu la suivais donc, appréciant le fond musicale que Joanne avait mis, similaire à tes propres goûts. Tu fus assez impressionnée par les planches qu’elle te présentait, t’avais vraiment bien visé et les personnes qui te l’avaient conseillés avait vu juste, son style t’emballait carrément. C’était parfait pour ce que tu voulais exprimé. « So, I can change some elements quickly if you want to. As height, colours, adding details… Just tell me. « Tu finissais par lui montrer celui qui te convenait le plus, celui qui t’étais apparu comme une évidence, c’était le bon, c’était lui, et aucun autre. T’avais presque les étoiles dans les yeux. Quand un artiste arrivait à exprimer pour toi ce que tu ne pouvais dire, c’était quelque chose d’unique et magique.

« This one. Perfect. »

Elle pouvait être fiere, et je répondais à son sourire. « By the way, I didn’t ask you, fuckin' sorry, but where do you want it ? » Retirant ton pull, tu soulevais également ton t-shirt, sans une once de pudeur, pour lui dévoiler la zone qui t’interessais, à savoir les côtes et le dessous de ton sein gauche, côté cœur, ce cœur qui te torturait tant.

« If you could add the branch where the heart hangs following my brest, would be just perfect. For the tree itself, on the ribs. »

Tu savais que t’allais devoir te déshabiller plus que ça pour qu’elle puisse avoir une bonne prise, ça te gênait pas plus que ça, enfin tant que vous faisiez pas ça face aux baies vitrés du bar.



© Chieuze

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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyDim 26 Nov - 4:28




Let me mark your skin sweetie [Chloé]


Le petit rictus fier que Joanne affichait se mua bien vite en un large sourire comblé quand elle remarqua l’air plus que satisfait de sa cliente. La blonde ne pignait même pas sur les petits détails comme beaucoup pouvait faire, elle semblait juste enchantée. Son visage au teint pâle, presque blanchâtre et maladif s’était quasi illuminé et honnêtement, voir ce genre de réaction quand on était artiste, cela faisait chaud au cœur. La tatoueuse espérait simplement que sa cliente soit toujours aussi satisfaite après avoir accueilli l’encre sur sa peau. Finalement, la brunette fini par demander l’endroit où Chloé voulait son tatouage et la réponse, plus que naturelle, la laissa bête un instant.

Elle n’avait pas du tout anticiper que la petite blonde ne montre aucune pudeur à se déshabiller devant elle, soulevant simplement son t-shirt, lui dévoilant son ventre plat et le dessous de sa poitrine. Non pas que ça la gênait, elle avait du voir plus d’une trentaine de femme nues au cours de ces dernières années, et elle avait déjà tatoué des jeunes filles près de la poitrine, elle était juste surprise, généralement ses clientes étaient plus réservées et la jeune femme semblait bien avoir la tête à cela. Elle s’était durement trompée. Pourtant elle savait bien qu’il ne fallait pas juger sur les apparences, elle était la première concernée pour cela.

Joanne la laissa expliquer ce qu’elle souhaitait, reprenant contenance et fixant d’un œil professionnel l’endroit, s’imageant ce que cela pourrait donner. Néanmoins elle ne pu s’empêcher de remarquer la maigreur de la petite blonde et fit un léger rictus de douleur car elle savait qu’un tatouage sur les côtes faisait douiller, surtout quand on avait pas un pète de graisse pour amortir.

- I think it’s a great place to do it. However, I’m not gonna lie. It’ll hurt like hell on your ribs. But if you’re sure, let’s do it. I can do a blank test before if you want.


Se tournant elle prit ses affaires, les emmenant à une table au fond de la salle, là où on ne pouvait rien voir à travers la baie vitrée. Posant son matériel sur la table bordée par les canapés, elle la poussa histoire d’avoir la place entre les deux canapés pour y mettre une chaise pour elle. Couvrant la banquette en cuir de son drap blanc, elle se désinfecta les mains et stérilisa son aiguille avant d’enfiler ses gants en latex blanc et d’ouvrir ses encres. Finalement, s’essayant de manière décontractée sur sa chaise, elle leva les yeux vers la petite blonde.

- I gonna need you to… undress. Like, your shirt and bra. That’s okay ? Your boyfriend will not be jealous ?

Ponctuant cela par un long sourire provocateur, aimant taquiner quelque peu de temps en temps, elle savait parfaitement qu’il serait débile que son mec soit jaloux, c’était strictement professionnel après tout, et elles étaient entre femme, le fait qu’elle était lesbienne y changeait rien, elle n’était plus une adolescentes aux hormones en feu comme tous les lycéens puceaux qui s’excitaient en voyant une paire de seins. Dans tous les cas, elle attendait patiemment sa cliente, lui faisant signe de s’allonger quand elle souhaitait.





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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyDim 26 Nov - 5:19


Joanne & Chloé

« If I can't speak, maybe the ink will. »

S’il y avait un truc que t’avais appris avec tous tes tatouages, c’est de faire confiance à ton tatoueur. Tu les choisissais pas au hasard. T’étais venue vers elle parce que t’avais vu le résultat de son art sur la peau de plusieurs connaissances à toi. Tu n’avais jamais demandé de retoucher ou très rarement parce que t’aimais ça, que les artistes y mettent aussi de leur touche à eux, c’était un travail à deux et là, t’étais vraiment satisfaite, t’avais plus qu’une hâte, qu’il soit sous ton épiderme. T’étais plus qu’emballée, c’était juste parfait, t’en oubliais même tout ce qui te rongeait tellement tu te sentais heureuse de voir que le modèle exprimait parfaitement la moisissure de ton âme. T’avais pas calculé que dévoiler ton corps comme ça aurait pu la surprendre un peu, c’était tes reflexes avec le peu de vie sociale que tu avais. La médecine t’avait fait totalement oublier la pudeur. Tu ne voyais souvent que les corps comme des pièces de science. Enfin, pas pour ces enfants au labo. Ca, jamais. T’avais pas de complexe pour ton corps. T’en étais pas folle non plus, mais, tu faisais avec, puis elle n’était pas là pour te juger mais te tatouer. « I think it’s a great place to do it. However, I’m not gonna lie. It’ll hurt like hell on your ribs. But if you’re sure, let’s do it. I can do a blank test before if you want. »

Quoi qu’il en soit, tu rebaissais ton t-shirt le temps qu’elle prenne ses affaires et t’expliques que tu allais sûrement douiller. T’esquissais un petit sourire, pas le moins du monde intimidée. T’en étais pas à ton premier tatouage, t’avais pas du tout peur et t’allais pas te laisser impressionner. Les gens te jugeaient souvent sur ta petite taille et le fait que tu sois frèle, mais au fond, t’étais beaucoup plus dure à cuire que tu ne le laissais voir.

« Pain reminds me i’m alive or that I need to be punished for my sins. I’m not scared, let’s just do it. »

Ouais tu le méritais au pire, de souffrir. De souffrir au point d’hurler, de pleurer. Mais tu savais que ce n’était pas un tatouage qui te racheterait du mal que tu faisais à ton travail et toi qui croyait en Dieu, c’était encore plus dur. Dernièrement il t’arrivait d’avoir des pensées noires, mais t’avais la chance d’avoir Solal, et inversement. C’était ton seul roc, t’avais pas grand monde, c’était difficile de se rapprocher de personne alors qu’il fallait passer son temps à mentir sur tout ce que tu faisais. C’était triste au fond, et tu te sentais vraiment seule, loin de tout le monde. Au fond ce soir, ça te faisait du bien de voir un nouveau visage, quelqu’un qui sortait du lot, c’était peut être la bonne occasion d’essayer de créer de nouveaux liens, si c’était possible de ne pas tout gâcher du moins.

Tu la suivais donc, la laissant installer tout ce qu’il fallait et préparer le reste. « I gonna need you to… undress. Like, your shirt and bra. That’s okay ? Your boyfriend will not be jealous ? » Alors ça, tu t’y attendais vraiment pas. Tu la regardais, plus que surprise, relevant les sourcils sous l’etonnement. De quoi elle parlait, tu n’avais personne dans ta vie.

« What ? Boyfriend ? Oh...»

C’est quand tu comprenais de qui elle parlait, parce qu’il ne pouvait s’agir que de Solal, il n’y a qu’avec lui que tu sortais et c’était le seul homme que tu fréquentais en ville, que tu prenais quelques couleurs, prise au dépourvue et gênée. Tu te mis à rire nerveusement, c’est comme ça que les gens vous voyaient extérieurement ? Tu ne savais pas trop quoi en penser. Bien sûr que vous étiez proches, vu les secrets que vous partagiez, il y avait une connexion certaine entre vous, mais jamais il n’avait été question de former un couple, et jamais vous n’aviez parlé de sentiment.

« No way, he can’t be jealous, he’s not my boyfriend. I actually never had one. Who have time for love ? Definitely not me.»

Tu ricanais un peu narquoisement. Enfin à vrai dire, tu ne savais pas trop ce qu’il pouvait penser mais il te l’aurait sans doute dit s’il avait des doutes. Ce n’était que sexuel. Votre amitié était forte, nul doute, mais ça n’allait pas plus loin. Quoi qu’il en soit tu te reprenais, retirant ton t-shirt qui arborait le logo de Joan Jett et défaisant ton soutien-gorge, sans être plus pudique que ça. Non ce n’était pas un secret en ville que la punk du bar était lesbienne, et alors ? Tu doutais qu’elle allait profiter de la situation et te violer dans l’arrière-boutique. Tu t’allongeais pour prendre tes aises, tu savais pas exactement combien de temps son travail allait lui prendre donc autant être mise de façon confortable.


© Chieuze

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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyDim 26 Nov - 19:01




Let me mark your skin sweetie [Chloé]


Aux mots de la jeune femme concernant la douleur qu’elle pourrait très certainement ressentir, Joanne la dévisagea, balayant son regard sur la stature frêle de la petite blonde, peu convaincue. Même si la punk avait souvent du mal à décrypter les émotions des autres, elle n’était pas totalement à la rue et il ne fallait pas être un génie pour comprendre que cette fille, Chloé, n’était vraiment pas dans ses baskets. La façon dont elle parlait, la signification de son tatouage, son regard fatigué, presque détruit, n’importe qui aurait pu voir que c’était une âme en peine avec tout ça, même elle. Toutefois, la brune n’allait pas chercher plus loin, a essayé de lui tirer les vers du nez ou à lui proposer son dos pour l’aider à porter la charge qui pesait au dessus d’elle, elle la connaissait à peine et elle n’était clairement pas une personne qui se mêlait des soucis des autres, à jouer le Saint Bernard avec n’importe qui. Elle avait déjà assez de ses propres soucis. Soucis qu’elle ne savait même pas gérer seule comme une personne mature. Alors ceux des autres. Valait mieux même pas y penser. Elle fit donc juste un haussement d’épaule face à la réplique dramatique de sa cliente.

- Well, seems we have a badass here. However, I think nobody should suffer for their sins, especially if they sincerely regret it. And I’m so not gonna play this role here.

La punk refusait de croire à toutes ces conneries de damnations et de mériter de souffrir à cause de nos actions. Honnêtement, elle ne savait pas ce que cachait la petite blonde comme lourd secret, mais elle ne semblait pas être une femme au cœur de glace qui ne regrettais nullement ce qu’elle avait fait ou faisait actuellement. Alors lui donner raison, lui dire qu’elle méritait de souffrir, revenait à dire que elle-même méritait de souffrir après tout ce qu’elle avait pu faire sans regretter une seule seconde ses actions, et ça, elle n’allait pas acquiescer gentiment. De plus, elle n’était que tatoueuse, il aurait été injuste que la blonde la place dans un semblant rôle de bourreau. Elle voulait se tenir éloigner le plus possible de ces conneries. Ainsi, Joanne décida rapidement de changer de sujet, elle voulait faire la discussion, mais encore une fois, elle ne voulait pas se mêler de ce type de merdier personnel. Elle n’était ni un bourreau, ni une psychologue.

- Though, I kind of agree that the burning pain of a tattoo make you feel so fuckin’ alive. It can hurts like hell, but once you feel it you just want some more. It’s strangely addicting.

C’était vrai, depuis son dragon dans le dos qui l’avait laissée tremblante et au bord des larmes malgré elle face à la douleur, elle avait toujours envie de sentir plus, de couvrir de nouveau son corps d’encrage, mais elle n’avait pas les moyens, surtout depuis que Kathy était partie, et elle refusait de s’encrer elle-même. Alors elle attendait patiemment, réfléchissant déjà aux motifs qu’elle souhaitait. Elle enviait quelque peu ses clients qui se permettaient de lancer du fric aveuglément, mais au moins ça l’aidait à payer sa bouffe et son loyer.

Finalement, alors qu’elle finissait de tout préparer, elle charia gentiment la blonde au sujet de son petit ami et du fait qu’elle allait finir nue devant elle. Quoi ? C’était dans sa nature d’être provocatrice ainsi. Et elle savait que parfois ça arrivait à décoincer certaines filles trop pudique ce genre de remarque, même si Chloé lui paraissait tout sauf pudique. Néanmoins, elle ne s’attendait nullement à la réponse de la blondinette qui semblait quelque peu perdue qu’elle lui parle de petit ami. Quoi ? Elle y avait pas pensé que ça pouvait gêner son mec ? A moins que c’était son fiancé ou son mari ? La punk la fixa alors les sourcils froncés, interrogatrice, toujours le cul vissé sur sa chaise alors que le visage pale de la petite femme prenait des couleurs. Puis quand Chloé lui lâcha que non, ce beau mec était pas son petit ami, Joanne ne pu s’empêcher de sourire longuement, pouffant légèrement de rire face aux mots de la blonde.

- Oh, come on, a sweetie like you ? No boyfriends ? Never ? You’re bullshitting me here. But yeah, love can be a fuckin’ pain in the ass and time consuming, like you spent years with someone and one day you wonder why you lost your time like that. But enough about these depressing things. Let’s mark you.


La tatoueuse laissa s’installer sa cliente, alors qu’elle s’occupait de foutre de l’antiseptique sur un essuie tout. Elle n’aimait pas partager sa vie et elle avait déjà l’impression d’en avoir trop dit, même si sa remarque s’appliquait de manière générale à tout le monde. De toute manière, valait mieux qu’elle se concentre sur son boulot au lieu de penser à cela, autrement elle aurait envie de nouveau clopper. Et lorsqu’elle se tournait vers l’autre femme, elle remarqua enfin son t-shirt et un long sourire revenait sur ses lèvres quand elle voyait le cœur noire de Joan Jett and the Blackhearts en logo dessus.

- Nice shirt, you’ve good music taste. I’ve some of their music in this shitty jukebox if you grow tired of The Ramones.

Le t-shirt partit rapidement de sa vue et sa cliente fini par s’installer. Mettant bien son croquis sous son nez, elle se foutu au travail, nettoyant la peau avec l’essuie tout imbiber d’antiseptique et elle se mit à dessiner rapidement les lignes importantes du tatouages qui la guiderait avec son dermographe. Une fois fini, elle inspira profondément et releva son regard vers la blonde, nullement gêné par la nudité de sa cliente.

- Okay, let’s do it. It’ll take three hours, four on top if you squirm too much, if you want pause ‘cause it hurts too much or if your skin have difficulties to retain the ink. Ready ?

Imbibant son aiguille d’encre noire, elle l’approcha des lignes qu’elle avait dessiné et commença à tranquillement piquer.





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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptyMar 28 Nov - 1:05


Joanne & Chloé

« If I can't speak, maybe the ink will. »

C’était comme ça, les gens te jugeaient assez souvent sur ton allure frèle. C’est sûr que t’étais petite et pas très épaisse, d’autant plus que t’avais perdu un sacré poids depuis que t’avais ce taff horrible. Pourtant pour aucun de tes tatouages tu n’avais moufté. Même pas serrer des dents. Cette croix sur sa cuisse, symbolisant ta foi –même si dernièrement tu la remettais énormément en questions-, ces trois bandes sur ton poignet dont tu gardais le secret de sa signification, et cette phrase d’encouragement sur son avant bras qui était devenu ton crédo, encore plus dans ces temps douloureux. « Eliminate the negative, accentuate the positive », pourtant dernièrement, le positif était devenu rare à trouver, pour ne pas dire impossible et c’était sans doute ce qui faisait que tu sombrais de jour en jour. Mais t’étais plus fort que t’en avais l’air, et sous tes airs de chaton fragile, t’étais une battante qui faisait de son mieux pour rester droite et aider les autres et ce n’était pas la douleur qui te faisait peur. « Well, seems we have a badass here. However, I think nobody should suffer for their sins, especially if they sincerely regret it. And I’m so not gonna play this role here. » T’esquissais un sourire à ses mots, t’aurais aimé pensé de la même façon mais toi, ta foi et tes convictions te l’interdisaient et peut être que même la tatoueuse aurait été la première à te lancer la pierre si elle avait su les atrocités que tu étais forcé de commettre dans les laboratoires de la CIA. Tu préférais pas répondre plus à ça, t’étais pas venu faire une séance de psychanalyse, ça, c’était ton rôle d’habitude, et puis des relous qui déballait leurs vies merdiques, la pauvre punk devait bien en entendre pendant qu’elle faisait son service au bar, t’avais pas envie de lui rajouter ça. T’avais horreur qu’on s’apitoie sur toi, surtout quand tu le méritais clairement pas.

Il ne fallait pas juger un livre à sa couverture, t’étais le mieux placée pour le savoir. Les gens te complimentaient souvent sur ton air innocent, et pourtant, ton taff, c’était de former des mômes à devenir des armes pour le gouvernent. « Though, I kind of agree that the burning pain of a tattoo make you feel so fuckin’ alive. It can hurts like hell, but once you feel it you just want some more. It’s strangely addicting. » Tu te détendais un peu, appréciant qu’elle change de sujet et tu riais même de bon cœur à sa remarque. C’était tellement vrai. Depuis que t’avais commencé à te faire tatouer, t’avais toujours de nouvelles idées pour venir imprégner ta peau, c’était clairement devenu addictif parce qu’à défaut de parler, tu pouvais t’exprimer comme ça.

« I know right ? I can’t stop since I started. And this one won’t be my last. »

Le sujet se tourna sur Solal, enfin, du moins, ça ne pouvait être que lui, tu ne fréquentais pas vraiment d’autres hommes, ou pas plus que ça en dehors du boulot. Pour la simple et bonne raison que tu étais devenue parano au point de t’imaginer que n’importe quelle personne qui pourrait potentiellement t’inviter ou quoi soit en réalité un agent de la CIA qui mènerait une enquête interne sur toi, et si ça se savait que t’avais déjà aider quelques expérience, t’étais foutu. « Oh, come on, a sweetie like you ? No boyfriends ? Never ? You’re bullshitting me here »T’haussais les sourcils à la sa réaction, te grattant nerveusement la nuque. Les garçons, tout ça, ça avait jamais été trop ton truc, t’avais pas eu le temps, pas eu l’intérêt non plus, tes études avaient toujours primés sur le reste, c’est ce qui avait fait que t’avais eu autant de diplômes si jeune. T’avais oublié de vivre ton adolescence, du coup, les amourettes, t’avais jamais eu. Mais sa réaction t’amusait néanmoins et tu souriais te contentant de répondre :

« Not a single one. »

La punk poursuivait sur le sujet. « But yeah, love can be a fuckin’ pain in the ass and time consuming, like you spent years with someone and one day you wonder why you lost your time like that. But enough about these depressing things. Let’s mark you. » Tu la regardais, soudainement un peu plus interessée et ton côté psychiatre se mit à l’analyser. Clairement, elle avait vécu une histoire qui l’avait blessé. Et c’était récent vu le temps qu’elle employait.

« I’ve never been in love either so I can only trust you. I guess staying alone give you one thing at least : you can’t be hurt. It doesn’t matter, i’m a scientist, I don’t believe in love, it’s just… you know, chemicals stuff, to make the short version.»

C’était vrai t’avais beau ne jamais avoir vécu d’histoire amoureuse du haut de tes 27 ans, t’en avais connu des proches qui eux, avaient eux le cœur brisé, et tu savais que c’était pas beau à voir. Tu pouvais pas le comprendre ceci dit, tu n’avais jamais ressenti la peine que ça causait, en revanche, toi, tu savais ce que c’était de sentir son âme se déchirer.

Enfin bref, tu te deshabillais totalement du haut, prenant tes aises sans te soucier du reste souriant de nouveau à sa remarque sur Joan Jett et son groupe. « - Nice shirt, you’ve good music taste. I’ve some of their music in this shitty jukebox if you grow tired of The Ramones. »

« She’s a pure badass. It’s not that shitty if you got some Jett’s music and Ramones ! »

Tu la laissais nettoyer ta peau, frissonnant sous la froideur du produit. « Okay, let’s do it. It’ll take three hours, four on top if you squirm too much, if you want pause ‘cause it hurts too much or if your skin have difficulties to retain the ink. Ready ? » J’hochais la tête, souriant largement, t’étais persuadée que t’aurais pas besoin de pause, le plus vite c’était fini, le plus vite tu pourrais rentrer et t’écrouler sur ton lit.

« Let’s rock steady I’m so ready. »


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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] EmptySam 2 Déc - 13:55




Let me mark your skin sweetie [Chloé]


Il n’était pas rare qu’elle discute de tout et de rien avec ses clients, mais cela s’arrêtait bien souvent à des politesses ou à des gens qui lui faisaient une autobiographie complète et orale. C’était rare qu’elle apprécie vraiment cette relation clientèle qu’elle était pourtant obligée d’entretenir et elle était plutôt contente lorsque les personnes qu’elle encrait décidaient de ne sortir aucun mot. Toutefois, il aurait été mentir si elle disait cela de la conversation qu’elle avait avec la petite blonde. Cet échange était vraiment agréable et intéressant et était loin d’être une histoire miteuse à sens unique comme la plus part du temps. Parfois elle avait l’impression que certain la prenait pour une psychologue au lieu d’une serveuse ou d’une tatoueuse et c’était vraiment lourd. C’est pour cela que Joanne ne pu cacher un sourire satisfait lorsque la petite blonde disait que ce n’était clairement pas son dernier tatouage, prenant un air légèrement narquois et railleur.

- Well, I hope it means you will come back to me for another one ?

Bah quoi ? C’était ça le business ! Puis Chloé était agréable, ça ne la gênait clairement pas de passer plusieurs heures avec elle pour l’encrer. Même si elle n’avait pas encore commencé à la piquer et que la blonde, contrairement à ce qu’elle pouvait dire, pouvait toujours se montrer insupportable à tatouer, mais au fond, elle en doutais quelque peu, cette femme n’était clairement plus une gamine et elle avait déjà goûté à l’aiguille, elle savait à quoi s’attendre.

Finalement le sujet tourna autour de la vie romantique de sa cliente, ce qui piquait quelque peu l’intérêt de la tatoueuse, surtout depuis que son interlocutrice lui avait avoué être célibataire. Quoi ? Elle était mignonne après tout. Puis elle ne semblait pas s’intéresser à l’amour avec un grand A, donc c’était encore mieux, puisque la punk refusait de tomber de nouveau dans ce merdier. Chloé ne faisait que lui confirmer qu’elle n’avait jamais eu aucun homme dans sa vie, ce qui lui arracha un petit sourire en coin quand elle répondit de manière légèrement provocatrice. Elle attendait alors que la petite blonde finisse de parler à propos de ce qu’elle pensait de l’amour, notant que sa cliente était donc une scientifique. Autrement elle était plus ou moins d’accord avec elle, même à propos de toutes ces réactions chimiques dont elle avait déjà entendu parler, même si n’importe qui aurait jugé cela triste de ne pas croire en l’amour, elle, elle s’en foutait, sa cliente faisait ce qu’elle voulait et si elle était mieux ainsi, tant mieux pour elle. Néanmoins, amour et attirances étaient deux choses totalement différentes, et Joanne ne pu s’empêcher de pousser la question qui lui brûlait les lèvres.

- So, no boyfriends… Maybe girls then ? Or I’m totally wrong ?

La punk n’était pas connue pour être indirecte et user d’artifices dans ses mots, ainsi, ce qui était clairement sous entendu était parfaitement le cas. Puis au pire, si la blonde le comprenait, car elle était loin d’avoir l’air con, qu’est ce qui pouvait arriver ? Elle n’était pas intéressée, elles passaient à autre chose, point. Joanne n’était pas du genre à se vexer pour un rien ou être mal à l’aise. Puis si ça cliente voulait vraiment partir à cause de cela, elle était libre de le faire, elle n’allait pas la retenir. Elle assumait parfaitement. Néanmoins, elle ressentit le besoin d’ajouter un peu plus, répondant à ce que la scientifique avait pu dire sur l’amour.

- And I can’t agree more, even if being alone can totally sucks from time to time. But what sucks more is that even if it’s just chemical stuff, sometimes you can’t stop these chemicals stuff to make you fell things and being hurt after. So maybe love isn’t something romantic as destiny or soulmates like some old rags can believe in, but it’s still shitty and messing with you when it happens. It’s better to not run after it.

Enfin, Joanne commençait à l’encrer, concentré sur ses lignes, ne faisant nullement attention à la nudité de sa cliente et appréciant que cette dernière ne gigote pas dans tous les sens pour rendre son boulot encore plus chiant et dur. Malgré tout, elle arrivait tout de même à tenir la conversation qui avait dérivée sur quelque chose de plus familier.

- Wish I had a life like her, not giving a shit about anything and what people says and living my life on the road doing gigs makin’ people going crazy. And of course the songs in the jukebox aren’t shitty, it’s me who put them in. But when it starts playing random things alone or crash and destroy your disc, you start to fuckin’ hate it.

Un instant, cela lui rappelait le soir où « Baby I love you » des Ramones s’était foutu à jouer tout seul. Un frisson désagréable lui remonta le long de l’échine, mais elle préférait l’ignorer, se concentrant de nouveau sur son tatouage. Les lignes charbon commençant à apparaître sur la peau blanchâtre, la fascinant presque alors qu’elle essuyait fréquemment l’excès d’encre.

- Seems I misjudged you, you don’t whine like every others chicks I tatted up. You’re an hardcore one. I really start to like you.





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