△ nom : Héritage qui te laisse mitigée,
Keynes. Patronyme d’un paternel avec lequel tu ne parviens plus à communiquer, patronyme indispensable pour t’identifier, indissociable de ton identité. Un genre de boulet attaché à ta cheville, pas trop lourd, mais bien présent.
△ prénom : C’est facile à retenir,
Billie. Ça court sur la langue, ça se précipite entre les lèvres, des syllabes trop pressées, trop courtes. Ça claque dans le silence trop pesant, ça éclate. Ton prénom est à ton image: étonnant.
△ autres prénoms : Ils dansent sur ton acte de naissance, tu ne les aimes pas. Derniers vestiges d’une mère qui t’a reniée, qui t’a considérée comme un poids mort. D’abord il y a
Joanne, puis il y a
Violet. Ça ne regarde personne d’autre que toi et ton père, alors tu gardes ça pour toi, comme de la poussière que l’on cache sous un tapis.
△ Surnom : Il n’y en a guère, Billie est suffisamment court et percutant pour qu’on ne t’affuble pas d’un pseudonyme quelconque.
△ date de naissance : Triste journée pour l’ex-madame Keynes, qui a vu son indépendance voler en éclat avec ton arrivée.
22 septembre 1966, triste journée.
△ lieu de naissance : Il n’y a jamais eu qu’
Hawkins, que l’
Indiana pour toi. Tu rêves de la ville, la vraie, mais tu es encore enracinée à ces terres qui t’ont vu naître.
△ Origines : Rien d’original,
américaines, que ce soit du côté de ton père ou de ta mère.
△ Taille : De taille moyenne pour une fille,
1m65. Tu es toute maigrichonne, ce qui te donne l’allure d’un fil de fer.
△ Cheveux : Aussi
longue qu’
épaisse, ta chevelure
brune cascade sur tes épaules jusqu’au bas de tes omoplates. Un véritable nid d’oiseau que tu as sur la tête le matin, une horreur à démêler.
△ Yeux : Ils sont grands ouverts, légèrement
en amande. On aperçoit au fond de tes pupilles un
bleu comme on en voit peu.
△ lieu de résidence : Rien d’extravagant, c’est tout ce dont tu as besoin. Un
appartement au centre-ville d’Hawkins.
△ Études : Peu glorieuses.
Lycéene flâneuse quand tu n’es pas en train d’errer dans les rues de la ville.
△ occupations : Adolescente
rebelle, il n’y a vraiment rien de bien passionnant à ajouter.
△ orientation sexuelle : Il n’y a que les beaux garçons qui te font tourner la tête.
Hétérosexuelle, sans le moindre doute.
△ statut social : Éternelle solitaire, trop abrasive pour beaucoup.
Célibataire. Tu ne crains pas l’amour, mais l’amour te craint.
△ groupe : The Goonies
△ rang : La tête à l’envers.
△ Profil psychologique : Billie, tu n’es pas du genre à avoir la langue dans la poche. Tu es honnête, mais aussi glaçante. Tu n’as pas de talent particulier avec les mot, tu présentes les choses telles qu’elles sont, tu ne prends pas de détour. Tu es ce qu’on peut appeler
brute de décoffrage. Ça ne te déplaît pas. Tu hais ces personnes hypocrites qui tournent autour d’un sujet sans jamais vraiment vouloir l’approcher, ces personnes qui se pâment avec un sourire tout ce qu’il y a de plus faux et plantent des couteaux dans le dos. Tu n’es pas comme ça, Billie, oh non. Tu embrasses la véritable nature des choses, tu ne t’embarrasses pas de faux-semblants et tu frappes les autres avec cette vérité si violente, si brutale. Elle te fait mal à toi aussi, la vérité, mais tu préfères ça plutôt que de vivre dans un éternel mensonge, dans l’illusion que ton existence est parfaite et sans rebondissements. L’ennui de la perfection n’est pas fait pour toi. Tu te sais imparfaite, tu te sais
faillible et c’est là toute l’essence de ton humanité. Ce ne sont pas là des pensées qui peuplent habituellement l’esprit d’une jeune fille de dix-sept ans, tu le sais. Mais tu es trop souvent seule, livrée à toi-même et il n’y a que tes pensées pour te divertir. Alors tu réfléchis. Tu réfléchis beaucoup trop. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Pourquoi toi ?
On dit de toi que tu es philosophe, on pense que tu aimes réfléchir. Il n’en est en vérité rien de cela.
Tu te considères comme une jeune fille
angoissée, constamment torturée par des questions qui n’ont pas lieu d’être. Ton coeur palpite bien trop souvent contre tes côtes, alors que le sommeil te fuit et l’anxiété grimpe en toi. Tu hais cette crainte constante de l’avenir, cette incertitude totale de ton existence. Ce n’est là qu’un boulet qui te fait douter de toi, de ton père, de tout ce que tu as connu jusqu’à présent. Ça te tord le ventre, te crève le coeur. Tu caches cette faiblesse fatale derrière un masque de désinvolture provocante. Un sourire en coin, une lueur malicieuse au fond de ton regard. Tu joues avec les nerfs des autres pour préserver les tiens, pour oublier ce qui te tourmente. Tu es désagréable et sarcastique, cynique et dramatique. Tu fais fuir les gens, tu les insupportes. Au lycée, tu te traînes une réputation de solitaire, de
looseuse. Tu t’en contrefous, tu as bien mieux à faire que de te soucier de ce que les autres pensent de toi. Enfin, c’est ce que tu clâmes haut et fort à qui veut bien l’entendre. Car, dans le fond, le fait que personne ne veuille prendre la peine d’aller au-delà de ton mauvais caractère te blesse un peu, réveille tes angoisses enfouies.
Tu ne vaux pas la peine, songes-tu sombrement.
Tu n’as pas besoin d’amis, tentes-tu de te convaincre.
Tu te sais fautive de cette situation, mais tu ne sais pas comment y remédier, comment te débarrasser de ces vilaines manies.
Tu n’es qu’une adolescente que la vie a un peu trop amochée. Une mère qui t’a abandonnée, un père qui ne sait plus comment te gérer. Tu as
mal et tu ne sais pas comment l’exprimer. Alors tu es en colère. Constamment. Contre toi, contre ton père, contre le monde entier. Tu as envie de hurler cette colère, cette
rage qui te consumme. Mais tu ne sais comment l’exprimer. Il n’y a que ce ton de voix sec, ces mots mordants et cette attitude provocante qui t’habitent. Tu ressens beaucoup trop, tu ne l’exprimes pas assez. Et ça
bouillonne en toi, ça déborde. Tu as tes bons côtés – cette générosité si bien cachée, ce sourire solaire que l’on ne voit que trop peu, cette douceur maladroite, cette bienveillance innée – mais ceux-ci sont plongés dans l’ombre par tes pensées tortueuses, ces angoisses immortelles.
△ Caractéristiques physiques particulières : Tu ne fais pas tourner les têtes, tu ne fais pas battre les coeurs. Tu n’es pas moche, Billie, mais tu n’es pas ce qu’on considère comme
magnifique. Tu n’as pas suffisamment de patience pour rendre tes cheveux aussi doux que la soie ou pour tartiner ton visage de maquillage afin de cacher tes imperfections naturelles. Une pointe de mascara, un bon coup de brosse et, de temps en temps, un peu de rouge à lèvres … Il ne t’en faut pas plus. Tu es coquette, sans trop l’être. Tu es le genre de fille que l’on qualifie de
passable et tes yeux d’un bleu profond ne change rien au regard que l’on pose sur toi. Ton père a toujours affirmé que tes yeux étaient superbes, qu’ils étaient d’une beauté comme on en voit peu. Tu es arrivée à la conclusion que son avis est biasé. Tu es sa fille, après tout. Il est obligé de te dire ces mots, de te trouver jolie. Selon toi, tes yeux ne sont pas particulièrement beaux. Ils sont bleu, c’est tout. Pas besoin d’épiloguer à ce sujet.
Et comme si cela ne suffisait pas, Dame Nature a décidé d’être un peu radine. Tu n’as pas les formes que les autres adolescentes de ton âge possèdent. Pas de poitrine, pas de hanche, rien … Tu es aussi plate qu’une poutre en bois et cela te complexe quelque peu. Tu ne te trouves pas particulièrement jolie, pour commencer, alors si en plus tu n’as pas d’attributs féminins prononcés comme les autres filles … Tu ne fais clairement pas le poids comparée aux autres.
△ Autre chose à savoir sur ton personnage : Tu fumes beaucoup trop pour ton âge. Ça te fait tousser, ça te gratte la gorge, mais tu continues. Acte ultime de défiance envers l'autorité paternelle. ϟ Tu n'es pas particulièrement sportive. Tu n'aimes pas trop cela et préfères regarder les autres faire de l'exercice plutôt que d'en faire toi-même. ϟ Tu tiens très mal l'alcool. Tu l'as appris lors d'une soirée un peu trop arrosée à laquelle tu t'étais glissée. L'après-coup des quatre verres que tu as descendu n'était pas beau à voir. Cela ne t'empêche pas de boire de temps à autre cependant, mais avec plus de prudence. Autre acte de défiance à l'égard de ton paternel. ϟ Tu sais que ton père n'y est pour rien, mais tu ne peux t'empêcher de lui en vouloir pour le départ de ta mère. Tu es en colère, ta mère n'est plus là, mais ton père si. Alors bien malgré toi, tu diriges cette colère vers lui. Tu t'en veux chaque jour un peu plus pour ça.
Biographie officielle
Tu as le regard morne et le coeur endurcit, Billie. On dirait que tu en as marre de vivre, on dirait que tu es lasse de ta propre existence. Et ce n’est pas totalement faux. Tu en as marre de la colère qui t’habite, des angoisses qui te hantent. Tu en as marre des murmures qui te suivent dans les couloirs du lycée, des regards plein de pitié de les rues d’Hawkins. Tu en as marre. Si seulement tu pouvais juste arrêter d’exister … Oh, tu ne penses pas au suicide, une action beaucoup trop radicale à ton goût. Tu aimerais juste, de temps en temps, arrêter d’exister. Pouvoir mettre la vie en pause, prendre une grande goulée d’air frais, puis reprendre le cours des choses. Un instant hors du temps, un instant sans conséquences. Tu ne rêves que de ça à présent. Tu n’as pas envie de mourir. Mais l’existence en elle-même te devient de plus en plus pénible. Il fut un temps où tu n’étais pas aussi lasse de tout, aussi malheureuse – car c’est bien ce que tu es dans le fond. Il fut un temps où tu souriais aisément, où tu riais aux éclats et où tu n’étais qu’une pré-adolescente polie et joyeuse. Maintenant, tu n’es plus que l’ombre de toi-même, tu te rebelles pour exister. Il n’en a pas fallut beaucoup pour te faire chuter, il a suffit d’un rien. Une boule de neige transformée en avalanche. Il a fallut que ta mère parte pour que tout s’effondre.
Auparavant, tu étais une jeune fille de bonne humeur et souriante. Tu n’avais que la joie de vivre en toi. Tu n’avais jamais vraiment été malheureuse. Certes, il y avait eu ces quelques caprices, résultats d’une frustration enfantine. Mais il n’y avait jamais eu de drame véritable pour venir secouer ta vie, il n’y avait jamais eu ces sanglots emplis d’une peine que l’on ne pouvait nommer. Ton histoire commence lors de la rencontre de Marigold Rosenbach et Charles Keynes. Elle était belle et chaleureuse. Il était charmeur et blagueur. Ils formaient ce que tout le monde considérait comme un couple parfait, un couple à l’image de Clark Gable et Vivien Leigh dans Autant en emporte le vent. Ils étaient heureux, s’installèrent ensemble et se marièrent. Marigold travaillait comme bibliothécaire au centre-ville d’Hawkins, Charles était un banquier sur lequel on pouvait compter. Tu débarquas dans leur vie trois ans après leur mariage. Tu étais un bébé facile, tu n’étais pas difficile. Tout du moins, c’est ce que ton père t’a dit. Tu as rapidement fait tes nuits, tu étais un bambin souriant et plein de joie. Joueuse, rieuse, curieuse. C’était tout ce que tu étais à l’époque. Ton père, Charles, était tout ce qu’il y avait de plus heureux. Marigold, elle, était beaucoup plus modérée dans sa joie. Comme si elle n’était pas vraiment heureuse …
Ce ne fut que des années plus tard, quand tu atteignis le tendre âge de douze ans que tu appris pourquoi ta mère était si distante avec toi. Une dispute née des tourments de la pré-adolescence éclata. Et, de but en blanc, elle annonça avec une confiance en elle désarmante qu’elle ne t’avait jamais désirée, qu’elle aurait préféré que tu ne viennes jamais au monde. Cette déclaration eut l’effet d’une claque ; tu restas bouche-bée, complètement abrutie. Ce ne fut que lorsque ton père intervint violemment que tu sortis de ta torpeur, te précipitant dans ta chambre pour n’en sortir que le lendemain matin pour partir à l’école. Tu changeas à compter de ce jour. Tu fus moins enthousiaste, tes notes chutèrent à l’école, tu commenças, doucement, mais sûrement, à repousser tes quelques amis. Tu faisais de ton mieux pour ne pas te noyer dans cette peine et cette confusion qui t’avaient envahit. Tu vécu dans un état de confusion constant pendant trois ans encore, jusqu’à ce que ta mère parte, une valise sous le bras, sa main dans celle de son amant. La confusion se mua alors en colère. Comment pouvait-elle t’abandonner comme ça ? Tu étais sa fille ! Pendant des mois, tu ne sus quoi faire de cette colère. Puis les conflits commencèrent à arriver entre ton père et toi, tu commenças à sécher les cours, tu perdis le sommeil. Il n’était pas rare non plus que tu disparaisses quelques jours, errant en ville et non loin de la forêt qui se trouvait non loin de là. Tu avais toujours un petit sac avec toi, emplit de snacks.
Tu étais le stéréotype de l’adolescente rebelle. Et ton père n’aimait pas ça, mais ne savait pas comment réagir face à ça. Pendant deux ans, tu transformas sa vie en un véritable enfer. Toutefois, les choses changèrent récemment. Tout le monde mit ça sur le dos de l’une de tes nombreuses fugues. Mais ce n’était une fugue. Il y avait un monstre dans la forêt. Un monstre, tout à fait. Tu n’es pas folle, tu sais ce que tu as vu, ce que tu as sentis. Tu as trébuché et il est arrivé pour t’entraîner dans ce monde mort, cet endroit froid. Tu y es restée quelques jours, cherchant désespérément un moyen de t’échapper. Tu as couru. Tu t’es cachée. Tu y arrivée. Tu t’es sortie de là, les poumons criant à l’agonie et poisseuse comme jamais. Tu es rentrée, ton père te fixant avec une lueur inquiète au fond de son regard. Il savait que ce n’était pas une fugue. Tu savais qu’il savait. Il savait – certainement – que tu savais. Mais aucun de vous ne dit un mot à ce sujet. Il te prendrait pour une folle, tu en es persuadée. Il ne te croirait pas. Et ça te bouffe de l’intérieur. Tu te réveilles plusieurs fois par nuit avec des sueurs froides à présent, ton père est toujours là à tes côtés. Des questions lui brûlent les lèvres, mais il te laisse ton espace, ton rythme. Il espère sincèrement que tu te confieras à lui. Tu espères que tu te confieras à lui.
Mais tu ne sais pas. Tu as l’impression d’avoir vécu quelques années en l’espace de quelques jours. Tu es terriblement fatiguée, tu as fatalement peur. Le monstre rôde toujours, tu as peur qu’il vienne te chercher à nouveau, qu’il s’en prenne à ton père.
Sinon, qui s'occupe de toi ?
△
Prénom : Garance
△
Pseudo : slytherin
△
Âge : 23 ans
△
Anniversaire : 2 juillet
△
Pays : france
△
Comment as-tu connu le forum : annuaire des forums
△
Fréquences de connexions : un peu tous les jours !
△
Commentaires je vous aime déjà de ouf ! & je m’excuse du pavé qui s’annonce, mais j’ai tendance à écrire pas mal quand je suis inspirée … ne me détestez pas svp.
△
J'ai lu et j'accepte le règlement :coeur: :coeur: :coeur: