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 Let me mark your skin sweetie [Chloé]

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Let me mark your skin sweetie [Chloé] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] - Page 2 EmptySam 2 Déc - 18:20


Joanne & Chloé

« If I can't speak, maybe the ink will. »

Tu n’avais pas de mal à t’ouvrir à cette mystérieuse tatoueuse. T’aimais bien, si le feeling passait, discuter avec tes tatoueurs. C’est vrai que ça faisait passer le temps plus vite, d’autant plus que là, c’était une pièce plus grosse que celle que tu arborais déjà, alors, tant mieux si vous partiez sur un bon pied. « Well, I hope it means you will come back to me for another one ? »T’esquissais un sourire à sa question. Après tout, les tatoueurs dans ce trou paumé, ça courrait pas les rues, et tu avais vu de quoi elle était capable, si le rendu sur ta propre peau te plaisait, c’était sûr et certain qu’elle deviendrait ta tatoueuse attitré.

« There’s some chances, yeah. »

Surtout que des idées, tu en avais encore beaucoup à faire graver dans ta peau. Quoi qu’il en soit, quand elle t’interrogeait sur ta vie sentimentale, ta réponse ne se fit pas attendre. De toute façon, toi, t’étais pas sûre que Dieu t’accorderait le droit de te marier, d’avoir des enfants, ou tout le tralala. T’avais fait des demandes d’adoption pourtant, mais jusqu’à lors, t’avais pas eu de réponses positives. Une femme, célibataire ? La plupart des agences te riaient au nez. Au fond, c’était sans doute le karma. Tu payais pour tout ce mal que tu faisais, tu t’étais damnée. Ca faisait mal, ça te brisait le cœur, toi qui rêvait d’une famille, d’un foyer chaud, d’un mari aimant, mais tu n’étais pas comme les autres, tu le savais, et une part de toi avait fait une croix sur cette vie de madame tout le monde. Tu finirais seule, avec quelques chiens, peut-être, en pénitence pour tes péchés. Et d’ailleurs ses plaisirs de chair que tu t’accordais quelques fois, tu savais qu’ils te porteraient du tort un jour, parce que tu jouais l’indifférence, mais au fond, t’appréciais ça, coucher avec Solal de temps à autre. Pas pour le plaisir physique, non, parce que l’espace d’une nuit, t’avais l’impression que quelqu’un pouvait t’aimer malgré le monstre que t’étais. Puis il reprenait ses affaires, et vos vies reprenaient elles, leurs courts. L’un sans l’autre, là uniquement quand vous aviez besoin d’une autre âme en peine. Vous n’étiez pas lié, pas de cette façon du moins. Le réconfort, la tendresse qui te manquait, tu le trouvais dans les bras de cet amant intouchable, au fond, c’était triste, mais tu le méritais, d’être triste.
La punk semblait néanmoins assez surprise, et comme à ton habitude toi, t’arborais cette attitude comme si tout allait bien. C’était pas comme si tu pouvais parler de toutes les atrocités que tu faisais ou de ta dépression, alors l’amour… tu préférais prétendre que ça ne t’atteignait pas. « So, no boyfriends… Maybe girls then ? Or I’m totally wrong ? » Ca par contre, tu l’avais pas vu venir, et tu manquais presque de t’étrangler avec ta salive, comme si elle venait de dire la pire des atrocités. Virant au rouge, ça avait le don d’être direct. Est-ce que t’avais une tête de lesbienne ? Est-ce que les lesbiennes avaient une tête en particulier ? Bon, quand tu regardais ta tatoueuse, tu savais parfaitement que ce n’était pas un secret… Tu la fixais un petit instant, riant nerveusement. T’étais croyante, c’est vrai, mais tu ne pratiquais pas particulièrement. T’avais toujours respecter les gouts et les choix des gens et ce genre de pratique ne te gênait pas, ça ne te concernait pas, pas vrai ? En fait tu t’étais jamais posé la question sur tes attirances, et t’avais jamais eu le temps de te la poser, surtout. Pourtant au lycée, ça t’étais souvent arrivé d’avoir le regard qui divaguait sur tes camarades et leurs formes dans les vestiaires, mais n’étais-ce pas là quelque chose que toutes les adolescentes faisaient ?

« Girls ? Neither… You think they’re better than man ? ‘Cause if they are, maybe I should try ! »

Tu lâchais ça sur le ton de la rigolade, parce que tu savais pas trop quoi penser du sujet. C’est vrai qu’une femme, c’était beau. Si t’y pensais, ça pouvait te plaire autant que le corps d’un homme au fond. Quoi qu’il en soit, tu préférais prendre ça de façon amusée, t’avais pas envie de foutre de la tension pour votre session. Tu t’adonnais bien au sexe hors mariage, alors peut être qu’un jour, par curiosité, tu te tenterais à essayer avec une femme, ne serait-ce que pour voir si ça pouvait te plaire ou non. Ca ne t’engageait à rien de toute façon. T’étais pas homophobe de toute façon, c’était sûr, t’avais toujours été pour toutes les révolutions sexuelles et tu savais que ta mère avait été une fervente féministe et avaient eu quelques aventures lesbiennes avant d’épouser ton père dans les années 60. Rien de choquant pour l’époque avec la révolution de la femme, honnêtement. « And I can’t agree more, even if being alone can totally sucks from time to time. But what sucks more is that even if it’s just chemical stuff, sometimes you can’t stop these chemicals stuff to make you fell things and being hurt after. So maybe love isn’t something romantic as destiny or soulmates like some old rags can believe in, but it’s still shitty and messing with you when it happens. It’s better to not run after it. » Tu réfléchissais un petit moment à ses mots, de toute façon toi, tout ça, c’était un terrain totalement inconnu. Mais à ces mots, t’avais pas besoin d’utiliser ton diplôme de psychologie pour savoir qu’elle avait eu un bon chagrin d’amour, ou quelque chose romantiquement qui l’avait bouleversé et marquer assez pour qu’elle ai ce genre de discours. Au fond c’était comme toi, sauf que la différence c’était que toi, tu te privais. Tes traits se faisaient un peu plus sérieux. T'avais pas pitié non, t'essayais de comprendre, juste, d'une certaine façon, toi aussi, tu souffrais d'un manque.

« She had to hurt you pretty bad huh ? No, don’t answer, that’s none of my business. »

Ca, c’était ta curiosité de psy par contre. C’était devenu naturel, parfois tu te rendais pas compte que t’analysais trop les gens et que tu pouvais être envahissante dans leur vie personnelle. Tu n’avais pas envie de la brusquer, ni même de la blesser ou lui rappeler des mauvais souvenirs. Tu la connaissais à peine, elle n’avait pas à se confier à toi sur ce genre de chose. Elle n’était pas en séance, elle n’était pas venu alléger son cœur de ses peines, elle était venu tatouer ta peau. D’ailleurs, la travail avait commencé et tu n’avais pas bougé d’une semelle, la douleur était plus que supportable pour toi, et c’était à peine si tu la sentais. Tu n’avais jamais été très réceptive lors de tes tatouages, et c’était tant mieux, pour toi, comme pour elle, qui pourrait travailler beaucoup plus rapidement et sans encombre. Tu préferais te reporter sur votre discussion sur la musique. « Wish I had a life like her, not giving a shit about anything and what people says and living my life on the road doing gigs makin’ people going crazy. And of course the songs in the jukebox aren’t shitty, it’s me who put them in. But when it starts playing random things alone or crash and destroy your disc, you start to fuckin’ hate it. » Tu soupirais longuement, envieuse.

« Ahah same, sometimes I wish I just could not give a damn about anything and fucking leave everything behind. Would be pretty nice. »

Au moins, ça vous faisait un point commun, toutes les deux vous rêviez d’une vie meilleure, loin d’ici. Tu ne pouvais pas t’empecher de rire quand elle maudissait les bugs de la machine ceci dit. « Seems I misjudged you, you don’t whine like every others chicks I tatted up. You’re an hardcore one. I really start to like you. » Un large sourire se dessina sur tes lèvres.

« So the punk one judged me ? You should know better than anyone to not judge a book by its cover ! »

Vu le nombre de rumeurs qui couraient sur elle, c’était même sûr. Toi, t’écoutais pas ces merdes, tu préférais te faire ton avis sur la personne par toi-même, parce qu’après tout, toi aussi, y’avait des mots qui courraient sur toi, et t’aimais pas quand on t’abordait pour t’affirmer quelque chose à propos de toi qui était faux.

« I might look innocent but I’m pretty wild when I want it. »

Ouais, c’était un bon sous entendu. Mais ça valait dans tous les domaines après tout.



© Chieuze

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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] - Page 2 EmptySam 2 Déc - 22:55




Let me mark your skin sweetie [Chloé]


Suite à sa demande concernant la sexualité de la petite blonde, voulant avoir une réponse concrète afin de savoir si elle avait ses chances, Joanne la fixait avec attention. Elle n’était pas la première à vouloir mêler boulot et vie privée, toutefois, pour sa gueule d’ange à cette scientifique, elle était parfaitement capable de faire une exception. Néanmoins, ça la refroidis quelque peu quand son aînée vint tirer une drôle de tête suite à cela, mais quand le rouge écarlate fit place sur ses joues, son sourire repris bien vite. Après tout, il y avait peut-être une chance si ça lui provoquait ce genre de réactions… ? Toutefois, elle préférait rester silencieuse, attendant une réponse à proprement parlé de la blonde. Et quand elle vint, même si ce fut sur le ton de la plaisanterie, Joanne ne pouvait que s’en trouver des plus satisfaite. Cependant, elle préférait ne pas directement sauter sur l’occasion, la petite scientifique semblant peu sûre d’elle, de plus elle n’allait pas se risquer alors que cela avait été dit sur le ton de la rigolade. Elle fini alors que par lui donner un haussement d’épaule, un petit rictus soulevant malgré tout le coin de ses lèvres.

- It’s not how some gals rocks, but it’s how I roll. So you know. But I always thought “who’s better than a woman to take care of a woman ?”. Just sayin’.

Habituellement, elle aurait clairement proposé d’aidé à savoir, d’essayer, mais elle avait toujours un tatouage à finir. De toute manière, ce n’était pas comme si elle se montrait fermée à la possibilité, au contraire, vu le coup d’œil qu’elle lui lançait. Finalement, le sujet dévia quelque peu, parlant plus particulièrement d’amour, et quand elle en parlait, elle décrivait d’une façon très personnelle son point de vue sans vraiment s’en rendre compte. Et lorsque Chloé lui posa la question, lui demandant si son ex l’avait blessée, elle resta bête un instant, se demandant comment elle avait fait pour deviner. Mais lorsque Joanne se repassa ses mots en tête, elle comprit très vite et lâcha un soupire. Elle n’était plus blessée, elle était plus dépitée qu’autre chose de toute cette situation, et même si ça lui avait foutu un sacré coup dans sa confiance en elle, au fond, savoir qu’elle n’était plus enfermée dans une relation où elle n’était plus heureuse lui faisais quelque peu du bien. Ainsi la punk venant simplement doucement rire, de manière légèrement amère, mais elle fit signe à son interlocutrice de ne pas s’en soucier.

- Nah don’t worry ‘bout that. Yeah she left one month ago, without a word, but it’s not what hurts me, our relationship wasn’t so great anymore. Love just become weak with time you know ? I’m pretty over it now, I don’t care anymore. Well, sorry, we’re not here to talk about me.


C’était vrai, la départ de Kathy ne lui faisait plus autant de mal qu’il y a un mois, quand c’était tout frai. Elle s’était faite à l’idée, et en parler ne lui faisait rien maintenant. Mais cela ne voulait pas pour autant dire qu’elle croyait de nouveau en l’amour. Pas après ces dernières années de chaos sans plus aucun sentiment. Au final, elle lâcha le morceau et changea entièrement de sujet, plus de drague, plus d’amour, et elle pu se concentrer pleinement sur son tatouage qui avançait peut à petit sans que la blonde ne moufte. C’était vraiment agréable de travailler sur elle, c’était rare que ses clients ne gigote pas, elle avait même vu des gros musclés trembler, certains en ayant les larmes aux yeux. Voir Chloé aussi calme, composée, et supportant parfaitement la douleur alors que sa peau sensible rougissait vivement sous les coups d’aiguilles avait un certain charme, elle devait l’avouer.

Elles finirent par parler de Joan Jet et de leur rêve d’évasion. La brune fut quelque peu surprise de trouver un femme posée, avec un emplois stable et bien rémunéré dans la ville, vouloir se barrer, généralement, quand on voulait partir c’était pour échapper à une vie de merde. Mais qui elle était pour juger ? Chacun avait le droit de rêver à une nouvelle liberté.

- Yeah me too, leaving this shitty city and all its drama behind. What hold you back here ? You don’t seem to be short on the money like me, without being rude.

C’est vrai, la petite blonde était jeune, mignonne et semblait talentueuse et cultivée, pas comme elle, donc elle n’aurait sûrement aucun mal à refaire sa vie ailleurs ou même partir en voyage après tout. Mais elle ne connaissait pas assez sa cliente pour être au courant des vraies raisons, bien qu’elle n’était pas du tout contre, elle était honnête, elle commençait réellement à l’apprécier ce petit bout de femme. D’ailleurs elle venait gentiment lui chercher la merde, la provoquant clairement concernant les préjugés, ça la faisait bien rire, sans la vexer, au contraire.

- Oh shaddap, I know ! But at least, I didn’t gave you any shit about it, contrary to all the others about my punk ass. I’m sure you already heard all the shitty rumours.

Néanmoins, Joanne perdit directement sa voix quand la petite blonde venait lui sortir ce sous-entendu, et pour le coup elle ne s’y attendait nullement. Elle arrêta même de tatouer un instant pour la fixer, surprise, le « bzz » de la machine se stoppant en même temps. Ca lui arracha alors un long sourire satisfait, alors qu’elle commençait à ce demander si Chloé commençait à se prendre au jeu on non.

- I don’t doubt about it. It’s always the quiet ones as we say.


Elle reprit alors le tatouage comme si de rien n’était, la forme en général ayant finie de se dessiner tandis qu’elle s’attaquait à l’effet bois du tronc.





©️clever love.
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MessageSujet: Re: Let me mark your skin sweetie [Chloé]   Let me mark your skin sweetie [Chloé] - Page 2 EmptyDim 3 Déc - 17:00


Joanne & Chloé

« If I can't speak, maybe the ink will. »

La punk avait face à toi une aura qui arrivait à te captiver et au fond tu pouvais comprendre pourquoi les autres se laissaient impressionnés. C’est vrai qu’avec sa coupe, son style vestimentaire, son maquillage, son attitude, ses tatouages, ça lui donnait clairement des airs de « guerrière » moderne, le genre de femme avec laquelle tu ne voulais pas trop avoir d’ennuis parce qu’elle te donnait l’impression d’avoir tout fait, d’être capable de tout et de n’avoir peur de rien. Et toi, ça te plaisait, fallait le reconnaitre, cette confiance en soi qui débordait d’elle, ça te titillait, t’adorais ça toi, les gens sûr d’eux et qui avait un fort caractère. Et la preuve, elle n’hésitait pas à évoquer sa propre sexualité qui sortait, disons, des sentiers battus ordinaires, sans le moindre tabous, te demandant clairement si t’étais pas attirés par les filles vu que t’avais jamais eu de relation avec un homme. Enfin, t’allais pas te mettre à lui raconter ta vie sexuelle, mais ouais, côté amoureux, tu n’avais jamais rien eu. « It’s not how some gals rocks, but it’s how I roll. So you know. But I always thought “who’s better than a woman to take care of a woman ?”. Just sayin’. » Tu riais légèrement à ses mots, au fond, peut être qu’elle n’avait pas tort, tu ne pouvais pas vraiment le savoir, toi, tu n’avais jamais essayer.

« I guess that it makes sence. Can’t really know tho. »

Ca serait pas étrange quand même ? Deux corps similaires ? T’avais du mal à imaginer l’étendu que ça pouvait avoir en réalité, et toutes les possibilités qui étaient possibles entre deux femmes. T’étais pas fermé d’esprit, non, mais disons que tu parlais pas tous les jours avec quelqu’un d’ouvertement homosexuelle. Tu parlais déjà pas très souvent de sexualité, vu que t’évitais de crier sur les toits que tes draps n’accueillaient que des relations disons, purement charnelles, sans les moindres émotions. T’aurais bien aimé pourtant, voir la différence entre une baise et faire l’amour, mais ce n’était clairement pas prévu avant un long moment, mais qui sait, parfois la vie nous réservait de bonnes surprises. Ou parfois elle empirait l’enfer dans lequel on se trouvait déjà plongé, alors tu préférais chasser ses faux espoirs de ton esprit, de toute façon, tu n’avais certainement pas le temps à te consacrer pour une relation. Comment construire un couple quand tu devrais passer ton temps à mentir sur toi, sur ce que tu faisais, et qui tu étais réellement ? C’était impossible, à moins que ce ne soit quelqu’un avec qui tu travailles, mais en vue de leur mentalité, tu doutais tomber soudainement sous le charme de quelqu’un du labo.

Tes prunelles hazels ne la quittaient pas d’une seconde, analysant sa réaction alors que tu l’interrogeais sur sa possible peine de cœur, même si tu étais revenue sur tes mots, il était toujours intéressant de voir sa réaction. Un temps de réponse, un peu d’étonnement, puis elle se mit à rire, amère, avant de faire mine que ce n’était plus important. T’en concluais qu’effectivement, ça l’avait blessé, mais elle était passé à autre chose, ou essayait en tout cas. Les détails, tu les avais pas, et tu ne forcerais pas pour les avoir et elle ne tarda pas à te confirmer que tu avais eu raison. « Nah don’t worry ‘bout that. Yeah she left one month ago, without a word, but it’s not what hurts me, our relationship wasn’t so great anymore. Love just become weak with time you know ? I’m pretty over it now, I don’t care anymore. Well, sorry, we’re not here to talk about me. » Tu relevais un sourcil, t’avais du mal à comprendre comment on pouvait abandonner quelqu’un comme ça, sans rien dire, mais t’arrivais bien à la croire pour le reste, l’amour ça s’entretenait de toute façon, enfin, tes parents te l’avaient toujours dis, toi, t’avais jamais pu essayer, alors, côté conseil amoureux, tu préférais la boucler, de toute façon, de ce que tu avais compris, maintenant, la tatoueuse était célibataire et n’avait pas l’air de vouloir revivre quelque chose de sérieux de si tôt. Tu renchérissais pas sur le sujet, visiblement, elle voulait pas s’étaler et tu voulais pas être intrusive.

Enfin bref, le tatouage suivait son cours et tu jetais régulièrement des coups d’œil en souriant, plutôt ravie de ce que ça commençait à donner. « Yeah me too, leaving this shitty city and all its drama behind. What hold you back here ? You don’t seem to be short on the money like me, without being rude. » Tu te mordais la lèvre, soupirant longuement. C’était ton cauchemar ça. C’est vrai avec tout cet argent que tu te faisais, t’aurais pu te casser loin d’ici, et changer de vie du jour au lendemain, partir eu europe, mais, tu pouvais pas, parce qu’ils te pourchasseraient. Ce projet était trop important et top secret, et ils survaillaient avec acharnement chaque personne qui y travaillaient. Ils ne faudraient pas que la moindre info tombent dans les mains des soviétiques ou d’une autre puissance. Ce taff, c’était l’assurance que l’amérique était plus avancé que le reste.

« Yeah money is definitely not a problem. Long studies, well payed job. But I can’t leave, it’s complicated, let’s just say if I do, some people might be hurt. There’s not a lot of doctor over there, I just can’t go like that. »

C’était vague, tu ne disais rien de particulier. Ca pouvait simplement être des gens tristes de te voir partir. Tu retrouvais néanmoins bien vite ton sourire quand tu la chariais sur les préjugés. « Oh shaddap, I know ! But at least, I didn’t gave you any shit about it, contrary to all the others about my punk ass. I’m sure you already heard all the shitty rumours. » Et à ça tes lèvres se changèrent en un large sourire moqueur.

« Lot of them. Basically, jail, drugs, prostitution, kidnapping, you’re not someone I should even talk with. Which… pretty give me envy to do it. I don’t really listen to people’s shit.»

Tu savais pas si tout ça était fondé, mais les rumeurs dans les petites villes, ça allait vite, et si elle était si dangereuse que ça, le sheriff avait beau être un sacré glandeur, elle serait tout de même derriere les barreaux, non ? Quoi qu’il en soit, à son petit sous entendu, la punk se stoppa dans son œuvre, et un lourd silence s’installa alors que ton sourire grandissait, plutôt fière de ton coup. T’avais réussi à la faire bugger un moment, et au sourire qu’elle finissait par t’offrir, tu savais parfaitement qu’elle avait compris que ta phrase n’avait absolument rien d’innocent. « I don’t doubt about it. It’s always the quiet ones as we say. » Tu relevais un sourcil amusé. T’avais l’air si sage que ça ?

Le reste du tatouage se passa dans une bonne humeur, le temps était passé assez vite et malgré ta peau brulante sous l’aiguille, le resultat te convenait parfaitement, et t’étais ravie, souriant à pleine dents, regardant, toujours sans pudeur, le résultat, seins nus, face au miroir.

« Fuck, this is absolutely stunning ! »

Tu la laissais t’appliquer le bandage que tu devrais garder quelques heures avant de remettre ton t shirt, le sourire ne quittant pas ton visage, tu te tendais vers ton sac, l’attrapant et fouillant dedans pour lui tendre une liasse de billet.

« There is a little more, but it worth it. »


© Chieuze

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