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 Bleeding, bruised, and furiously alive

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Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyMer 10 Jan - 11:47


Alexander et Treize
Bleeding, bruised, and furiously alive




Il ne semblait pas du coin du tout, car pendant qu’il roulait jusque chez lui, il avait presque collé le nez contre la vitre pour mater tout ce qu’il pouvait voir de la ville. Il n’avait donc jamais vu Hawkins . Alex ne put s’empêcher de scanner un peu son allure, vite fait et surtout ses habits. Il portait un truc ressemblant quand même à une chemise d’hôpital. Venait-il de l’hosto de la ville voisine peut-être ?... Il se serait échappé . À travers les bois ? C’était peut-être l’explication la plus logique quelque part. Il espérait juste que l’individu ne serait pas dangereux. Quoique… la créature était bien plus flippante qu’un mec en chemise d’hosto, si on devait faire la comparaison.

« Hawkins… »

Oui Hawkins, c’est une petite ville où il se passe d’ordinaire pas grand-chose. Je suis vétérinaire, je soigne des animaux. Je t’emmène d’ailleurs chez moi. Il lui expliqua donc tout, histoire de le rassurer et surtout éviter une possible crise de peur ou qu’il se montre soudain plus nerveux et dangereux .

Arrivé donc chez lui, l’inconnu fit direct la connaissance de son chien blanc, Snow. Qu’après avoir fait la fête à son maître, fut assez curieux et amical avec l’étranger… un bon point pour ce dernier, car Snow n’était pas d'une nature ultra affective avec les inconnus en général.

« Snow. »

Alexander sourit et lui fit signe de venir avec lui, une fois dans la cuisine, il s’occupa de nourrir ce pauvre gars qui semblait totalement affamé et pour cause, il dévora les sandwichs comme s’il n’avait pas mangé depuis des lustres. Peut-être qu’il venait de plus loin encore, pas juste de la ville voisine.
Il y avait peut-être un avis de recherche pour lui dans tout le pays . Il devrait peut-être aller voir ça chez le shérif demain . Mais bon il aurait le temps de voir ça d’ici là, pour le moment fallait nourrir ce pauvre gars, puis un bon bain ne serait pas du luxe. Il était dans un état épouvantable.
Il s’occupa à faire plusieurs sandwichs, il en mangea lui-même un. Et profita pour se présenter, donner son prénom.

« Alex… ander ? Alex… ander. »

Tu peux m’appeler Alex c’est plus court. Conseilla le véto en buvant ensuite doucement son café. Il était encore secoué par ce qu’il avait pu voir dans la forêt, mais la présence de ce pauvre gars, arrivait légèrement à canaliser ses pensées.

Par contre il ne s’expliquait pas pourquoi il était dans cette forêt. Surtout que c’était lui qui l’avait prévenu du danger, il avait surgi des fourrés, des arbres, lui barrant la route. D’où il venait . Comment il connaissait cette bête ? Qu’est-ce que c’était d’ailleurs comme créature. Et qui était-il ? Voilà tout ce qui tournait en boucle dans son esprit. Mais pour le moment il ne préférait pas l’assommer de ses questions, il semblait si affamé et perdu.
Mais histoire que cela quand même plus facile pour lui parler, Alex lui demanda juste son nom. Question pratique et puis c’est mieux que « hé toi ! » non ?

« Je m’appelle Treize. »

Treize ?... Comme le chiffre ?... Sérieusement ? Il matait le tatouage qu’il lui montra vite fait et demeura un peu incrédule.

Peut-être que c’était juste un surnom . Qu’il avait une autre identité mais qu’il préférait faire un peu… genre . Il hésita cependant car il semblait loin d’être un mec venant d’une bande, d’un gang. Il était plus dans le genre… paumé complet.
Mais il ne put le questionner davantage pour le moment car « treize » réclama un autre sandwich après avoir mangé goulument ceux préparés :

« Encore. »

Il se chargea donc à lui remplir la panse, préparant plusieurs autres sandwichs jusqu’à satiété. Si une partie de son esprit était occupé par la créature qu’il avait entre aperçus dans la forêt et entre les arbres, l’autre s’interrogeait de plus en plus sur l’origine de cet homme.
Ce qui frappait surtout le jeune véto, c’était l’attitude très enfantin, presque innocent de cet individu. Mais il ne semblait pas non plus simplet, idiot, avec une case en moins, c’est ça qui était assez déstabilisant.

« Ami ? »

En tout cas il semblait parfaitement inoffensif, par contre comment cela se faisait qu’il était dans les bois et en compagnie de cette créature agressive ?
Treize caressait son chien et Snow semblait beaucoup l’apprécié, même il était plutôt pot de colle avec lui. Son berger australien en général ne se trompait pas sur la nature des individus, alors le véto prit le pari de se fier à son instinct.

Oui bien sûr qu’on est ami. Il se leva avec un sourire.
Il est temps de prendre une bonne douche je pense et je vais te préparer la chambre d’amis pour dormir un peu. Après tout il était tard.
Il lui indiqua de la suivre, lui montrant la salle de bain, la douche, comment la régler, le gel douche, le shampooing et lui donna une grande serviette pour se sécher.

Je t’apporte de suite un pyjama où je vais te laisser là. Il montra le meuble juste à côté de la porte de la salle de bain. et je prépare la chambre pendant que tu te laves. Alors ! Toi hop la dedans, tu te frottes bien car tu ne sens pas trop la rose, désolé de te le dire. Mais il le fit avec un léger sourire taquin.

Il laissa ensuite le gars seul, pour aller dans sa penderie et trouver un pyjama pour lui qu’il déposa donc sur le meuble à côté de la porte de la salle de bain. Puis il s’occupa donc comme il l’avait dit de préparer le lit dans l’ancienne chambre de sa sœur, devenu chambre d’amis. Il mit des draps propres, des oreilles et une grande couverture. Il tira les doubles rideaux et laissa la petite lampe de chevet allumé pour qu’il puisse s’installer tranquillement.





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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyMer 10 Jan - 17:40


« Treize ?... Comme le chiffre ?... Sérieusement ? »
« Sérieusement. »

Les choses se confirmaient, Treize, ce n’était pas un nom normal. C’était simplement un numéro. Il s’en était un peu douté en entendant les autres noms. Même la ville en avait un vrai, même le chien, mais pas lui. Il y avait-il seulement quelque chose de normal dans la vie qu’il avait menée jusque-là ? Quand il était au laboratoire, il n’y avait jamais réfléchi, même quand il lui arrivait de parler avec des enfants qui avaient connu l’extérieur. Il n’avait juste pas eu la capacité d’imaginer qu’une autre vie était possible, son esprit était cloisonné par les murs qui le retenait enfermé. Mais ces murs n’étaient plus là, il avait basculé dans un inconnu sans limites visibles, et son esprit peinait à s’adapter. Il en avait presque le vertige, et ce n’était pas à cause de l’hypoglycémie cette fois.

Maintenant qu’il n’était plus aussi préoccupé par sa survie immédiate, les questions commençaient à se bousculer dans sa tête. Si seulement il avait su comment les formuler. Il s’interrogeait sur le monde en général, mais aussi plus simplement sur l’homme qui l’avait sauvé, Alexander. Qui était-il au juste, un docteur des animaux ? Ça existait vraiment ? Il le trouvait gentil en tout cas, pas seulement parce qu’il ne l’avait pas laissé en pâture au monstre ou parce qu’il le nourrissait. Toute son attitude débordait de bonnes intentions, de sa façon de lui parler à ses gestes. Il se sentait en confiance avec lui, en sécurité, et c’était quelque chose de résolument nouveau. Une fois repu, Treize avait demandé s’ils étaient amis maintenant, et son visage s’illumina quand Alexander lui confirma que oui. Pour couronner le tout, il allait même pouvoir dormir dans la chambre d’amis du jeune homme, preuve s’il en fallait qu’il disait vrai. Ils étaient amis, ça lui réchauffa le cœur. Toujours heureux, il suivit le vétérinaire jusqu’à la salle de bain, et fut immédiatement choqué en voyant un visage tout crasseux le scruter par-dessus le lavabo. Treize s’approcha du miroir, l’air stupéfait.

« C’est… moi ? »

Il avait déjà vu son reflet dans les vitres des salles de test, mais ce bout de verre-là était complètement différent, il avait l’impression qu’il pourrait presque toucher cet autre lui-même. C’était impressionnant, mais le plus incroyable était probablement la tête qu’il avait. Il retira aussitôt les feuilles et les bouts de branches de ses cheveux, tentant vaguement d’arranger sa bouille de déterré. Alexander avait bien raison, il fallait qu’il se lave de toute urgence. La surprise passée, il écouta les explications de son nouvel ami, contrairement à ce qu’il avait l’air de croire, Treize avait déjà pris des douches, mais c’était quand même intéressant parce que celle-ci était différente. On pouvait changer la température de l’eau, et il y avait des tonnes de produits pour se laver, c’était incroyable. Okay, il avait du boulot, Treize hocha la tête quand il lui dit qu’il lui apporterait un pyjama, et eut un sourire amusé en entendant qu’il ne sentait pas la rose. Il ne connaissait pas cette expression, mais devinait sans peine ce que ça voulait dire.

Sans tenir compte du fait qu’Alexander n’était pas tout à fait sorti de la pièce, Treize enleva sa chemise d’hôpital et se contempla un moment dans le miroir. Il se trouvait vraiment un teint très clair comparé aux gens qu’il pouvait voir. La pâleur de son corps immaculé n’était gâchée que par quelques bleus et écorchure çà et là, qu’il examina aussi. Finalement, il se glissa dans la cabine de douche et régla à tâtons la température et la pression, il choisit un jet plutôt vif et chaud, et soupira d’aise. Ça faisait vraiment du bien, enfin il sentait s’éloigner la menace de la bête, cette horrible forêt sans soleil était loin. Il était retourné à la civilisation, mais le laboratoire lui aussi était loin. Et puis il avait rencontré quelqu’un de très différent de ceux qu’il avait toujours connus, quelqu’un de bienveillant. Sa vie venait de prendre un tournant.

Treize resta longtemps sous l’eau, sans même se laver, profitant juste de cette trêve, il en aurait presque oublié la notion de temps. Il finit par attraper le gel douche, et fut surprit par l’odeur en l’ouvrant. Ça sentait très bon, il le renifla un moment avant d’en mettre dans sa main. Puis se lava avec méticulosité, frottant partout sans oublier le derrière des oreilles et l’écart entre ses orteils. Depuis le temps qu’il avait besoin de se laver, il n’allait pas laisser passer l’occasion. Finalement, il se rinça et sorti, et observa encore un moment sa silhouette drapée dans la serviette dans le miroir au-dessus du lavabo. Ça allait déjà beaucoup mieux. Finalement, il se tourna vers le meuble dont Alexander lui avait parlé, il y avait bien des vêtements dessus. Une fois sec, il les enfila, ils étaient un peu grands, mais ça ne posait pas de problèmes. Il posa la serviette sur le même meuble, puis sorti, et regarda un peu partout. Son premier réflexe fut de tenter de localiser la présence d’Alexander pour savoir où se rendre maintenant. Mauvais plan, une vive douleur lui transperça le crâne, et il dut se rattraper au mur, prit de vertiges. Il n’était pas encore au mieux de sa forme, d’une petite voix, il appela.

« Alex ? Snow ? »

Il ouvrit des portes au hasard, allumant les lumières, et il trouva rapidement une chambre avec un grand lit déjà tout fait, mais il n’y avait pas trace d’Alexander ni du chien. Est-ce que c’était la chambre d’amis ? Comment faire la différence ? Treize s’assit au bord du lit et fut surprit en sentant les draps doux et le matelas moelleux. C’était tellement confortable, il pouvait bien attendre son nouvel ami ici, non ? Très rapidement, il ramena ses pieds nus sur le lit, se mettant en boule puis il se mit à bailler. Il ressentit ensuite le besoin de se coucher, toujours en boule, et en un instant, il s’endormait.

Dans le monde sans soleil, il avait dû dormir aussi, malgré le froid, l’inconfort et ses difficultés à respirer, sinon il serait devenu fou. Quand il lui semblait que la bête était loin, il se blottissait sous un arbre, essayant de garder un maximum de chaleur pour lui-même. C’était difficile de trouver le sommeil, d’ailleurs il ne dormait jamais plus d’une heure ou deux d’affilées, et se réveillait au moindre bruit. Il ouvrit les yeux, il faisait noir et froid, et il n’était pas seul. Il avait toujours eu peur du noir, et dans la pénombre, il entendit un bruit caractéristique, celui que faisait la bête avant d’attaquer. Il regarda partout sans la voir, puis leva les yeux, se figeant en voyait une immense bouche en forme d’étoile qui fonçait droit sur lui dans un grognement animal. Treize se réveilla en sursaut, perdu, il lui fallut plusieurs longues secondes pour se rappeler où il était et comment il était arrivé là. Le monstre était loin, oui, il n’était plus dans cette forêt.

« Alex ? Snow ? »

L’angoisse le faisait parler un peu plus fort cette fois, il se leva, il était encore tôt, mais le soleil était levé. La fatigue de ses journées d’errance n’était pas complètement partie, mais Treize se sentait quand même bien mieux, et puis il ne voulait pas se recoucher après ce rêve. Autre bonne nouvelle, son sixième sens était revenu, il savait maintenant où était Alexander simplement en pensant à lui et en se concentrant un peu. Il fallait qu’il se méfie quand même, la migraine n’était pas loin, mais il se sentait moins démuni. Il sortit donc de sa chambre pour aller pousser directement la bonne porte, et entrer dans la pièce, l’air pas plus gêné que ça quelque que soit la situation qu’il avait devant les yeux. Très sérieusement, il déclara.

« Je veux un sandwich à la banane. »

Parce que les sandwichs étaient bons et les bananes délicieuses, mixer les deux ne pouvait être que merveilleux, non ?
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptySam 13 Jan - 20:36


Alexander et Treize
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« Sérieusement. »

Apparemment donc c’était bien son prénom… Les parents des fois… ils sont un peu barjes non . Treize ? Bien que l’attitude du gars, lui fasse douter qu’il ait pu vivre dans une famille « normal ». C’était un mystère qu’il allait devoir percer, en douceur, car le type semblait assez paumé et innocent.
Il lui montra donc la salle de bain et comment régler la température de l’eau. Après il supposait que Treize savait utiliser le reste. Bha il douta vite en le voyant s’examiner comme un chiot qui découvre son reflet dans le miroir au-dessus du lavabo. Une scène et une attitude un peu cocasse et étrange :

« C’est… moi ? »

yep c’est bien toi, mais ça sera mieux une fois lavé et tout propre. Répliqua-t-il doucement avec un sourire encourageant. Par contre intérieurement, il était un max surpris que le gars s’étonne de voir son reflet. Il n’avait jamais vu de miroir de sa vie . C’était possible ça . Mais d’où sortait-il ?

Il le laissa du coup se laver, lui préparant des affaires qu’il lui laissa comme prévu à côté de la salle de bain. Treize avant même qu’il sorte, avait déjà retiré ses fringues, bon après voir un gars nu ce n'était pas ce qui le choquait des masses. Quand il était lycéen, il avait bien fait partie de l’équipe de basket et donc pris avec les joueurs la douche dans le vestiaire… douche commune. Une femme aurait été plus bizarre, même si l’absence de pudeur de Treize l’étonna quand même un peu, mais pas plus que ça.

Bref il lui laissa son moment d’intimité tout de même et s’occupa de la chambre d’amis pendant ce temps et un peu de lui-même. D’ailleurs il se fit un bon thé, il en avait bien besoin. Il se dirigea vers son bureau pour noter dans son journal de bord cette étrange soirée, sa rencontre dans la forêt et surtout la créature.
Il venait de poser le stylo quand… quelqu’un le sollicita à sa manière, avec sa patte ou par petit coup de museau sur sa cuisse.
Alex baissa les yeux et soupira.

Okay ! J’ai compris… Il se leva et quitta donc son bureau alors que Snow dansait presque autour de lui.

« Alex ? Snow ? »

Malheureusement pendant que Treize prenait donc sa douche, Snow manifesta lui aussi de l’attention, à savoir qu’il lui ouvre et le descende dans l’arrière-cour pour satisfaire un petit besoin urgent. Alex descendit donc avec son chien pour l’accompagner dans le coin, afin qu’il puisse lever la patte plusieurs fois contre un arbre, un lampadaire et puis faire la totale ensuite sur un bout de pelouse près des bennes de poubelle dans une ruelle à côté.
Quand Snow se sentait plus léger, ce qu’il manifesta à fort rebondissement et cavalcade autour de la clinique. Ils remontèrent ensemble dans l’appartement. Alexander verrouilla la porte d’entrée, posa ses clefs sur le meuble à côté et laissant son chien faire sa vie dans le logement, alla voir où en était son guest.
Il n’était plus dans la salle de bain… Okay donc peut-être dans la chambre d’amis. Mais… heu … non elle était vide.
Alex se frotta la tête, mettant sa tignasse sombre plus en vrac encore. Il passa dans le salon, pas de Treize, il alla voir dans le bureau au cas où… Personne, aux toilettes. Mais non elles étaient ouvertes et donc inoccupées.

Bha… Merde… Il n’est pas parti quand même ?

C’est Snow qui vendit la mèche en courant vers sa propre chambre et poussant la porte du museau avec un petit gémissement.
Alex le suivit et découvrit en effet son invité endormi sur son propre lit. Il s’approcha et en le regardant un instant dormir, il n’eut pas le courage de le réveiller pour lui indiquer qu’il s’était gourré de chambre. Alors il saisit une couverture, un plaid chaud qu’il étendit sur lui afin qu’il n’attrape pas froid pendant la nuit.

Puis il appela doucement son chien, l’invita à sortir de là et referma à moitié la porte, laissant juste un peu d’ouverture. Tout doucement il alla à son tour à la salle de bain, pris une bonne douche. Se changea pour enfiler lui aussi un pyjama ? qui n’était autre qu’un bas de jogging léger et un Marcelle blanc pour haut. Il donna sa ration de pâté à Snow dans la cuisine, puis prit une couverture et un oreiller dans le placard du couloir pour s’installer sur le canapé du salon. Il alluma la télé en sourdine, s’allongea dessus et mata un peu le programme de la nuit. Crevé comme il était, il finit par s’endormir ainsi, Snow vint même squatter une petite place auprès de son maître.
La nuit fut plutôt courte encore une fois et pas très confortable pour le véto. Le canapé n’était pas le meilleur endroit et encore moins quand un chien blanc en prend une bonne place, ronflant au côté de son maître.

« Alex ? Snow ? »

Le chien blanc sursauta, se releva d’un bond et avec appuya un peu trop fortement de sa patte sur le bas-ventre de son maître, qui étouffa un gémissement de douleur et se réveilla plutôt durement avec une douleur assez vive là.
Il se plia en deux et grogna, ouvrant les yeux et constatant donc qu’il s’était bien endormi là, dans le salon et devant la télé allumée qui diffusait des réclames ringardes.
Il pesta contre le chien qui lui avait mis les parties en bouillis et se leva non sans difficulté.
Les cheveux en total vrac, mais genre en pétard, la tête endormie, les yeux explosés et marchant en mode cowboy, il tomba sur Treize au seuil du salon :

« Je veux un sandwich à la banane. »

Hmmmfff… Qu…wouaaaahhhh… Il bailla et se frotta les yeux.

Déjà le matin il faut dire bonjour. Reprit doucement Alex en passant à côté de lui et en l’invitant à suivre.

Et après faut penser à dire s’il te plaît quand on demande quelque chose. Il s’occupa de faire couler du café, chargeant la cafetière en eau et en café moulu.
Il se tourna ensuite face à Treize, les yeux un peu plus ouverts mais pas de beaucoup.

Bonjour Treize, j’espère que tu as bien dormi, par contre c'était un peu ma chambre. Il sourit quand même, enfin un peu douloureusement et crispé car ses bijoux de famille lui faisaient encore un mal de chien… Ouais è_é chien… d'ailleurs merci SNOW ><





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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptySam 13 Jan - 22:10


Treize retrouva Alexander couché sur un tout petit canapé, avec son chien. C’était ça sa chambre ? Ça avait l’air nettement moins confortable que l’endroit où il avait dormi. Peut-être que les amis avaient droit à un meilleur traitement dans ce monde. Intéressant. Le chien ne resta cependant pas longtemps couché, il bondit du canapé en l’entendant, réveillant le vétérinaire par la même occasion. L’attention d’abord attirée par Snow qui était venu lui dire bonjour, le jeune homme ne remarqua pas tout de suite que son ami était un peu boiteux et courbé ce matin, sans parler de sa tête complètement en vrac. Il caressa un peu le chien, tout en entendant le maître souffler et bailler. Finalement, Treize releva les yeux vers lui quand il se mit à parler, et ouvrit des yeux ronds en voyant ses cheveux qui partaient dans tous les sens et ses petits yeux. Et ben, il s’était battu avec Snow toute la nuit avant de tomber d’épuisement ou quoi ? Treize était habitué aux nuits un peu courtes, surtout dernièrement, et pourtant il avait l’air bien plus frais pour le coup. Il le suivit dans la cuisine, l’air toujours un peu étonné, et l’écouta marmonner des choses étranges.

« Bonjour ? S’il-te-plait ? »

Il n’avait jamais entendu ces mots-là, et puis comment savoir si le jour allait être bon, ils venaient tout juste de se lever. Et puis si ça ne lui plaisait pas, alors, pas de sandwich ? Il fallait dire ça à chaque fois qu’on voulait demander quelque chose ? C’était vraiment très bizarre.

« Bonjour Treize, j’espère que tu as bien dormi, par contre c'était un peu ma chambre. »

Treize ouvrit des yeux encore plus grands.

« Pas la chambre d’amis ? »

Oups, est-ce que c’était pour ça qu’Alexander avait pris le canapé et était maintenant tout froissé ? Il se sentit soudain très embêté, et se demanda même s’il allait être puni. Pour éviter de le voir se mettre en colère, Treize tenta de s’expliquer un peu.

« Je t’attendais, mais c’était doux et moelleux alors je me suis couché juste un peu… et j’ai bien dormi, oui. J’ai vu la chose, ça m’a réveillé. Tu as mal au ventre ? Ou au dos ? »

Le cobaye pencha légèrement la tête sur le côté en le regardant, il avait l’air d’avoir mal quelque part, mais il ne savait pas où. Il supposa que c’était le canapé qui lui avait fait ça pour y être resté toute la nuit, ou alors il avait fait une chute pendant qu’il était endormi, peut-être. En tout cas il n’avait pas l’air frais. Cela dit, l’attention de Treize fut rapidement attiré par la machine que le vétérinaire avait activée, et qui s’était mis à faire du bruit et un peu de vapeur. Curieux, il s’en approcha et attrapa le sachet de café pour renifler un peu l’étrange poudre qu’il avait mise dans la machine. La réaction ne se fit pas attendre, il se recula en faisant une grosse grimace. Le monde était plein de surprises, mais elles n’étaient pas toutes agréables.

« Peuh ! Ça sent mauvais ! »

Il reposa le sachet et se frotta le nez, il était pourtant sûr d’avoir vu Alexander se préparer la même boisson la veille, et la boire. Ça avait l’air dégoûtant, il ne voulait pas y goûter finalement. Il repensa du coup aux sandwichs, parce qu’il avait un peu faim pour tout avouer, et tenta une nouvelle approche.

« Ça te plaît les sandwichs à la banane ? »

Voilà, c’était comme ça qu’il fallait faire, non ? Maintenant, il n’y avait plus qu’à espérer qu’il aime ça, sinon il ne pourrait pas en goûter, c’était comme ça que ça marchait ? Étrange, vraiment étrange, mais Treize était décidé à s’adapter à ces drôles de coutumes, elles restaient beaucoup plus saines que celles du Centre après tout.

« Heu… Tu as bien dormi avec Snow ? »

Et voilà, un modèle de bonne éducation, il apprenait vite. Et puis il se posait vraiment la question au vu de la tête que faisait Alexander. Peut-être qu’il n’avait pas dormit du tout, et que c’était de sa faute. Il s’en voudrait beaucoup si c’était le cas.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyDim 14 Jan - 18:44


Alexander et Treize
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C’est dans un cri de souffrance et avec les parties en compotes qu’Alex se réveilla brutalement. La gueule en vrac, le dos avec et n’en parle pas du bas-ventre, il se leva et retrouva donc son protégé en mode impatient et affamé.
Ouais Bah minute papillon… Le véto était dans un sale état et à cause du stupide dog, il n’était pas sûr qu’un jour il pourrait assurer une descendance.
Avec une démarche bizarre et une sale tête, il s’occupa direct du café, il lui en fallait un assez vite, car c’était encore une foutue nuit et puis il devait assurer une nouvelle journée de boulot avec ça.
Tout en s’occupant de la cafetière, Alexander enseigna quelques formules de politesse basique à Treize. C’était un adulte, mais il réagissait comme un enfant qui avait besoin des bases d’une éducation. Il était trop tôt et surtout il avait trop mal pour s’en poser des questions.

« Bonjour ? S’il-te-plait ? »

Une fois la dose d’eau ajouter et le filtre bien rempli de café, il appuya sur le bouton et se tourna doucement et douloureusement vers son invité.

Oui bonjour quand on voit pour la première fois de la journée une personne et s’il te plaît quand on lui demande quelque chose. Précisa-t-il.
Il visualisa son interlocuteur et il semblait en meilleur former qu’hier soir. Lui au moins semblait avoir bien dormi.
D’ailleurs Alex lui expliqua qu’il avait dormi dans sa chambre, sur son lit.

« Pas la chambre d’amis ? »

non c’était la porte suivante, juste à côté, mais ce n'est pas grave va ! Au moins tu as meilleure mine. Allez assis toi ! Il lui montra la table et les chaises. Il partit du coup en quête de bols, de cuillères, de la grande brique de jus de fruit, de la boîte de céréales et du lait. Et puis surtout du pain de mie, du pot de beurre de cacahuète et la corbeille de fruits avec les bananes dedans.

« Je t’attendais, mais c’était doux et moelleux alors je me suis couché juste un peu… et j’ai bien dormi, oui. J’ai vu la chose, ça m’a réveillé. Tu as mal au ventre ? Ou au dos ? »

Il émit un petit rire, mauvaise idée... il grimaça et plaqua sa main sur son ventre, oui pas trop bas, car ça ferait mauvais genre de se tenir les parties, pourtant il dégustait un max.

Ha Bah écoute si tu as bien dormi dans mon lit c’est l’essentiel… Heu … t’occupe Treize ça va passer, j’ai juste eu un réveille un peu douloureux. Snow m’a donné un mauvais coup en se levant.
Il se déplaça en boitillant pour chercher tout ce qu’il y avait besoin, et fouilla dans le tiroir à couvert pour prendre cuillère et couteaux qu’il ramena sur la table. Treize examinait maintenant le pot à café moulu qu’il avait laissé ouvert à côté de la cafetière qui ronronnait.

« Peuh ! Ça sent mauvais ! »

vient t’assoir pour manger et oui c’est normal faut que ça passe dans cette machine pour que ça soit meilleur. Il fit signe de la main.

allez vient ! Tu veux boire quoi avec ton sandwich à la banane . Jus de fruit ? Du lait ? Un chocolat chaud ? du thé ?... Café même si ça pue un peu ? Il rit légèrement à la dernière proposition et étouffa un petit grognement de souffrance.

Puis tout doucement, très lentement il prit place sur une chaise et tenta de discrètement épargner son service trois-pièces de tout contact trop rude avec la table ou le bord de la chaise.
Bon… il prit le pain et les bananes et commença à éplucher et découper les fruits.

« Ça te plaît les sandwichs à la banane ? »

Heu… Perso j’en ai jamais mangé, mais ça ne doit pas être mauvais. Je te mets un peu de beurre de cacahuète avec ? Il ouvrit le pot de cette pâte bien riche et plongea son couteau pour en tartiner généreusement les deux tranches de pain de mie. Puis il placa les rondelles de bananes dedans. Il déposa le sandwich sur cette assiette et la poussa vers Treize.

Voilà bon app ! et tu sais quoi ? je vais m’en faire un aussi tiens ! et il s’en prépara un pour lui.

« Heu… Tu as bien dormi avec Snow ? »

Concentré sur sa tartine, Alex grogna un peu et jeta un regard de reproche au chien blanc qui avait posé son museau humide sur la cuisse de Treize pour réclamer une part de son sandwich.

je passe cette question, mais t’inquiète j’ai l’habitude de ne pas dormir beaucoup. Et ce soir je récupère mon lit. Je te montre ta chambre juste après le petit déj pour plus qu’il y ait d’erreur, oki ? Il sourit et son sandwich terminé, il croqua dedans.

Hm… Bah…ché pas chi mauvais. Il gloussa un peu et continua à manger pendant que le café terminait de couler et de remplir la carafe juste en dessous.
En tout cas il était bien mieux réveillé, moins dans le coltard et plus disposé à sourire, même s’il avait encore bien mal en bas. Peut être qu’il aurait même droit à un gros hématome là… Chouette. (XD)





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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyLun 15 Jan - 11:56


Alexander était… gentil, mais genre, vraiment hyper gentil. Il lui expliquait les choses avec douceur, il ne se mettait pas en colère, il ne le punissait pas, il était même content de le voir plus en forme. Même s’il avait l’air un peu cassé pour l’instant, quelle qu’en soit la raison, il restait de très agréable compagnie, et ça le changeait vraiment beaucoup de tous les gens qu’il avait croisés jusque-là. C’était comme si Treize ne s’était pas vraiment réveillé et nageait encore en plein rêve. Le jeune homme lui demanda de s’asseoir à table, mais il était trop curieux et préféra lui tourner un peu autour en regardant les différentes choses qu’il sortait des placards, aussi que la cafetière. Il apprit aussi que le vétérinaire avait mal au ventre à cause de Snow, et pourtant il ne l’avait pas puni lui non plus. Treize était tellement habitué à payer les conséquences à chaque fois qu’il défiait un peu l’autorité qu’il se sentait un peu déstabilisé par ce qu’il lui semblait une absence totale de réaction face à une faute. Finalement, après avoir reniflé l’horrible poudre, il se décida à aller s’asseoir à table.

« Tu veux boire quoi avec ton sandwich à la banane . Jus de fruit ? Du lait ? Un chocolat chaud ? du thé ?... Café même si ça pue un peu ? »

Wouah, wouah, wouah, doucement, quoi ? C’était quoi toutes ces choses, ça se mangeait ? Treize n’avait jamais bu que de l’eau, alors tout ça lui était complètement inconnu, et il devait choisir. Très bien, alors il décida de prendre…

« Tout ! Je veux un peu de tout ! » Il sautilla sur sa chaise, l’air content, de toute évidence ses parties génitales se portaient très bien, elles. « S’il te plaît ! »

Treize avait tout compris au drôle de règles de communication du jeune homme en plus de ça. Franchement, on pouvait applaudir. Il hocha vivement la tête quand Alexander parla de mettre du beurre de cacahuète sur le pain, ça aussi il voulait goûter. Il se retrouva donc bientôt avec le fameux sandwich dans les mains et croqua dedans à pleines dents. C’était pas mauvais du tout, et il continua à savourer son petit déjeuner, la tête de Snow posée sur ses genoux au cas où une rondelle de banane glisserait du pain. Alexander parla de lui montrer sa vraie chambre et il hocha vivement la tête, la bouche trop pleine pour parler. Après avoir englouti le sandwich, Treize attrapa le paquet de céréales d’un air intéressé, il y avait plein de drôles de dessins dessus. Un vieux bonhomme, entouré de pleins d’anneaux qui ressemblaient à des petits biscuits. Le jeune homme retourna la boite et tomba sur un jeu des sept différences, il regarda les deux images une dizaine de secondes avant de souffler.

« Trop facile, l’exercice. »

Il ouvrit ensuite le paquet et se versa quelques céréales dans la main, avant d’en goûter quelques-unes avec curiosité. C’était sucré, croustillant, et ça avait un goût qu’il ne connaissait pas encore, le chocolat. En gros, c’était pas mauvais du tout ça non plus, il s’en reprit quelques petites poignées, avant de s’intéresser ensuite à la brique de jus de fruit. C’était fou, les différences de goût et de texture qu’on pouvait retrouver, et ça en seulement un seul repas. Cela dit, maintenant qu’il était reposé, nourrit, lavé, Treize commençait à se poser de sérieuses questions. Jusqu’à présent, il avait été seulement préoccupé par sa survie immédiate, mais maintenant il devait penser un peu à son avenir dans ce monde-là. Ça allait être compliqué, il n’y connaissait rien après tout, et tout le monde ne devait pas être aussi gentil qu’Alexander, sans parler du fait qu’on devait le chercher partout.

« Je peux dormir ici encore ? »

Treize était surpris, Alexander lui avait bien dit qu’il lui montrerait sa chambre, donc il comptait vraiment l’héberger ? Comme ça, sans poser de questions ? Ça lui paraissait étrange, même si c’était une très bonne chose, peut-être trop bonne en fait, sa nature méfiante se réveilla à mesure que son estomac se remplissait. Après une nouvelle bouchée de Weetos, il déclara donc.

« Je ne rentre pas à la maison. C’est terrible là-bas. »

Voilà, au cas où Alexander aurait dans l’idée de le dénoncer ou quelque chose comme ça, il était prévenu. C’est pas parce qu’il était tout mignon, avec ses sourires, que Treize allait se laisser faire non plus. Il était dehors et comptait bien le rester, peu importait le prix. Mine de rien, il avait expérimenté plus de douceur en quelques heures chez le vétérinaire qu’en toute une vie au labo, même son escapade dans la forêt en compagnie d’un monstre assoiffé de son sang valait mieux que ce qu’on lui avait fait subir. D’ailleurs, en parlant du monstre…

« Tu m’as sauvé, pourquoi ? »

C’est vrai ça, Treize lui avait dit de partir, mais il n’avait pas du tout écouté. Ils auraient pu se faire attraper tous les deux, mais ça n’avait arrêté le brun. Il l’avait même carrément porté sur les derniers mètres menant à sa voiture, c’était incroyable. Là encore ce n’était pas au laboratoire qu’on aurait fais ça pour lui. Il ne comprenait pas vraiment ce comportement.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyMer 17 Jan - 21:00


Alexander et Treize
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Après un réveil un peu douloureux, le petit déjeuner se passa dans une ambiance assez découverte… Surtout pour son invité. Il ne semblait pas tenir en place, rôdant dans cette cuisine, reniflant le café moulu, touchant et regardant un peu à tout. Un comportement assez particulier pour un gars d’environ 20 ans. Alex observait un peu son manège, un peu perplexe et assez amusé d’une part. Il avait un côté attachant, oui assez rapidement. Il semblait doux et gentil, mais aussi bizarre et étrange.
Puis Snow le collait littéralement, alors il ne pouvait pas être bien méchant… en théorie.
Bref le véto lui proposa pleins de chose pour le petit déjeuner, ignorant que pour son protégé, c'était un peu trop d’info d’un coup. Comment se douter qu’il pouvait exister des endroits aussi terrible et cruel que le labo tout proche d’ici ?

« Tout ! Je veux un peu de tout ! S’il te plaît ! »

Tout ?... Okay… Il rapprocha donc la boîte de céréale, il le laissa piocher dedans d’ailleurs. Lui donna un verre pour boire du jus de fruit. Et s’occupa donc des tartines de banane beurre de cacahuète pour Treize et lui-même.
Il glissa un regard à Snow et soupira :

Ce n’est pas bon pour toi le beurre de cacahuète et tu le sais petit escroc, essaye pas d’amadouer quelqu’un d’autre.
Il glissa l’assiette pour Treize avec deux sandwichs dessus vers le jeune homme et s’occupa de sa part.

« Trop facile, l’exercice. »

Il agissait vraiment comme un enfant, la thèse du patient autiste semblait de plus en plus plausible dans l’esprit du jeune véto. Un patient d’un centre spécialisé qui s’était certainement fait la belle… Mais dans le genre autisme doux, juste que pour un adulte, il demeurait si enfantin, avec un léger retard de maturité, ce qui était plausible pour certains cas légers d’autisme. Pas contre ce qu’il ne s’expliquait pas, c’était…. la créature.

« Je peux dormir ici encore ? Je ne rentre pas à la maison. C’est terrible là-bas. »

Hm bien sûr tu peux rester dormir ici. Confirma-t-il en espérant que ce n'était pas ne mauvaise idée de sa part. Après tout il ignorait d’où il sortait et pourquoi il semblait quelque peu paumé.
Treize, qui demeurait un très curieux nom, lui fit comprendre que sa « maison » ou l’endroit d’où il venait était horrible.
Il était adulte, donc déjà ce n’était pas un jeune fugueur, mais ce qu’il craignait le plus c’était une évasion d’un centre ou d’un hosto...

Terrible ? Terrible comment ? Tu n’as pas de la famille . Des parents ? Frères ou sœurs ?

Même s’il était bien décidé tout à l’heure après ses visites de ses patients, d’aller un peu voir les registres des avis de recherches ou des avis de fugues de la région, il tentait de lui tirer quelques indices sur ses origines, sur sa famille peut être.
Normalement en cas d’évasion d’un hôpital, ou… d’un centre de soins spécialisé, il y avait des circulaires qui apparaissaient dans tous les postes de police. Il suffisait juste de les consulter.
Il passerait y jeter un œil, peut-être qu’un des profils correspondrait à son nouvel ami.
Pour le moment il valait mieux qu’il reste tranquille ici justement, qu’il ne reparte pas dans la nature.

Alexander termina son sandwich banane beurre de cacahuète et avala son fond de café bien noir et sucré.
Il aurait une nouvelle journée bien remplie, ses patients en bas, sa clientèle, ses visites, quelques recherches et Treize qui dévorait avec appétit un peu de tout ce qui était sur la table, excepté le café, déclaré comme « pas bon et puant ».

« Tu m’as sauvé, pourquoi ? »

Pourquoi ? Il afficha un étonnement sincère avec cette question.
Car je ne pouvais pas te laisser à cette créature, j’ignore ce que c’est, mais cela me semblait très agressif et dangereux. Répliqua-t-il exprimant ainsi une évidence.

Un gars pieds nus, affamé, faible, sans défense face à une bête comme ça, pour lui il était clair, il n’aurait eu aucune chance de s’en sortir.
Puis il prit une demi-minute de réflexion en regardant son « protégé », il se rappelait de son avertissement sur le chemin. Du coup il y avait un truc qui le perturbait, le chiffonnait. Il avait besoin de savoir :

Tu m’as avertie de sa présence, de cette bête, tu sais ce que c’est ?
Il repensait au propos de Jason sur le diable, il songeait à ses analyses étranges sur les deux veaux morts et maintenant il avait vu… Et il ignorait à quoi il avait eu à faire.







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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyJeu 18 Jan - 20:19


« Ce n’est pas bon pour toi le beurre de cacahuète et tu le sais petit escroc, essaye pas d’amadouer quelqu’un d’autre. »

Treize se tourna vers le chien qui le regardait avec des yeux brillants, la truffe à l’affût de la moindre odeur alléchante. Il aimait beaucoup les animaux, et c’était la première fois qu’il pouvait vraiment profiter de l’un d’entre eux. S’il pouvait rester ici un peu, il allait bien s’amuser avec lui, c’était sûr. Après quelques secondes à l’observer, le cobaye lança un regard de reproches à son propriétaire.

« Snow a très faim. »

Bon, en fait il ne savait pas trop, il n’avait jamais tenté de percer à jour ce qu’il pouvait se passer dans la tête d’un chien, mais a son attitude, il semblait qu’il n’avait rien avalé depuis des jours. Pauvre boule de poil, son maître ne devait pas assez le nourrir. Peu de temps après, Alexander lui confirma qu’il pouvait rester là pour la nuit, et ce fut au tour de yeux de Treize de briller, de reconnaissance cette fois. Il n’aurait pas à retourner dans la forêt ou à traîner dans les rues, c’était un vrai soulagement.

« M… Merci ? »

Il n’était pas sûr du mot, mais ça semblait s’appliquer à la situation. Le jeune homme n’allait cependant pas pouvoir s’en tirer sans répondre à quelques questions. Quand le vétérinaire lui demanda d’expliquer comment était l’endroit d’où il venait, Treize eut un frisson. Que dire ? Qu’il se faisait frapper là-bas ? Qu’il ne voyait jamais le monde extérieur ? Ou qu’on le plongeait quasi-quotidiennement dans un bassin d’isolation sensorielle pour le forcer à écouter des conversations ? Ça ne reflétait même pas un dixième de l’horreur qu’avait été sa vie jusque-là, et il n’était pas sûr d’avoir les mots pour vraiment exprimer tout ce qu’il avait pu subir.

« Ils nous tapent, ils nous obligent, ils nous font faire des exercices tout le temps, jusqu’à ce qu’on ne peuve plus. Ils nous gardent enfermés toujours, ils nous mettent seul dans le noir quand on refuse. J’aime pas le noir. Fa… mille ? » Il lui fallut un moment de réflexion avant de voir un peu ce que c’était, les mots parents, frères et sœurs l’aidèrent beaucoup. « Non, pas de famille. »

Sa voix s’était faite un peu faible à mesure qu’il parlait. Il avait aussi arrêté de manger pour fixer un point de la table d’un air un peu absent, sa main caressant distraitement Snow entre les deux oreilles.

« Il ne faut pas qu’ils me trouvent, personne ne doit savoir où je suis. »

C’était plus une supplique qu’autre chose, Treize avait peur, pour lui mais aussi pour celui qui l’avait sauvé. Il n’osait penser à ce qu’il arriverait pour eux s’il venait à être découvert, mais il savait qu’il ne se le pardonnerait pas si quelque chose de grave arrivait à ses deux nouveaux amis. En parlant d’être sauvé, le jeune homme ne put s’empêcher de demander pourquoi Alexander ne l’avait pas laissé dans la forêt. Sa réponse ne l’aida pas beaucoup d’ailleurs, comment ça il ne pouvait pas le laisser. Bien sûr qu’il aurait pu, s’il s’était contenté de vouloir sauver sa peau, mais il ne l’avait pas fait. Ça avait quelque chose de très réconfortant cela dit. Si ce garçon était incapable d’abandonner un inconnu dans les pires moments, alors il ne laisserait pas un ami, pas vrai ? Treize avait très envie d’y croire en tout cas, il voulait pouvoir se sentir en sécurité auprès de lui.

« Tu m’as avertie de sa présence, de cette bête, tu sais ce que c’est ? »
« Cette bête ? »

Treize se remémora la créature, cette chose immonde, avec son corps presque humain et sa tête de cauchemar. Non, il ne savait pas ce que c’était du tout, comment aurait-il pu le savoir. Mais il tenta quand même de donner le peu d’informations qu’il avait à son sujet.

« C’est de ma faute, elle m’a suivi depuis l’autre endroit. Elle t’aurait attrapé à cause de moi. »

Ce n’était pas très clair, même pour lui, alors il tourna le paquet de céréales pour lui montrer le jeu des sept différences, il pointa une image, puis l’autre.

« Là c’est ici, et là c’est l’autre endroit. Dans l’autre, il y a la bête. J’ai compris en voyant le ciel, ici il est comme dans les puzzles que j’ai à la maison. »

Pas sûr que soit beaucoup plus facile à comprendre, mais Treize avait vraiment fait de son mieux. Il se reprit une poignée de Weetos, difficile d’arrêter de grignoter ces drôles de biscuits, même s’il n’avait plus vraiment faim après les deux sandwichs à la banane. Il finit aussi son verre de jus de fruit avec délectation avant de finalement se lever pour aller regarder un peu par la fenêtre. Jusqu’à présent, il n’avait pas vraiment été en mesure d’apprécier ce qui l’entourait, trop occupé à juste rester en vie. Mais maintenant, il pouvait enfin le regarder, ce ciel, tout comme les arbres, les bâtiments, les voitures, tout lui paraissait incroyable, et ça ne faisait que commencer.

« C’est joli ici. J’ai jamais rien vu de comme ça. »

Des mots bien faibles pour exprimer ce qu’il ressentait vraiment, entre l’admiration et l’impression d’être totalement perdu, il avait encore tellement à apprendre. Voyant qu’il ne faisait rien d’intéressant, Snow vint se coucher sur ses pieds, les quatre pattes en l’air, attendant que le faible humain qu’il était le caresse jusqu’à n’en plus pouvoir. Après un rire léger, Treize s’exécuta donc docilement, lui grattant le ventre d’un air ravi.
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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyDim 21 Jan - 13:53


Alexander et Treize
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« Snow a très faim. »

Alex glissa un regard à son chien qui espérait toujours et sourit en secouant la tête.

T’en fais pas pour Snow Treize, il a tout ce qu’il lui faut, c’est juste un gros gourmand. Niveau alimentation pour les animaux, il en connaissait forcément un rayon.

Et il doit faire attention à ce qu’il mange, pour ne pas être malade. Il s’adressa surtout à Snow d’une voix ferme et amusé aussi. Le chien l’ignora superbement ou Juste, ses oreilles bougèrent en arrière montrant bien qu’il l’avait entendu mais quémander du bonus était tellement plus tentant que sa ration de pâté ou de croquettes qui l’attendait dans sa gamelle dans un coin de la cuisine.
Ensuite Alex le rassura, il pouvait rester dormir ici, le temps de pouvoir retourner chez lui ou certainement au centre où il avait fugué.

« M… Merci ? »

Dans cette optique de faciliter ses recherches, il le questionna un peu. Cependant… Il ne s’attendait pas du tout à ce genre de réponse :

« Ils nous tapent, ils nous obligent, ils nous font faire des exercices tout le temps, jusqu’à ce qu’on ne peuvent plus. Ils nous gardent enfermés toujours, ils nous mettent seul dans le noir quand on refuse. J’aime pas le noir. Fa… mille ? Non, pas de famille. Il ne faut pas qu’ils me trouvent, personne ne doit savoir où je suis. »

Alex l’écouta, son visage se figea légèrement à ce récit terrible. Il examina avec attention ce visage un peu maigre, et se souvenait parfaitement de son état vestimentaire et physique d’hier soir.

Putain de merde… Murmura-t-il stupéfait.
Puis il se passa les mains dans ses cheveux sombres.

Okay très bien, ces Personnes, qui que ce soient ne sauront pas que tu es ici, je te le promets.

Évidemment qu’il n'allait pas le balancer. Il allait se renseigner, voir un peu les annonces mais ne ferait évidemment rien savoir sur son existence ici.
Le gars était mal en point hier et il semblait assez perdu, ce qui rendait donc son histoire totalement crédible. Il espérait juste plus tard en savoir plus. Sauf qu’il le ferait doucement au fur et à mesure, pour le moment il ne voulait pas le brusquer. Alors il le questionna sur la créature dans la forêt, peut-être qu’il savait ce que c’était :

« Cette bête ? C’est de ma faute, elle m’a suivi depuis l’autre endroit. Elle t’aurait attrapé à cause de moi. Là c’est ici, et là c’est l’autre endroit. Dans l’autre, il y a la bête. J’ai compris en voyant le ciel, ici il est comme dans les puzzles que j’ai à la maison. »

La bête oui… il confirma d’un signe de tête, et pour la suite, il l’écouta avec un sourcil relevé. Sa faute ? En quoi il était fautif pour cette créature . Treize chopa la boîte de céréale et lui montra le petit jeu des 7 différences en essayant de lui expliquer quelques choses qui demeuraient … incompréhensibles. Quel rapport entre lui ? la créature et ses deux dessins sur la boîte de jeu ?

La bête est ici . Et pas là ? Il reproduit ce qu’il avait fait, montrant donc les deux dessins. L’un donc avec la bête et l’autre sans.

Désolé je ne comprends pas trop où tu veux en venir. S’excusa-t-il.

En tout cas elle est bien réelle n’est-ce pas . Je n’ai pas halluciné. Et c’est très agressif. Dangereux c’est ça ? Il l’avait bien senti mais il avait besoin de l’entendre.
Treize se leva et se mit devant la fenêtre de la cuisine, étant à l’étage, il pouvait un peu dominer le quartier, la ville, voir assez loin et surtout les arbres tout autour de la ville.

« C’est joli ici. J’ai jamais rien vu de comme ça. »

Alexander se leva, débarrassa sa chope, l’assiette, le couteau et le pot de beurre de cacahuète qu’il rangea. Puis il s’approcha de lui, matant aussi par la fenêtre. Après avoir vu la vue qu’il admirait, il se tourna vers lui et lui sourit doucement.

Tu pourras la contempler à loisir à partir de maintenant. Il avait touché par ses explications plus ou moins confuses de son passé qui semblait terrible. Le renvoyer dans la nature, pas question. Il se doutait qu’il s’embraquait dans une galère, mais il était impliqué maintenant, puis il connaissait la bête. Peut-être qu’il pourrait aussi lui en apprendre plus tard.

Tu peux rester ici autant que tu voudras, par contre… treize c’est un prénom original mais je te propose que je t’appelle autrement, un autre prénom… plus commun mais plus pratique… ça te va ? ... Il attendit qu’il confirme ou non, et puis plissèrent les yeux, réfléchissant un peu.

Hmmmm… Théo ?... Non… Tristan… Hmmm... Non plus… Hey ! Timothey ? ça te plaît ?




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MessageSujet: Re: Bleeding, bruised, and furiously alive   Bleeding, bruised, and furiously alive - Page 2 EmptyDim 21 Jan - 18:25


« Putain de merde… »

Le récit que Treize réussit à faire sur ses conditions de vie au Centre fit perdre son sourire à Alexander. Il était clair que c’était pour le moins inquiétant, même s’il ne se rendait pas vraiment compte pour sa part. C’était la vie qu’il avait toujours connue, elle n’était pas facile, mais il venait à peine de découvrir qu’autre chose existait en dehors des murs qui l’avaient jusque-là retenu prisonnier. Ici la vie semblait plus douce, c’était clair, on ne lui avait pas encore crié dessus, on ne l’avait pas tapé non plus, et il n’avait pas eu à faire de test. Mais il était là depuis à peine quelques heures, alors qui sait, tout pouvait encore basculer. Il hocha la tête.

« Putain de merde. »

Ensuite, le cobaye essaya d’expliquer le principe de l’autre endroit au vétérinaire, mais celui ne comprenait apparemment pas du tout de quoi il parlait. Et il ne voyait pas comment l’expliquer mieux. Il avait traîné dans le monde sans soleil pendant toute une semaine sans en voir le bout, c’était immense aussi, et il semblait contenir les même choses, à quelques différences près. Il y réfléchit un peu mais ne savait pas du tout comment expliquer ça à Alexander. Celui-ci était de toute façon déjà passé à autre chose, il voulait savoir si la bête existait bel et bien. Apparemment son histoire avec l’autre endroit l’avait plus embrouillé qu’autre chose, il ne croyait même plus à ce qu’il avait pourtant vu de ses propres yeux, mieux valait laisser tomber pour le moment.

« Oui, très réelle, dangereux. »

Finalement, le petit déjeuner se termina, et après avoir fait un peu de rangement, Alexander le rejoignit près de la fenêtre. Treize arrêta de caresser le chien et lui sourit de toutes ses dents en entendant qu’il pourrait contempler la vue autant qu’il le voudrait. Il n’allait pas s’en priver alors. C’était vraiment une chance qu’il soit tombé sur quelqu’un d’aussi gentil. Ensuite, son ami parla de lui donner un nom, et commença à donner des idées. Les yeux ronds, le jeune homme l’écouta. Il allait avoir un vrai nom, comme Snow ? Ce serait super.

« Timothey ? »

Sa tête se pencha sur le côté, c’était lui ? Ça sonnait plutôt bien, c’était rigolo, il allait falloir s’y habituer un peu, mais il aimait beaucoup. Ses yeux se mirent à briller de bonheur.

« Timothey, c’est bien ! »

Il n’avait pas encore trop compris le principe du prénom et comment s’en servir exactement, mais il en avait un, comme tout le monde, et ça lui faisait vraiment plaisir. Alexander avait eu une très bonne idée en le nommant comme ça, c’était comme s’il avait reçu un cadeau. En fait, il avait reçu énormément de choses de sa part, et Treize se rendait bien compte qu’il n’avait pas donné grand-chose en retour.

« Si je reste, j’aide. »

Bon, il ne savait pas en quoi il pouvait aider, sa seule spécialité était d’avoir des pouvoirs psychiques, et son ami n’en avait malheureusement pas, donc impossible de lui apprendre quoi que ce soit à ce niveau-là. Et pour le reste, il ne savait pas trop non plus, n’ayant jamais fait aucune tâche normale de sa vie. Mais puisqu’il restait des choses sur la table, il entreprit de les ranger à son tour, c’était assez simple comme exercice, apparemment la vaisselle sale allait dans l’évier, et le paquet de céréales ou la brique de jus devait retourner à l’endroit exact où Alexander les avait pris. Facile. Depuis la fenêtre, Treize leva une main et tout ce qui traînait encore dans sur la table s’envola dans les airs et retourna à sa place. Ça ne lui prit même pas une demi-seconde pour tout faire disparaître. Voilà, maintenant, ils pouvaient passer à autre chose.

« Je vais dans ma chambre. »

Treize était plutôt du genre conciliant, on lui avait dit qu’il irait voir sa chambre après manger, alors c’est ce qu’il allait faire, tout bêtement. Aussi fila-t-il dans le couloir pour retrouver la chambre dans laquelle il avait dormi, puis il prit la porte à côté, et trouva en effet une autre chambre. Il fallait tester, alors il s’assit sur le bord du lit, et constata que là aussi, c’était doux et moelleux. Super. Snow débarqua comme flèche dans la chambre et posa ses pattes sur ses genoux, décidément, en plus d’être gourmand, celui-là aimait les grattouilles.
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